Philippe Meirieu

Philippe Meirieu

Philippe Meirieu
Philippe Meirieu en 2012.
Fonction
Conseiller régional de Rhône-Alpes
-
Biographie
Naissance
(75 ans)
Alès (Gard, France)
Nationalité
Française
Activités
Homme politique, essayiste, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Emmanuel MeirieuVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Les Écologistes – Europe Écologie Les VertsVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Guy AvanziniVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
  • L’École mode d’emploi : des méthodes actives à la pédagogie différenciée (1985)
  • Apprendre... oui mais comment (1987)
  • Le Choix d'éduquer : éthique et pédagogie (1991)
  • Faire l'école, faire la classe : précis de pédagogie (2004)
Wikipedia
Philippe Meirieu
330px-Philippe_Meirieu_-_Meeting_Eva_Joly.jpg
Philippe Meirieu en 2012.
Fonction
Conseiller régional de Rhône-Alpes
2010-2015
Biographie
Naissance
29 novembre 1949 (75 ans)
Alès (Gard, France)
Nationalité
Française
Activités
Homme politique, essayiste, professeur d'universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Emmanuel MeirieuVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Les Écologistes – Europe Écologie Les VertsVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Guy AvanziniVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
  • L’École mode d’emploi : des méthodes actives à la pédagogie différenciée (1985)
  • Apprendre... oui mais comment (1987)
  • Le Choix d'éduquer : éthique et pédagogie (1991)
  • Faire l'école, faire la classe : précis de pédagogie (2004)

Philippe Meirieu, né le 29 novembre 1949 à Alès (Gard), est un chercheur, essayiste et homme politique français, spécialiste des sciences de l'éducation et de la pédagogie[1]. Professeur émérite en sciences de l'éducation à l'université Lumière-Lyon 2 depuis 1985, il a mené de nombreuses recherches, en particulier sur la différenciation pédagogique et la philosophie de l'éducation. Il a dirigé et fait soutenir 49 thèses[2].

Philippe Meirieu a contribué à diffuser en France les principes pédagogiques issus de l'Éducation nouvelle et serait devenu en 1998, selon le journal Libération, « le pédagogue le plus écouté de nos gouvernants »[3]. Il a été l'inspirateur de réformes pédagogiques (instauration des modules au lycée ainsi que des IUFM au début des années 1990 ou encore mise en place des Travaux personnels encadrés — TPE — et de l'Éducation civique juridique et sociale — ECJS — dans le cadre de la réforme des lycées de 1998-1999[4]). Ses thèses concernant la pédagogie ont également suscité de nombreuses critiques.

Engagé aux côtés du PS, puis d'Europe Écologie, il se définit lui-même comme militant et homme de gauche. De 2010 à 2015, il a été vice-président de la région Rhône-Alpes, délégué à la formation tout au long de la vie. Il est à partir de juin 2020 président de l'association nationale des Ceméa (centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active).

Parcours

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Philippe Meirieu est issu d'une famille catholique proche de l'Action Française. Jeune, il est cependant influencé par le catholicisme de gauche dont il continue de se réclamer. Il entame ses études supérieures en hypokhâgne au lycée Henri IV[5].

Il commence sa carrière comme animateur pédagogique au lycée privé Notre-Dame du Grandchamp à Versailles au milieu des années 1970. Après une maîtrise[6] obtenue à Paris, il devient professeur de philosophie en lycée. Désireux d'enseigner à l'école primaire, il passe le CAP (certificat d'aptitude pédagogique) d'instituteur[7], puis enseigne le français en collège privé sous contrat expérimental (collège St Louis de la Guillotière) dans le septième arrondissement de Lyon[8]. Il y devient « responsable pédagogique » et met en place une « différenciation pédagogique » en proposant aux élèves de choisir leur nombre d'heures d'enseignement et leurs méthodes de travail dans chaque discipline. Sous la direction de Guy Avanzini, responsable du laboratoire de pédagogie expérimentale de l'Université Lumière Lyon-II, Philippe Meirieu prépare et soutient une thèse d'État en 1983 en sciences humaines avec comme sujet de recherche les pratiques de groupe en situation scolaire[9]. En 1985, il devient professeur en sciences de l'éducation à l'université Lumière-Lyon 2. Il sera aussi rédacteur en chef des Cahiers pédagogiques et reste encore aujourd'hui collaborateur du Café pédagogique.

De 1990 à novembre 1993, il est membre du Conseil national des programmes[6]. En parallèle, il crée en 1991 la collection Pédagogies[10] chez ESF éditeur. Encore aujourd'hui, il est le directeur et l'un des principaux auteurs de cette collection.

À la rentrée 1993-1994, Philippe Meirieu reprend, à côté de ses activités universitaires, un enseignement de français dans un lycée professionnel de Vénissieux (le lycée Marc-Seguin). De 1994 à 1998, il est directeur de l'Institut des sciences et pratiques d'éducation et de formation (ISPEF) de l'université Lumière-Lyon 2[11]. En 1997-1998, il préside, à la demande de Claude Allègre, le Comité d'organisation de la consultation et du colloque Quels savoirs enseigner dans les lycées ?[12]. Devenu directeur de l'INRP en 1998, il en démissionne en 2000, estimant au côté d'enseignants comme Erwan Le Roux, Johan Le Roux et Gwénolé Gorrec, que « la poursuite de la rénovation pédagogique est gravement compromise »[13].

Il devient directeur de l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de l'Académie de Lyon de 2001 à 2006. Il renonce alors à postuler à un nouveau mandat. Se sentant trop en désaccord[14] avec les décisions prises les années précédentes dans le domaine éducatif, il ne souhaite pas être nommé par le ministre de l'Éducation nationale, Gilles de Robien. Il enseigne ensuite à nouveau à l'ISPEF de l'université Lumière-Lyon 2.

En 2006, il est parrain du projet culturel et éducatif « Cité des savoirs du XXIe siècle » pour l'île Seguin avec d'autres personnalités telles que Régis Debray, Albert Jacquard ou Axel Kahn. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix de la culture de paix et de non-violence et du conseil scientifique de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).

De septembre 2006 à décembre 2009, il est responsable de la chaîne de télévision éducative Cap Canal, aujourd'hui disparue. Dans ce cadre, il anime, entre autres, le magazine Cap Infos[15], qui traite de toutes les questions pédagogiques liées à l'école et à la formation des professeurs[16].

Il prend sa retraite en octobre 2014 à presque 65 ans. À cette occasion, un colloque sur son travail est organisé par l'université Lumière-Lyon 2, le 10 janvier 2015 sur le thème « Où vont les pédagogues ? ». Ce colloque a donné lieu à la publication d'un ouvrage sous ce même titre coordonné par Jean Rakovitch aux éditions ESF-Sciences humaines. Il est, depuis 2016, président de l'Association Héloïse - Itinéraire des pédagogues européens[17].

