Plastic and glass

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  • sans dialogues
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Résumé

Dans une usine de recyclage dans le nord de la France, les ouvriers se rejoignent pour chanter en choeur, et même les camions les rejoignent et en font presque un ballet. Du fonctionnement des machines prodigieuses jusqu'au travail manuel de triage, le film montre le processus de recyclage et le bruit qui accompagne le travail devient une cadence. Le son de l'usine devient un rythme constant et un chauffeur de camion commence à chanter une chanson pour son amoureuse. Il veut bâtir une île avec les objets retrouvés, où ils pourront être ensemble.

 

L'avis des bibliothèques

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Autres infos

Genre
Editeur / Distributeur
Le Fresnoy
Pays
  • France
  • Pays-Bas
Année
2009
Distinctions

2009  : 

16th festival  Mediaschool, diploma of merit, Pologne, pour la vidéo " Plastic and glass "

Festival "Filmer le travail" (Poitiers) : Sélection officielle

Festival 1ers plans (Angers) : Sélection officielle

Festival International du Court-Métrage (Clermont-Ferrand) : Sélection officielle

Critiques

Plastic and Glass de Tessa Joosse :


On pourrait dire de Plastic and Glass que c’est un documentaire enchanté, un drôle d’objet où le rythme produit par les sons d’une usine de tri sélectif forme peu à peu l’air d’une chanson dont le refrain entêtant et joyeux donne son titre au film. On avait jadis assisté à un phénomène semblable dans une séquence de Dancer in the Dark de Lars von Trier.

Là, des sons hydrauliques entraînaient l’héroïne du film dans le chant et la danse. Mais ici, il ne s’agit pas de décoller d’une réalité tragique et glauque par les moyens conséquents de la comédie musicale. Plastic and Glass est tout en légèreté et la musique émane de l’usine elle-même, des objets mécaniques aussi bien que des gestes de ceux qui y travaillent – elle ne s’en échappe pas, elle en sourd littéralement.


Mais le caractère simple, naturel de Plastic and Glass n’en fait cependant pas qu’une ode sympathique aux métamorphoses à venir des objets triés, voire pire, une apologie naïve du travail à la chaîne. L’impression que laisse le film est profonde et tient à son sens du détail, à son écoute et à sa charge métaphorique. À son mi-temps, la chanson surgit et prend corps à travers les travailleurs de l’usine.

Et ce qui est remarquable, c’est que chacun d’entre eux existe. De l’ensemble qu’ils forment et malgré le côté mécanique de leur tâche, se détachent des visages, des attitudes et des voix singulières.
Plastic and Glass nous transporte ailleurs que dans l’usine où nous sommes, nous fait voir ce qu’on ne voit pas en général, le mouvement d’un bleu de travail qui accompagne les gestes de celui qui le porte, et par les vertus du chant, même fredonné, fait affleurer à la surface d’un visage l’état d’âme de ceux qui sont à la tâche.

Il y a, en effet, quelque chose de grave dans la déflation joyeuse de l’euphorie industrielle que met en œuvre le film. Les paroles de la chanson résonnent comme une promesse, au futur de l’indicatif, d’un monde où tout se recycle, postlude à la frénésie productive d’une ère révolue où le progrès se confondait avec la génération exponentielle d’objets et d’emballages.


Plastic and Glass ne serait-il pas notre Chant du styrène actuel ? Car cette fois, comme l’indique, en silence, le dernier plan du film où la porte de l’usine encadre un paysage suburbain, la nature nous observe et se rappelle à nous.
François Bonenfant (BREF)

 

Catégorie
Court-métrage
Niveau scolaire
Collège / 4é-3é
Récompenses
Festivals Internationaux et Prix divers
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