VHS Kahloucha
- 2006
- 1h13min
- Documentaire
- arabe
- sous-titres : français
Pour regarder votre film sur un téleviseur avec ChromeCast ou une AppleTV, consultez le mode d'emploi pour TV
Résumé
Nejib Belkadhi suit le tournage d'un film amateur qui est l'œuvre de Moncef Kahloucha, peintre en bâtiment tunisien et fan des films d’Alain Delon et de Clint Eastwood, qui produit en amateur et sort en VHS des remakes loufoques de classiques du cinéma dans lequel il joue le rôle principal aux côtés des habitants du quartier populaire de Kazmet à Sousse.
Il produit ses films, de A à Z, et les tournages sont l'occasion pour les habitants désargentés de son quartier d'échapper à leur quotidien morose et de vivre des instants intenses, de la préparation jusqu'à la projection dans le café du coin.
Tarzan des Arabes, film dont le tournage constitue la trame du documentaire, remporte un vif succès à Sousse.
L'avis des bibliothèques
Mots-clés

Autres infos
- Genre
- Editeur / Distributeur
- Propaganda Production
- Pays
-
- Tunisie
- Année
- 2006
- Distinctions
2007 :
Festival International de Dubaï :
Mohr D’or
Festival de Sundance :
Sélection officielle
2006 :
Festival International FIDMarseille :
Prix des Médiathèques
Le Jury du prix des Médiathèques 2006 était composé des médiathèques de :
Chartres (Béatrice Barget, Présidente du Jury), Rennes (Karine Billy), Chaumont (Benoît Garnier),
Chevilly-Larue (David Sandoz), et de la BDP des Bouches du Rhône (Françoise Sudre)
Sélection Images en Bibliothèques
- Critiques
Moncef Kahloucha gagne sa vie comme peintre en bâtiment. Mais ses activités sont loin de s’arrêter à couvrir les murs de blanc. Il y projette surtout bien des couleurs. Car Moncef Kahloucha est cinéaste à ses heures, mais aussi acteur, décorateur, producteur, graphiste, distributeur, exploitant, etc.
Films de gangsters, remake pittoresque de Tarzan intitulé « Tarzan des arabes » tous les genres sont sollicités, au même titre que ses voisins et amis, leur maison et leur mobilier, enrégimentés pour la cause. Toujours tournés dans son village avec les moyens du bord, les films sont projetés, le montage achevé, aux spectateurs du cru avant que les cassettes ne circulent jusque dans les chambres des exilés, hilares de reconnaître leurs familiers sous divers accoutrements.
Si dans ce premier film, Néjib Belkadhi rend hommage à la passion du cinéma, il célèbre surtout l’énergie dont une population a décidé de s’enrichir, refusant par le rêve, l’astuce et la joie, l’oppression de la misère.
Jean-Pierre Rehm
- Catégorie
-
Long-métrage
- Niveau scolaire
-
Collège / 4é-3é