Depuis l'arrivée au ministère de l'Éducation nationale de Jean-Michel Blanquer, il a manifesté plusieurs fois son opposition à la politique de ce dernier, en particulier sur la possibilité offerte aux communes de revenir à la semaine des quatre jours. Il a signé une tribune sur ce point dans Le Figaro du 11 octobre 2017 avec Antoine Compagnon, Boris Cyrulnik, Jacques Julliard, Pierre Nora et Antoine Prost. Il a également critiqué l'usage des neurosciences comme « fondement pédagogique »[18] et qualifié, dans Libération du 20 décembre 2017, la politique du ministre de « caporalisme dans l'enseignement primaire et libéralisme dans l'enseignement secondaire » : « Une école primaire très encadrée où l’on enseigne les "bons contenus" avec les "bonnes méthodes" pour garantir une sorte de "socle identitaire", et l’autonomie des établissements ensuite, avec la concurrence instituée entre les élèves et les établissements. Mais je crains que ces deux perspectives soient des impasses : l’école primaire a autant besoin d’inventivité pour créer du commun entre les élèves que l’enseignement secondaire de promouvoir la solidarité dans une société déchirée »[19].

Entre 2002 et 2010, il a tenu une rubrique hebdomadaire dans La Vie.

Actuellement professeur émérite à l'université Lumière-Lyon-II, il est docteur honoris causa de l'université libre de Bruxelles et de l'université de Montréal[20]. Le 8 septembre 2007 a été inaugurée, à Plougoumelen (Morbihan), l'école Philippe-Meirieu, première école publique de cette commune[21].

Le 20 juin 2020, il devient président du mouvement d'éducation populaire les CEMEA[22].

Théories pédagogiques

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Selon lui, le rôle de l'école est à la fois d'instruire et d'éduquer, la finalité étant l'émancipation de l'élève et le développement de son autonomie. De ce fait, comme l'avait démontré aussi Olivier Reboul, tout enseignant est confronté à un certain nombre de contradictions :

  • l'enseignant (et plus globalement tout éducateur) doit s'efforcer de transmettre des normes sociales pour favoriser l'insertion de l'enfant dans la société. Mais il doit aussi lui apprendre à penser par lui-même et à examiner de manière critique les règles sociales existantes. L'éducation à la liberté revêt donc un caractère paradoxal ;
  • il existe de même une tension entre la nécessité de faire acquérir à l'élève des savoirs qui sont nécessaires à sa formation et la prise en compte de ses centres d'intérêt. En effet, tout apprentissage véritable nécessite la mobilisation de l'intérêt de l'élève. Sur ce point il précise lors d'une conférence qu'il tient à Lille que « la concurrence est le résultat naissant sous l'action de l'arme évaluative » et que cette concurrence est nuisible pour la majorité des élèves. Seuls les savoirs scolaires faisant sens pour l'élève pourront être assimilés durablement. Il est donc tentant de promouvoir à l'école des thèmes ou des activités qui sont susceptibles de déclencher l'intérêt immédiat de l'élève. Cependant, en privilégiant les centres d'intérêt des élèves, l'enseignant risque de ne pas ouvrir à de nouveaux objets de connaissance et à de nouvelles pratiques culturelles. Philippe Meirieu résume le problème ainsi : « L'intérêt de l'élève est-ce ce qui l'intéresse ou plutôt ce qui est dans son intérêt ? Car de toute évidence, ce qui l'intéresse n'est pas toujours dans son intérêt et ce qui est dans son intérêt ne l'intéresse pas vraiment[23] ».

Pour expliquer — voire dépasser — ces contradictions, Meirieu met en avant le fondement éthique de l'éducation. Il énonce ainsi deux postulats qui sous-tendent l'acte éducatif :

  • le postulat d'éducabilité (inspiré du philosophe et pédagogue Herbart, successeur de Kant à la chaire de Königsberg, mais déjà formulé par les philosophes empiristes du XVIIIe siècle Locke, Condillac et Helvétius, mis en œuvre par le Docteur Jean Itard avec Victor de l'Aveyron ou Pestalozzi avec les orphelins de Stans) : toute personne est susceptible d'être éduquée, et je suis capable, en personne, de l'éduquer. C'est ce principe qui conduit l'enseignant à faire évoluer ses pratiques pédagogiques de manière à faire évoluer positivement les élèves, tant sur le plan cognitif que dans le domaine socio-affectif ;
  • le postulat de liberté est le pendant du principe d'éducabilité. Dans les sociétés démocratiques, l'éducation ne peut être assimilée au dressage. Ses résultats sont donc incertains car en dernière instance, l'apprentissage est du ressort de l'élève. « L'enseignant doit donc donner au sujet la possibilité d'exprimer ses propres projets individuels et collectifs[24] » ;
  • les postulats d'éducabilité et de liberté sont tous les deux, à la fois nécessaires et contradictoires, mais aucun des deux ne doit être abandonné. Tout au contraire, c'est en cherchant comment rendre compatibles les principes qu'ils expriment que les pédagogues font « œuvre de pédagogie ». Philippe Meirieu reprend ici la formule de Rousseau dans l'Emile ou de l'éducation, qui affirme : « Jeune instituteur, je vous prêche un art difficile, c'est de tout faire en ne faisant rien ». « Tout faire » au nom du principe d'éducabilité en construisant des situations structurées, diversifiées et riches… « En ne faisant rien », parce qu'on ne peut qu'inviter le sujet à s'engager par lui-même. Pour autant, Philippe Meirieu ne nie nullement l'intérêt de « contraintes », dans la mesure où elles sont fécondes, c'est-à-dire où elles constituent des dispositifs favorables à l'engagement et au dépassement du sujet. Il s'inspire beaucoup, sur ce point, de Korczak qui montre comment la contrainte qui impose le sursis à l'immédiateté autorise (sans, pour autant, pouvoir la contrôler) l'émergence de la pensée.

Il met avant tout l'accent sur le fait que chaque élève est différent et que les classes sont inévitablement hétérogènes. Face à cette hétérogénéité, il propose d'utiliser la pédagogie différenciée et plus particulièrement les groupes de besoin[25]. De manière plus générale, il puise sa réflexion dans les écrits des grandes figures de la pédagogie telles Pestalozzi, Makarenko, Korczak, Montessori, Freinet, Fernand Oury, etc.

