Benedetta
- Comédienne : Virginie Efira
- Daphne Patakia
- 2021
- 2h13min
- Biopic • Drame • Historique
- français
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Résumé
Au XVIIème siècle, alors que la peste se propage en Italie, la très jeune Benedetta Carlini rejoint le couvent de Pescia en Toscane. Dès son plus jeune âge, Benedetta est capable de faire des miracles et sa présence au sein de sa nouvelle communauté va changer bien des choses dans la vie des soeurs.
L'avis des bibliothèques

Autres infos
- Editeur / Distributeur
- Pathé Films
- Pays
-
- Belgique
- France
- Pays-Bas
- Année
- 2021
- Sortie cinéma
- 09/07/2021
- Sortie VOD
- 17/11/2021
- Casting
-
- Virginie Efira - Comédienne
- Daphne Patakia - Comédienne
- Olivier Rabourdin - Comédien
- Charlotte Rampling - Comédienne
- Paul Verhoeven - Réalisateur
- Lambert Wilson - Comédien
- Louise Chevillotte - Comédienne
- Clotilde Courau - Comédienne
- Hervé Pierre - Comédien
- Paul Verhoeven - Scénariste
- David Birke - Scénariste
- Anne Dudley - Compositeur
- Distinctions
2022
César : Nommé pour le César de la meilleure actrice (Virginie Efira)
2021
Festival de Cannes : Compétition
- Critiques
Paul Verhoeven ne pouvait le prévoir, mais il donne avec ce film le coup d’envoi d’un retour de l’énergie vitale à l’écran dans ce qu’elle a de plus débordant : l’épique et le spectaculaire talonnés par l’intime, le film historique ponctué de dictions contemporaines, le jeu d’acteur dynamité par l’hystérie, le «charnel» porté jusqu’au sanguinolent – le tout traversé par un humour qui ne s’excuse jamais. Cahiers du Cinéma
Ce qu'il y a de plus beau, dans Benedetta, c'est que Verhoeven abolit net les frontières entre corps et esprit, transcendances sexuelle et religieuse - autant de frontières du christianisme dogmatique. La Septième Obsession
Un morceau de cinéma purement verhoevenien, enchevêtrant les thématiques jusqu'à aboutir à un ensemble tellement iconoclaste qu'il fera grincer les dents de tout le monde... y compris ceux qui aiment se croire iconoclastes. Mad Movies
Ce mélange de visions fantastiques sulpiciennes et de scènes érotiques donne au film un air délicieux de cinéma bis italien touché par des aspirations mystiques, bravant le risque du kitsch pour atteindre au sublime. Positif
Benedetta n’est donc pas forcément un grand film de mise en scène, mais ce qu’il orchestre de rapports de force entre les femmes elles-mêmes et au sein de la hiérarchie cléricale est fascinant. CinemaTeaser
Projet décidément étonnant, et déstabilisant, que celui de Verhoeven, qui consiste à inoculer à travers un spectacle parfois informe la fièvre de la croyance. Critikat.com
Dans cette œuvre, et même si c’est bien Virginie Efira qui incarne avec talent le rôle-titre, le cinéaste signe un portrait féminin multicéphale et plurigénérationnel, dont la découverte résonne avec une acuité accrue. L'Humanité
Le cinéaste néerlandais met en scène une Virginie Efira époustouflante dans le rôle d’une bonne sœur saphique au XVIIe siècle. Le Monde
Une délectable satire du pouvoir, doublée d’un portrait de femme comme il les aime : possédée et manipulatrice, l’ambiguë Benedetta triomphe du patriarcat délétère en se montrant encore plus perverse. Le Nouvel Observateur
Un peu long par moments, pas toujours accessible, « Benedetta » n’en est pas moins un grand film, porté par une Virginie Efira qui livre un prestation impressionnante. Le Parisien
Imaginez un film de Paul Verhoeven qui s’appuierait sur les conquêtes définitives de Elle (2016), le cruel retournement que celui-ci imprimait aux formes exsangues, télévisuelles, d’un Cinéma-Français squatté puis écrabouillé comme coquille vide, pour retourner et redescendre vers les bas-fonds baroques de Showgirls (1995) ou de la Chair et le Sang (1985), grands spectacles du corps sous le règne de la structure. Libération
C’est une excellente histoire, dans un registre historique et romanesque à la Black Book, que Verhoeven raconte dans un crescendo assez maîtrisé, servi par des comédiens en grande forme. Première
Malgré l’emphase et les outrances kitsch de Benedetta qui renvoient aux premières amours surréalistes de Paul Verhoeven et à son pedigree de vieux punk, le film frappe par son audace et par son alliance de noirceur et d’humour noir. Marianne
Le film enchaîne les épisodes à une vitesse étourdissante. Entre des scènes d’imprécation et de flagellation, le passage d’une comète dans un ciel violet et un suicide, un bûcher dressé et une résurrection, la fiction est riche de rebondissements. Télérama
- Catégorie
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Long-métrage
- Récompenses
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Festivals Internationaux et Prix divers
