Catalogue - page 9

Affiche du document Sahraouis, la république des sables

Sahraouis, la république des sables

De Jean-Francois Mazaux

28min07

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Nature et Découvertes
C'est en 1987, sur la proposition d'un groupe d'avocats de retour d'une mission humanitaire dans les campements sahraouis de la région de Tindouf, que je me suis intéressé au sujet, alors à peine évoqué par les médias français. La rédaction de FR3 national était partante pour produire le reportage. Quinze jours avant mon départ pour un voyage de repérages, on me fait savoir que le projet est rejeté par la chaîne à un niveau supérieur, à savoir la direction générale. A la même époque, Danielle Mitterrand est contrainte, par pressions diplomatiques, d'annuler son voyage à Tindouf, programmé avec son association France Libertés. Quelques années plus tard, Gilles Perrault publiera « Notre ami le Roi » qui dénoncera l'influence exagérée du régime marocain sur la diplomatie française, concernant notamment la question sahraouie. C'est dans ce contexte que j'ai décidé de partir quand même, équipé d'une petite caméra vidéo 8 et avec le soutien logistique de l'Association ISSO (Images et Sons pour le Sahara Occidental). J'ai refusé de couvrir le front militaire - les images de guerre sont toujours les mêmes - et demandé à filmer la vie quotidienne dans les campements où j'ai été logé sous une tente familiale. Le film est le résultat de cette démarche. Il a été diffusé en France, dans les années 90, sous forme de cassettes et de projections-débats, par l'AFASPA (Association Française d'Amitié et de Solidarité avec les Peuples d'Afrique).
1 crédit
Affiche du document Le dernier discours de Janos Kadar

Le dernier discours de Janos Kadar Kádár János utolsó beszéde

De Andras Solyom

50min00

  • Faits de société
  • Histoire
Le 12 avril 1989, à la surprise de tout le monde, János Kádár, président du MSZMP (parti socialiste ouvrier hongrois) âgé de 77 et malade depuis un an, est apparu à la réunion du Comité central du parti. Revendiquant le droit au "dernier mot", il insista pour prendre la parole et faire une déclaration concernant l'entretien qu'il avait eu à Moscou en 1956 (dont il n'avait jamais parlé auparavant) au sujet de la condamnation et de l'exécution d'Imre Nagy. Malgré ses intentions, perturbé par les souvenirs de la période 1956-1989 et les événements de 1989, il n'a pas pu être clair dans son discours. En quête d'une impossible justification, János Kádár tente vainement d'échapper à ses responsabilités et d'évincer son sentiment de culpabilité. Le devoir de ses référer aux réformes communistes, aux anciens communistes, aux anciens révolutionnaires de 1956, aux Russes et à la nouvelle génération réformiste, submerge l'homme frustré par les émotions et par les tensions engendrées par la chute du Rideau de fer. Riche en images d'archives, ce film révèle les extraits déterminants du discours original. Pour comprendre ces phrases difficilement formulées, Mihály Kornis (auteur du film) fait une présentation de l'homme János Kádár, et analyse le discours dans le contexte des événements de 1956 et 1989.   Sous-titres incrustés.
1 crédit

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son