À partir des années 2000, son travail s'élargit aux questions éducatives sur le versant familial et sociétal. Il souligne, dans ses ouvrages et articles, en quoi la montée de l'individualisme social, décrit, en particulier, par Marcel Gauchet, la multiplication des prothèses technologiques et l'emprise publicitaire et médiatique poussent l'enfant à se développer sur le mode pulsionnel et rend plus difficile l'accès à la pensée. Pour faire face à ces phénomènes, il puise à nouveau dans l'histoire de la pédagogie et développe ce qu'il nomme une « pédagogie du sujet » permettant à « l'enfant d'être au monde sans occuper le centre du monde ». Il souligne l'importance, pour cela, dans toute éducation, de promouvoir le « sursis », la symbolisation et la coopération.

Alors qu'il prône l'étude de la littérature classique dans son essai Des enfants et des hommes paru en 1999, il avoue s'être trompé quand, 15 ans plus tôt, il estimait que « les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d'emploi d'appareils électroménagers plutôt que dans les textes littéraires. […] Je me suis trompé. Pour deux raisons : d'abord, parce que les élèves avaient l'impression que c'était les mépriser ; ensuite, parce que je les privais d'une culture essentielle. C'est vrai que, à l'époque, dans la mouvance de Bourdieu, dans celle du marxisme, j'ai vraiment cru à certaines expériences pédagogiques »[26].

Il a écrit de nombreux ouvrages et articles dans lesquels il s'explique sur les déformations dont selon lui ses propos ont fait l'objet, précisant sa pensée tout au long de son œuvre.

Critiques

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Les travaux de Philippe Meirieu sont l'objet de controverses, notamment de la part de Liliane Lurçat[27], l'association Sauver les lettres[28], l'association Reconstruire l'École[29] et l'association SOS Éducation[30].

Des intellectuels tels que Régis Debray[31],[32], Marcel Gauchet[33],[34], Alain Finkielkraut, ou Jacqueline de Romilly[35] considèrent leur application par le corps enseignant comme partiellement responsable d'une baisse générale du niveau de l’Éducation nationale qu'ils disent constater.

En 2011, le Club de l'horloge lui attribue le prix Lyssenko pour « sa contribution majeure à la ruine de l'enseignement ».

Des enseignants contestent ses théories éducatives fondées sur l'« élève apprenant » plutôt que sur des savoirs fondamentaux. « Philippe Meirieu a été très souvent pris à partie par les républicains ou les disciplinaristes qui l'accusent d'avoir contribué à la baisse du niveau des élèves ainsi qu'à l'effondrement de l'autorité des enseignants par son idéologie pédagogiste, égalitariste et démagogique[36]. » Il a été contesté par des journalistes tels que Natacha Polony[37], des enseignants comme Agnès Joste[38] ou Jean-Paul Brighelli[39].

Denis Kambouchner, dans son livre Une École contre l'autre[40] critiquait les réformes pédagogiques proposées par Philippe Meirieu, alors conseiller de Claude Allègre. S'il place toujours la pensée de celui-ci dans la continuité d'une « tradition utopique, qui remonte à Jean-Jacques Rousseau, à Pestalozzi, qui a été pratiquée dans des écoles expérimentales aux États-Unis ou en URSS », il reconnaît néanmoins en lui un homme « soucieux de nouer un dialogue » avec lequel il s'accorde aujourd'hui « sur un certain nombre de constats »[41].

Cette critique se radicalise sous la plume de Jean-Claude Michéa pour qui Meirieu représente le fervent promoteur d'une transformation libérale de l'éducation : « On ne saurait mieux souligner tout ce que la gestion du capitalisme moderne doit, en France, aux idées d'un Philippe Meirieu. Gageons que la classe dirigeante saura récompenser un employé aussi précieux en lui offrant, un de ces jours, un poste de député européen. Elle ne saurait faire moins. »[42] Philippe Meirieu lui répond longuement dans le livre-entretien publié avec Luc Cédelle Un pédagogue dans la Cité : « Je crains que Monsieur Michéa ne se contente de se délecter de quelques provocations bien senties à mille lieues de la réalité du peuple dont il se réclame. Je l’invite, quand il le veut, à participer à une université populaire d’ATD Quart-Monde ou à venir dans un centre de formation qui accueille les chômeurs en fin de droits : nous pourrons y confronter et mettre à l’épreuve nos propositions respectives… »[source insuffisante][43]

De vives polémiques ont opposé Alain Finkielkraut et Philippe Meirieu. Ce dernier a été amené à écrire le 8 mai 2000 une lettre ouverte à Alain Finkielkraut publiée dans Le Monde : « De quelle couleur sera l’étoile dont on affublera demain, si les clercs que vous représentez venaient, par malheur, à nous gouverner, les pédagogues comme moi[44] ? » Finkielkraut nuance ses accusations personnelles en 2008 contre Philippe Meirieu en le qualifiant d'« homme de dialogue »[45].

Évoquant en 2000 cette querelle « entre “pédagogues” et “antipédagogues” » qui dresse les constats de la « décomposition de l'enseignement » et débat sur l'« illusion pédagogiste », Philippe Petit de Marianne constate que ce « sacre de l'enfant-roi » voulu par Philippe Meirieu et les pédagogues a « littéralement contaminé la plupart des IUFM ainsi que la prose ministérielle »[46].

Gérard Molina, citant Philippe Meirieu[47], constate que celui-ci a changé de position et a effectué une autocritique, autocritique qu'il juge néanmoins dérisoire[48].

Philippe Meirieu a eu l'occasion de débattre à plusieurs reprises avec ses critiques et adversaires. Dans son édition du 2 septembre 2011, le journal Le Monde publie un entretien avec Marcel Gauchet sous le titre : « Contre l'idéologie des compétences, l'école doit apprendre à penser »[49]. Le 8 octobre 2016, il débat, dans l'émission Répliques d'Alain Finkielkraut, avec Robert Redeker, qui a publié un pamphlet où il est vigoureusement mis en cause dans une émission intitulée « La crise de l'école »[50].

Philippe Meirieu a, à l'opposé, été également critiqué par ceux qui lui reprochent d'avoir « revisité » les mots d'ordre de l'éducation nouvelle, remis en cause la non-directivité et les méthodes de travail libre par groupes (qui aboutissent, selon lui, si elles ne sont pas régulées pédagogiquement, à une partition des élèves en concepteurs, exécutants, chômeurs et gêneurs), ainsi que l'idéologie des compétences (qui lui paraît émietter les savoirs et faire l'impasse de l'intentionnalité des apprentissages) et l'exigence de « l'innovation à tout prix » (y compris dans le domaine du numérique)[réf. nécessaire] : il répond à ces attaques en se positionnant contre ce qu'il nomme le « naturalisme pédagogique » et dénonce, dans son livre La Riposte les « hyperpédagos », qui refusent toute contrainte en éducation. Les partisans des « Écoles Sudbury » ou « écoles démocratiques » lui reprochent aussi d'être le promoteur d'une « pédagogie verticale » qui « formate » selon eux l'enfant et ne lui apprend qu'à obéir. Ramïn Farhangi, auteur de l'ouvrage Pourquoi j'ai créé une école où les enfants font ce qu'ils veulent (Actes Sud, 2018), le considère comme un « fils spirituel d'Alain, un colon de l'enfance »[51]. Dans le même ordre d'idées, Philippe Meirieu ferraille contre les partisans systématiques des « écoles alternatives » et de « l'instruction en famille », comme Ramïn Farhangi, considérant que la finalité de l'école publique n'est pas seulement d'apprendre, mais aussi d'« apprendre ensemble »[52].

Engagement politique

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En 2009, les dirigeants d'Europe Écologie lui demandent de prendre la tête de leur liste dans la région Rhône-Alpes pour les élections régionales de 2010[53]. Meirieu, qui dit avoir longtemps soutenu le Parti socialiste et ne plus s'y reconnaître[53], accepte la proposition[53]. Le 7 novembre 2009, il devient tête de liste d'Europe-Écologie en Rhône-Alpes pour les élections régionales de mars 2010, après un vote des militants des Verts, réunis en assemblée générale à l'université Lyon II[54]. La liste qu'il conduit obtient 17,5 % des suffrages au premier tour des élections régionales de 2010 et se place en 3e position derrière le PS et l'UMP. Élu conseiller régional après la fusion des listes de gauche et leur victoire, il devient deuxième vice-président du conseil régional, délégué à la formation tout au long de la vie[55]. Il est en outre président délégué du Pôle Rhône-Alpes Orientation[56] et président de la "commission jeunesse" de l'Association des Régions de France[57]. Il est désormais membre d'Europe Écologie Les Verts.

Le 11 décembre 2010, il est élu à la tête du parlement (Conseil fédéral) d'Europe Écologie Les Verts[58].

À la suite d'un accord conclu en novembre 2011 entre le PS et EELV, il est désigné comme candidat du PS et du parti écologiste dans la première circonscription de Lyon aux élections législatives de 2012[59]. Ce choix lui vaut de nombreuses critiques, en particulier de la part de Gérard Collomb qui l'accuse de « terrorisme intellectuel » et le qualifie de « khmer vert »[60]. Le PRG Thierry Braillard, traditionnellement allié du PS, annonce maintenir sa candidature contre le candidat désigné par le PS et EELV[61], qu'il qualifie de « Perben vert »[62]. Sur le terrain, le logo PS aurait été placé sur le matériel de propagande de la liste non adoubée sans autorisation, et le Parti socialiste a donc envisagé de porter plainte[63]. Bénéficiant de seulement 18,36 % des voix et devancé par Thierry Braillard, Philippe Meirieu ne réalise pas le pourcentage de voix nécessaire pour se maintenir au second tour de l'élection[64]. Il a raconté la campagne électorale de ces élections législatives dans un livre numérique[65] publié par le quotidien Libération[66].

Dans l'entre-deux-tours des élections municipales de 2014, Philippe Meirieu se démarque du EELV local en soutenant la liste menée par Nathalie Perrin-Gilbert (avec qui il était en binôme aux législatives de 2012) sur le 1er arrondissement, et ce malgré une fusion des listes PS et EELV. Il explique son choix par un désaccord de fond avec les propositions du maire PS de Lyon, Gérard Collomb, reprochant à ses camarades d'EELV un accord « pour des places et non un projet politique »[réf. nécessaire].

Ouvrages

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  • Le Portrait-robot, Bayard Presse, 1983, 3 p.
    Publié dans le no 102 d'Astrapi le 15 janvier 1983, p. 9-11.
  • Itinéraire des pédagogies de groupe - Apprendre en groupe - 1, Lyon, Chronique sociale, 1ère édition 1984, 8ème édition 2010.
  • Outils pour apprendre en groupe - Apprendre en groupe - 2, Lyon, Chronique sociale, 1ère édition 1984, 8ème édition 2010.
  • L’École, mode d’emploi : des méthodes actives à la pédagogie différenciée, Paris, ESF éditeur,1ère édition 1985, 14ème édition 2004.
  • Apprendre... oui mais comment, Paris, ESF éditeur, collection Pédagogies, 1ère édition 1987, 25ème édition 2017.
  • Enseigner, scénario pour un métier nouveau, Paris, ESF éditeur, collection Pédagogies, 1ère édition 1989, 7ème édition 1995.
  • La Machine-école, entretiens avec Stéphanie le Bars journaliste au Monde, Gallimard, 1991. Rééd. poche coll. Folio “Le Monde actuel” en 2001 (ISBN 978-2070420490).
  • Le Choix d'éduquer, ESF éditeur, collection Pédagogies, 1991 (réédition en 2007).
  • L’Envers du tableau. Quelle pédagogie, pour quelle école ?, ESF éditeur, 1993.
  • La Pédagogie entre le dire et le faire, Paris, ESF éditeur, 1995.
  • L'École ou la guerre civile, avec Marc Guiraud, Plon, 1997.
  • Des enfants et des hommes, ESF éditeur, collection Pédagogies, 1999.
  • L'école et les parents, La grande explication, PLON, 2000.
  • Deux Voix pour une école, avec Xavier Darcos, Desclée de Brouwer, 2003.
  • Faire l'école, faire la classe, ESF éditeur.
  • Le monde n'est pas un jouet, Desclée de Brouwer, 2004, traduit en espagnol et en catalan.
  • Nous mettrons nos enfants à l'école publique, Paris, Éditions Mille et Une Nuits, 2005.
  • Lettre à un jeune professeur, Paris, ESF éditeur, 2005.
  • École, demandez le programme, Paris, ESF éditeur, 2006.
  • Une autre télévision est possible, Chronique sociale, 2007.
  • Pédagogie : le devoir de résister, Paris, ESF éditeur, 2007.
  • Frankenstein pédagogue, Paris, ESF éditeur, 2007.
  • L'éducation peut-elle être encore au cœur d'un projet de société ? (avec Pierre Frackowiak), Paris, éditions de l'Aube, 2008.
  • Lettre aux grandes personnes sur les enfants d'aujourd'hui, Paris, Éditions Rue du Monde, 2009.
  • Élever votre enfant de 6 à 12 ans avec Marcel Rufo, Christine Schilte, Pascale Leroy, Paris, Hachette Pratique, 2009.
  • Un pédagogue dans la Cité : conversation avec Luc Cédelle, Paris, Desclée de Brouwer, 2012.
  • Korczak : pour que vivent les enfants (illustrations de PEF), Paris, Rue du Monde, 2012.
  • Pédagogie : des lieux communs aux concepts clés, Paris, ESF éditeur, 2013.
  • Le plaisir d’apprendre avec E. Daviet, F. Dubet, B. Stiegler, & Collectif, Paris, Autrement, 2014.
  • C'est quoi apprendre ? avec Émile, édition de l'Aube, La Tour-d'Aigues, 2015.
  • Comment aider nos enfants à réussir, édition Bayard 2015
  • Éduquer après les attentats, Paris, ESF éditeur, 2016.
  • Nouvelle édition du Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire dirigée par Ferdinand Buisson, établie et présentée par Patrick Dubois et Philippe Meirieu, Paris, Robert Laffont, collection "Bouquins", 2017.
  • La Riposte - Écoles alternatives, neurosciences et bonnes vieilles méthodes : pour en finir avec les miroirs aux alouettes, Autrement, Paris, 2018 [résumé de l'ouvrage].
  • Ce que l'école peut encore pour la démocratie. Deux ou trois choses que je sais (peut-être) de l'éducation et de la pédagogie, Autrement, 2020.
  • Dictionnaire inattendu de pédagogie, Paris, ESF éditeur, 2021.
  • Grandir en humanité - Libres propos sur l'école et l'éducation (Dialogue avec Abdennour Bidar), Paris, Autrement, 2022.
  • Qui veut encore des professeurs ?, Paris, Éditions du Seuil, Collection Libelle, 2023.
  • Éducation : Rallumons les Lumières, Éditions de l'Aube, 2024.
  • Pédagogies et neurosciences. Du dialogue impossible à la complémentarité, avec Grégoire Bordt, Chronique Sociale, 2024.

Notes et références

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  1. professeur en sciences de l'éducation à l'université Lumière-Lyon 2 où il enseigne à l'Institut des sciences et pratiques d'éducation et de formation (ISPEF), cf. « le site de l'ISPEF »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  2. « Activités psychomotrices, apprentissages moteurs et dynamique socio-affective en EPS : les effets différentiels de quatre modalités relationnelles… », sur theses.fr (consulté le 8 mai 2023).
  3. Alain Auffray, « Philippe Meirieu, 49 ans. Ennemi des orthodoxies, il est devenu le pédagogue le plus écouté de nos gouvernants. L'ennemi des classes », 3 septembre 1998 (consulté le 8 janvier 2015).
  4. [PDF] meirieu.com.
  5. « Philippe Meirieu, l'école a son maître », La Croix,‎ 3 septembre 2010 (lire en ligne)
  6. a et b « Site de l'académie de Grenoble ».
  7. [PDF]« Leçons de pédagogues, de Pestalozzi à Freinet, Makarenko, Montessori… », entretien avec Philippe Meirieu ».
  8. « Expérimentation pédagogique du collège Saint-Louis de Lyon ».
  9. « Apprendre en groupe ? - Contribution à la recherche sur les pratiques de groupe… », sur univ-lyon2.fr (consulté le 8 mai 2023).
  10. Pédagogies
  11. « Site de l'ISPEF ».
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  32. Philippe Meirieu, 49 ans. Ennemi des orthodoxies, il est devenu le pédagogue le plus écouté de nos gouvernants. L'ennemi des classes. Alain Auffray, Libération, 3 septembre 1998
  33. La démocratie contre elle-même, Gallimard-TEL, 2002. 385 p..
  34. Philippe Meirieu, l'école a son maître Florence Couret, La Croix, 3 septembre 2010
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  37. Les politiques redécouvrent l'école, Natacha Polony, lefigaro.fr, 13/11/2009
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  40. Denis Kambouchner, Une école contre l'autre, Éd. PUF. 2000
  41. Philippe Meirieu, l'école a son maître. Denis Kambouchner, professeur de philosophie à Paris 1 : « Le dialogue avec lui mérite d'être poursuivi » Laurent Larcher, La Croix, 4 septembre 2010.
  42. Michéa (Jean-Claude), Le complexe d'Orphée : La Gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès, Climats, 2011 (ISBN 978-2-08-126047-4 et 2-08-126047-6).
  43. Philippe Meirieu, Un pédagogue dans la Cité, Paris, Desclée de Brouwer, 2012, 292 p. (ISBN 978-2-220-06400-0), p. 213
  44. « Adieu Finkielkraut », sur Le Monde, 8 mai 2000.
  45. « « Éducation : on revoit la copie » sur France 3. ».
  46. « Le maître doit-il abdiquer devant l'enfant-roi ? », Marianne, 29 mai au 4 juin 2000.
  47. « Les pédagogues, dont je fais partie, ont commis des erreurs. Il y a quinze ans, par exemple, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d'emploi d'appareils électroménagers plutôt que dans des textes littéraires. Parce que j'estimais que c'était plus proche d'eux. »
  48. « Refonder l’école ou accompagner sa dérive ? », L’Aventure humaine, « Oser enseigner », no 10/2000, mai 2000
  49. « Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser », Le Monde,‎ 2 septembre 2011 (lire en ligne).
  50. « La crise de l'école », sur franceculture.fr, 8 octobre 2016 (consulté le 2 octobre 2020).
  51. « Philippe Meirieu, votre « riposte » est un coup de poing dans le vide », sur Ramïn, 16 septembre 2018 (consulté le 2 octobre 2020).
  52. « Quelle autonomie pour les établissements scolaires dans l'Education national ? »
  53. a b et c Frédéric Crouzet, « Philippe Meirieu prêt à mener la liste Europe Écologie », in 20 minutes (édition de Lyon), jeudi 10 septembre 2009, p. 3
  54. « Les verts jouent l'ouverture », sur metrofrance.com, 8 novembre 2009 (consulté le 8 novembre 2009).
  55. « Le Président et l'exécutif », sur rhonealpes.fr (consulté le 2 octobre 2020).
  56. http://www.rhonealpes-orientation.org/le-prao/notre-organisation/notre-organisation-72872.kjsp?RH=LE-PRAO
  57. http://www.lyoncapitale.fr/journal/Autre-contenu/Breves/Meirieu-les-gens-qui-me-connaissent-vont-beaucoup-rire
  58. « Philippe Meirieu élu à la tête du parlement d'Europe écologie-Les Verts », Le Monde,‎ 11 décembre 2010 (lire en ligne).
  59. Philippe Meirieu : « Heureux d’être candidat à Lyon au nom des forces de gauche », entretien, LyonMag.com, 23 novembre 2011
  60. Gérard Collomb: « Je ne plierai pas devant les Khmers verts », 22 novembre 2011
  61. Thierry Braillard maintient le cap, 20minutes.fr, 14 décembre 2011
  62. http://www.lyoncapitale.fr/journal/Autre-contenu/Breves/Meirieu-un-Perben-Vert-pour-Giordano
  63. http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Politique/Legislatives-2012/Philippe-Meirieu-ou-le-fiasco-vert affaire du logo du PS
  64. Philippe Meirieu ou le fiasco vert, Paul Terra, Lyon Capitale.fr, 11 juin 2012
  65. e-book
  66. Libération

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Jean de Viguerie, Les Pédagogues, Paris, Le Cerf, 2011.

Articles connexes

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  • Europe Écologie Les Verts
  • Liste des conseillers régionaux du Rhône
  • Observatoire national de la lecture
  • Pédagogie

Liens externes

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  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Vie publique
  • « Site officiel de Philippe Meirieu; Histoire et actualité de la pédagogie »
  • Bibliographie de Philippe Meirieu chez ESF éditeur
  • « Meirieu, un pédagogue égaré en politique ? » par Claude Lelièvre, 2 février 2012
  • A contre-voie : Philippe Meirieu, un documentaire intimiste sur sa pensée et sa vie, (Cap Canal) - 2009
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A consulter en ligne

Affiche du document Enseigner : le devoir de transmettre, les moyens d'apprendre

Enseigner : le devoir de transmettre, les moyens d'apprendre

Philippe Meirieu

1h23min33

  • Éducation
En ces temps de crise de la filiation, quand le lien entre les générations est visiblement mis à mal, le maître, de tous côtés, est enjoint de "transmettre ". Et, effectivement, "transmettre" est bien le premier devoir de l'enseignant : l'enfant a, plus que jamais, besoin d'être introduit dans le monde, inscrit dans une histoire. Il ne peut grandir sans maîtriser les langages fondamentaux des hommes, sans intégrer les règles fondatrices de la socialité. Mais l'impératif de la transmission, quand il s'exaspère et perd de vue la spécificité de la relation éducative, peut conduire le maître au bord de l'abîme : dans l'alternative mortifère entre "la fabrication" et "la démission", entre le passage en force pour quelques-uns et l'exclusion des réfractaires.
C'est que l'éducation ne "fabrique" pas mais accompagne l'émergence d'une liberté. Dans ces conditions, la transmission ne peut céder à sa dérive "mécanique", elle doit échapper au conflit des volontés qui gangrène l'institution scolaire et engendre tensions et violences. L'École ne peut pas concevoir son rôle à la manière d'une "colonisation de l'intérieur". Mais, elle ne peut pas, non plus, renoncer à son projet de permettre l'accès de tous aux formes universelles de la culture.
Enseigner, dans ces conditions, est bien un de ces "métiers impossibles" décrit par Freud. Et, pourtant, c'est une activité quotidienne pour des millions de personnes dans le monde. Activité qui devient envisageable dès lors qu'elle est consciente des contradictions qui la traversent.
Accès libre
Affiche du document Aïe ! Mets-toi à ma place !

Aïe ! Mets-toi à ma place ! Cap infos primaire : Violence, en maternelle aussi ?

De Philippe Meirieu

1h00min01

  • Ateliers de création numérique
Selon Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, le flot d'images violentes diffusées à la télévision ne donne pas suffisamment d'espace aux tout-petits pour prendre du recul par rapport à ce qu'ils voient. Alors que dans une situation de violence scolaire, le jeune enfant peut s'identifier et se comporter soit en tant qu'agresseur, victime ou redresseur de torts, les images de télévision ne lui permettent pas de comprendre cette distinction. Leurs profils sont ainsi marqués de plus en plus tôt sans qu'ils aient forcément pu décoder l'ensemble de ces rôles. Serge Tisseron a ainsi effectué un travail de recherche proposant aux enfants de 3 à 5 ans d'occuper toutes les places d'un scénario violent. Ce documentaire s'appuie sur cette étude menée depuis plusieurs années. C'est dans l'école maternelle des Tables Claudiennes (Lyon 1er), que le réalisateur du film a choisi de reproduire cette expérience. Serge Tisseron rencontre les institutrices de l'école et travaille avec elles pour qu'elles s'approprient les résultats de la recherche, testent les activités entre elles, et les mettent enfin en oeuvre avec leurs élèves.   Ce film est encadré par une émission présentée par Philippe Meirieu, sur le thème : Violence : en maternelle aussi ? Contrairement à ce que l’on peut penser, les comportements violents ne sont pas réservés aux lycéens et collégiens. Ils existent aussi chez les tous jeunes enfants, à un âge où se tissent les premiers rapports entre pairs, et en collectivité. L'école maternelle est ainsi un des premiers lieux d'apprentissage de cette vie en citoyenneté Qu'est-ce qu'enfant de maternelle ? En quoi est-il nécessaire, dès cet âge-là, de se préoccuper des questions liées à la violence et aux comportements agressifs ? Comment le dispositif des jeux de rôles permet-il d'aborder ces questions ?.   Pour débattre autour de ces questions, Philippe Meirieu accueille : Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste et directeur de recherche à l'Université Paris X Nanterre, Sylvie Cébe, professeur de sciences de l'éducation à l'Université de Genève, Dominique Ginet, psychologue/clinicien, enseignant chercheur à l'Université Lyon II, et Philippe Clément, comédien et metteur en scène, directeur du théâtre de l'Iris, en tant qu'invité venu d'ailleurs.
1 crédit
Affiche du document Hiboux, choux, cailloux... l'élève à la découverte du vivant

Hiboux, choux, cailloux... l'élève à la découverte du vivant

De Sara Millot

1h00min01

  • Ateliers de création numérique
L'approche du vivant en classe s'étend à de multiples domaines, de la maternelle au CM2, englobant des dimensions aussi larges et diverses que le monde végétal, animal ou encore le corps humain. Construit autour de deux aspects du vivant, le végétal et l'animal, ce documentaire suit de manière précise les méthodes, les références et les pratiques expérimentées en classe à travers deux projets menés dans des écoles primaires. Le premier projet associe tous les élèves de l'école de Cotouvre, située dans la Loire, autour de la conception d'une fresque sur le monde marin. Ce projet, dont la finalité est artistique, oriente néanmoins tout au long de l'année les apprentissages scolaires, donnant l'occasion aux élèves de découvrir l'univers aquatique. Nous suivons les élèves lors d'une visite à l'Aquarium du Grand Lyon puis à leur retour en classe où un travail autour du texte et de l'image accompagne en parallèle la création et la conception d'un aquarium domestique, qui trouvera place au sein de l'école.   Le second projet est mené au sein de l'école de Chapoly, un établissement privé sous contrat situé à Tassin La Demi Lune, dont les pratiques s'inspirent de différents courants d'éducation nouvelle. Une des spécificités de cette école réside dans son espace extérieur, largement consacré à la culture d'un jardin pédagogique et à l'expérimentation des élèves. Un lieu devenu aussi depuis quelques années le lieu de résidence d'Amande, un lapin domestique… Le vivant dans la classe Ce film est encadré par une émission présentée par Philippe Meirieu, sur le thème : Le vivant dans la classe. En découvrant les animaux et végétaux dans le monde qui l'entoure, l'enfant fait l'apprentissage de ce qu'est le vivant au fur et à mesure de son développement. Cet apprentissage se fait également à l'école où l'on apporte à l'élève des éléments scientifiques, mais aussi symboliques pour l'aider à appréhender cette notion. Pourquoi introduire cette approche à l'école primaire ? Quelles pistes pédagogiques peut-on tracer autour de la curiosité naturelle des enfants envers le vivant ?   Pour débattre autour de ces questions, Philippe Meirieu accueille Michèle Dell'Angelo, professeur de Sciences et Vie de la Terre, formatrice à l'IUFM de Créteil et chercheur à l'INRP, Elvire Lorchel, exploitante agricole de la ferme pédagogique du Crouloup, Florence Landry, professeur des écoles en formation et Pascale Ceselli, responsable pédagogique du Jardin Zoologique de Lyon au Parc de la Tête d'Or, en tant qu'invitée venue d'ailleurs.   Un programme édité par CAP CANAL    
1 crédit
Affiche du document Êtes-vous en règle de trois ?

Êtes-vous en règle de trois ?

De Fanny Clément

1h00min01

  • Ateliers de création numérique
Elle avait depuis longtemps disparu des manuels et voici que, telle une formule magique échappée du "bon vieux temps", la règle de trois fait son retour dans les programmes de l'école primaire, au niveau CM1 et CM2. Nos parents et grands-parents s'en souviennent encore avec émotion et pourtant certains d'entre eux sont aujourd'hui bien incapables de s'en servir. Or, derrère cette fameuse et populaire règle de trois, c'est un pan essentiel de l'enseignement des mathématiques qui est en jeu : celui de la proportionnalité, présente dans un bon nombre de problèmes de la vie courante comme les échanges de monnaie, les recettes de cuisine, les prix, les pourcentages, les échelles, les agrandissements... Jusqu'alors, comment la proportionnalité était abordée à l'école élémentaire ? Pourquoi la règle de trois avait-elle justement été abandonnée au profit d'autres méthodes ? Sa réintroduction va-t-elle révolutionner l'enseignement de la proportionnalité?Comment les enseignants vont-ils réagir et s'adapter aux nouvelles instructions officielles Pour répondre à ces questions, ce documentaire donne la parole à Roland Charnay, ancien formateur et auteur de manuels de mathématiques pour le primaire, qui, avant tout, revient sur l'histoire de l'enseignement de la proportionnalité et montre comment ce dernier a évolué avec les transformations de l'école et de la société.Ce programme est encadré par une émission animée par Philippe Meirieu, et conscrée au thème : "Apprendre les mathématiques à l'école primaire".Pour certains, l'enseignement des mathématiques fait partie des mauvais souvenirs d'école, pour d'autres, elles ont été très vite une forme d'activités ludiques;Quels sont les enjeux de l'apprentissage des mathématiques en primaire ? Pourquoi cette discipline inquiète-t-elle tant ? Les mathématiques, est-ce une discipline "utilitaire" ? Comment susciter le désir de faire des mathématiques ? Les mathématiques ne sont-elles pas aussi un outil pour éduquer à la citoyenneté ?Pour débattre autour de ces questions, Philippe Meirieu accueille :Denis Guedj, mathématicien et écrivain de nombreux ouvrages mettant en scène les mathématiques,Thierry Dias, formateur et chercheur en didactique des mathématiques,Sylvie Maternn, enseignante stagiaire en formation,et Carla Frison, danseuse et chorégraphe en tant qu'invitée venu d'ailleurs. Un programme édité par CAP CANAL
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Affiche du document Eduquer à l'image, Fiction ou réalité?

Eduquer à l'image, Fiction ou réalité?

De Alain Brochot

1h00min00

  • Ateliers de création numérique
De nombreux parents et pédagogues s'inquiètent de la place de plus en plus grande prise par les images dans notre société. Ils craignent que les enfants perdent le contact avec la réalité face à la diffusion massive de ces images de la part des médias. Face à cette invasion médiatique, "l'éducation à l'image" est peut-être une des solutions. Comprendre, analyser ou fabriquer des images afin que nos enfants développent leur sens critique, ne pas les laisser ingurgiter "bêtement " ce qu'on leur donne à voir mais au contraire, les inciter à se forger leurs propres opinions, leur donner des "outils" afin qu'ils puissent s'interroger et devenir ainsi plus responsables.   Comment éduquer nos enfants à l'image ? Comment travailler en classe autour de cette notion ? Ce documentaire est un exercice de style, un faux "journal télévisé", une mise en scène qui nous aide à comprendre à quel point l'image peut être manipulée. Nous découvrons dans ce faux journal un faux présentateur qui lance des séquences de faux reportages nous faisant découvrir des initiatives pédagogiques autour de l'éducation à l'image.   Ce film est encadré par une émission présentée par Philippe Meirieu, consacrée à la thématique : L'image et l'école.   Télévision, photo, vidéo, internet, cinéma, magazine, publicité, aujourd'hui plus que jamais les images sont omniprésentes et ont envahi le quotidien des familles et des élèves. Quel rôle l'école peut-elle jouer pour aider les enfants à appréhender ce flot d'informations ? Que disent les programmes à ce sujet ? Comment travailler en classe pour permettre aux enfants de comprendre le statut des images ? Pour débattre autour de ces questions, Philippe Meirieu accueille Elisabeth Baton-Hervé, chargée des médias à l'UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) et co-présidente du CIEM (Collectif Interassociatif Enfance et Médias), Evald Maillet, enseignant chercheur à l'IUFM de Clermont-Ferrand, Isabelle Lorenzo, enseignante détachée en renfort sur le Réseau Réussite Scolaire du 1er arrondissement de Lyon et Muriel Florin, journaliste au Progrès de Lyon, en tant qu'invitée de venue d'ailleurs.   Un programme édité par CAP CANAL.
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Affiche du document Je suis puni ?

Je suis puni ?

De Anita Spagnoli

1h00min00

  • Ateliers de création numérique
Les établissements scolaires sont en première ligne face aux montées de la violence qui caractérise nos sociétés. On ne compte plus, en effet, les reportages ou témoignages nous expliquant combien l'indiscipline devient caractérisée et endémique dans les classes. Quand bien même… Certains enseignants cherchent sans cesse de nouvelles manières de répondre aux problématiques de l'école d'aujourd'hui. Leur préoccupation n'est pas de savoir s'ils doivent sanctionner ou non, mais plutôt de comprendre quelles sont les conditions requises pour que la sanction, dans le processus éducatif, participe à la responsabilisation des élèves. La discipline scolaire se définit à partir de règles élaborées pour l'école ou pour la classe dans le règlement intérieur, mais aussi parfois sous forme de règles de vies propre à la classe. Au fil d'un retour historique et du témoignage d'anciens élèves et enseignants, d'enfants et d'un parent d'élève, nous suivons ainsi le travail de vie quotidienne effectué dans deux écoles se trouvant en zone réputée "difficile", à Vaulx-en-Velin. Le film est encadré par une émission présentée par Philippe Meirieu, consacrée à la thématique : Sanctions et discipline à l'école primaire. Maintenir l'ordre dans la classe est souvent difficile pour les enseignants. La question de la discipline et des sanctions est une vieille question qui se pose à nouveau... Une certaine idée de l'autorité du maître autrefois incontestée et aujourd'hui remise en cause... Dès lors, comment sanctionner l'indiscipline des élèves sans les exclure de la vie de la classe ? Quelles sont les conditions pour qu'une sanction soit éducative ? Quelle relation entre la question de la discipline et celle de l'enseignement ? Faut-il séparer socialisation et instruction ? Pour débattre autour de ces questions, Philippe Meirieu accueille Eirick Prairat, professeur en Sciences de l'Éducation à l'Université Nancy 2 et spécialiste de la question des sanctions, Gérard Guillot, philosophe et formateur d'enseignants, Catherine Hurtig-Delattre, professeur des écoles et coordinatrice d'un réseau de réussite scolaire, et Marie Lacroix, magistrat chargée des affaires familiales, en tant qu'invitée venue d'ailleurs. Un programme édité par CAP CANAL.
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Affiche du document La tête dans les étoiles

La tête dans les étoiles Cap Infos primaires : Sciences et techniques

De Arnaud Bitschy

1h00min01

  • Ateliers de création numérique
L'astronomie, science étudiant les corps célestes, est considérée comme une des sciences les plus anciennes de l'humanité. Vu les préoccupations métaphysiques évidentes auxquelles nous renvoie cette discipline, l'astronomie se révèle intéressante pour petits et grands… Nous suivons dans ce documentaire trois initiatives mises en place par différentes écoles primaires autour du thème de l'astronomie qui nous expliquent comment elle peut servir de base à des travaux disciplinaires variés et transversaux. Depuis le début de l'année scolaire, deux enseignantes à l'école maternelle "Les Dauphins" (Crémieu) préparent leurs élèves en classe de grande section à une sortie au Planétarium de Vaulx-en-Velin. À l'aide de travaux de lecture ou encore de sciences, elles ont cherché à amener chez les enfants quelques notions essentielles comme l'espace ou les planètes. Le but de la visite est de permettre aux enfants de se représenter, concrètement et dans l'espace, des notions qu'ils ont abordées durant toute l'année.   Ce film est encadré par deux débats animés par Philippe Meirieu sur le thème : L'enfant dans l'univers.    La voûte céleste passionne les hommes depuis les temps les plus anciens. Elle représente pour nous l'immensité, le mystère, l'inconnu. À l'école primaire, l'enfant apprend à se situer dans le monde et, par extension, à se situer dans l'univers… En quoi l'astronomie peut permettre de travailler sur cette question ? L'astronomie existe-t-elle encore dans les programmes scolaires ? Qu'apprend-on par son étude ? Vers quelles connaissances dans d'autres disciplines peut-elle mener ?   Pour débattre autour de ces questions, Philippe Meirieu accueille Isabelle Vauglin, astronome au Centre de Recherche Astronomique de Lyon et responsable du service de diffusion des connaissances, Georges Paturel, astronome émérite à l'Observatoire National de Lyon et président du Comité de liaison enseignants-astronomes, Dominique Gillet, inspectrice de l'Education Nationale et Jean-Louis Musy, libraire à la "Librairie Expérience", en tant qu'invité venu d'ailleurs.   Un programme édité par CAP CANAL.
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Affiche du document Au coeur de la Cité

Au coeur de la Cité

De Anne Guicherd

1h00min01

  • Ateliers de création numérique
Lyon, classée au patrimoine mondial de l'humanité, s'est dotée d'un dispositif destiné aux jeunes élèves de la ville. Le projet "Le patrimoine et moi", mis en place par la Ville et l'Education Nationale il y a maintenant trois ans, permet aux enfants de découvrir le quartier autour de l'école et plus largement la ville, à travers l'architecture, le commerce, la grande ou la petite histoire. Des lieux de mémoire, musées ou lieux d'archives, sont partenaires du projet et des intervenants spécialisés encadrent des ateliers plastiques, culinaires ou botaniques. Au cours de ces trois années, un réseau de professionnels et d'institutions s'est donc créé autour de ce programme. Ce documentaire suit le travail de deux écoles primaires travaillant autour de ce thème et toutes deux en Réseau d'Education Prioritaire.   Le film est entouré de deux séquences animées par Philippe Meyrieu, autour du thème :   Mon patrimoine et moi.   La ville, lieu de concrétisation du savoir des hommes, est un lieu complexe se trouvant à l'intersection de l'espace et du temps. Pour l'élève, il s'agit à la fois de se situer dans le monde extérieur qui l'entoure, mais aussi de se situer dans l'Histoire des Hommes, face aux traces qu'ils ont laissées. Ces deux dimensions sont donc au cœur de l'éducation au patrimoine. Pourquoi la découverte du patrimoine est-elle si importante pour les enfants ? Quels enjeux se tissent entre patrimoine et éducation à la citoyenneté ? Quelles sont les articulations possibles avec les programmes de l'école primaire?   Pour débattre autour de ces questions, Philippe Meirieu accueille Francine Best, ex-directrice de l'INRP, Simone Blazy, directrice du Musée Gadagne, Gilles Boyer, professeur d'histoire et formateur à l'IUFM de l'Académie de Lyon, et Jean-Luc Chavent, "conteur de rue" en tant qu'invité venu d'ailleurs. Un programme édité par CAP CANAL.
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