Enquête sur le cinéma français

11 entretiens

  • français
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Résumé

Cette série documentaire propose des entretiens avec des réalisateurs français.

L'avis des bibliothèques

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Titre original / Sous-titre
11 entretiens
Genre
Editeur / Distributeur
L'œil du témoin
Pays
  • France
Année
2013
Sortie VOD
20/04/2016
Catégorie
Court-métrage
Niveau scolaire
Collège / 4é-3é
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Les épisodes

Affiche du document Enquête sur le cinéma français

Enquête sur le cinéma français Jean-Louis Bertuccelli : La malédiction de l'imprécateur

Jean-Louis Bertuccelli

29min16

  • Cinéma
  • Documentaire
  • Documentaires
L’entretien inachevé. Contacté à l’occasion de la sortie de la bande originale du film composée par Richard Rodney Bennett chez l’éditeur «Music box record », Jean-Louis Bertuccelli nous avait accueilli dans sa caverne, une ancienne mercerie qu’il avait acquis dans les années 70 et qui lui servait de siège social et de sanctuaire idéal pour se ressourcer et se protéger. Au milieu d’objets divers, souvenirs de vacances et de tournage, le réalisateur assis sur l’ancien fauteuil du salon de coiffure de son père, nous avait écouté, à la fois amusé et flatté par notre entreprise. Consacrer un documentaire sur sa carrière et plus particulièrement sur ce film qui, pour des raisons diverses, n’avait jamais fait l’objet d’une sortie dvd, «L’imprécateur», pour ne pas le nommer. Si le film avait connu une rare diffusion à la télé et une sortie confidentielle dans les vidéo-clubs, il avait disparu de la circulation depuis belle lurette. Quant au roman, il n’avait jamais fait partie d’un fond de librairie. Plus récemment, «L’imprécateur» avait fait l’objet d’une projection au festival de Paris en présence de son réalisateur, soit presque trente ans plus tard. Finalement, la seule preuve de l’existence de ce film était entre nos mains, c’était ce CD. Comment expliquer cette disparition doublée de cette exclusion ?
1 crédit
Affiche du document Enquête sur le cinéma français

Enquête sur le cinéma français Luc Béraud : Les vertiges de la création

Jean-François Stévenin

58min44

  • Cinéma
  • Documentaire
  • Documentaires
De l’écrivain en câle sèche. Quand on cite Luc Béraud, c’est forcément l’affilier à son travail de scénariste pour Claude Miller. A l’égal du tandem Tavernier-Aurenche, le duo Miller/Béraud a, en effet, apporté leur contribution à un renouveau du cinéma d’auteur français. Enfants de la nouvelle vague, ils n’avaient pas hésité à parler de sujets tabous, tel que l’homosexualité refoulée avec « La meilleure façon de marcher » ou la panne créative avec « La tortue sur le dos ». L’acte d’écriture au cinéma étant guère représenté sur le grand écran, peu spectaculaire il est vrai, Luc Béraud relève néanmoins ce défi en 1978 avec cette œuvre qui sera son premier film en tant que réalisateur. Son appartement parisien, en plein cœur du 15ème, lui servira de laboratoire pour cette expérience. L’extrait du documentaire « Les vertiges de la création » se concentre plus précisément sur cet exercice périlleux qu’à été la représentation de la panne littéraire à l’écran. Découpé en quatre modules, ce documentaire retrace la naissance du film, le choix de son comédien principal, Jean-François Stévenin, dans le rôle de Paul Neveu, ce romancier en quête de la phrase juste. La première partie du film, plus concentrée sur le rituel routinier de la séance d’écriture, y est décortiquée à l’extrème. Luc Béraud avait déjà évoqué cette difficulté d’écrire avec le court-métrage, « La poule », où une romancière renonce à son art pour devenir une femme au foyer. Luc Béraud est un lecteur avant tout. Nourri aux œuvres de Blanchot, Leiris ou Bataille, ces influences littéraires vont lui servir d’inspiration. Luc Béraud reste, à ce jour, le seul cinéaste qui a réussi à filmer le processus créatif sans tomber dans la caricature de l’éternelle posture de l’écrivain devant sa machine à écrire.
1 crédit
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Enquête sur le cinéma français Nicolas Ribowski : La petite criminelle

De Roland-Jean Charnat

35min22

  • Cinéma
  • Documentaire
  • Documentaires
De l’importance d’avoir un très bon alibi. Assistant pour Jacques Tati ou pour Alain Cavalier, Nicolas Ribowski se destine à une carrière de réalisateur pour la télévision, de « Médecins de nuit » aux grands entretiens d’écrivains présentés par Bernard Pivot, il fut l’un de ses brillants artisans de l’âge d’or de la télévision au même titre qu’un Maurice Dugowson avec « Droit de réponse » animé Michel Polac. Mais il serait terriblement réducteur de le cantonner à ce rôle-là car en 1981, Nicolas Ribowski réalise « Une affaire d’hommes » et quel film de cinéma ! Malgré une concurrence avec le « Diva » de Beineix qui bouscule les règles du genre, la pub fait son entrée remarquée dans le petit monde du cinéma français, chic et en toc ; Ribowski, lui, va jouer la carte de la sobriété et nous livrer ce polar manipulateur digne d’un film de David Mamet. D’ailleurs, c’est lors d’un enregistrement de l’émission « Ah vous écrivez ! » qu’il va justement faire la connaisance de Georges Conchon, romancier et scénariste, qui compte à son actif des succès tels que « Le sucre » ou « L’état sauvage » adaptés au cinéma par Jacques Rouffio et Francis Girod avec la réussite que l’on sait. Les deux hommes partagent la même passion pour le vélo et la littérature. Ils vont donc s’atteler à un scénario qui tient à la fois d’un mécanisme d’horlogerie suisse que de la fable à la « Bouvard et Pécuchet » en passant par un portrait d’hommes que n’aurait pas renié un Claude Sautet. Dans le rôle du promoteur immobilier, Louis Faguet, soupçonné du meurtre de sa femme, Jean-Louis Trintignant y livre une performance tout en nuances, coupable ou non coupable, à chacun de délivrer son propre verdict ; Claude Brasseur, le commissaire divisionnaire Servolles, pugnace et râleur, tout en intériorité, connaît avec ce film le sommet de sa carrière d’acteur. Après ce personnage de flic blessé, il enchaîne l’année suivante avec son plus beau personnage, celui de ce comédien raté en quête de rédemption dans « Josepha » de Christopher Frank. Tout au long de ce webdoc, Nicolas Ribowski se prête au jeu de la reconstitution de son film devant l’hippodrome de Longchamp, et plus précisément autour de « la fameuse boucle » qui sert de piste d’entrainement à ces coureurs cyclistes du dimanche. Il va décliner les différentes étapes de ce film, d’abord avec « les traces » qui fait référence à la clé principale de l’énigme et véritable leitmotiv, puis devant le moulin de Lonchamp pour nous parler de l’alibi de Faguet, « le virage », étape cruciale avant le sprint final et enfin, « l’arrivée » justement où la confrontation entre les deux hommes y est spectaculaire. En parallèle, Nicolas Ribowski va évoquer son amitié avec Georges Conchon et se confier sur ses impressions de tournage avec une franchise désarmante.
1 crédit
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Enquête sur le cinéma français Edouard Niermans : Une certaine forme de résistance

Edouard Niermans

49min45

  • Cinéma
  • Documentaire
  • Documentaires
  • Histoire
De ce sentiment d’être né à part. Avant d’être réalisateur, Edouard Niermans s’est exercé à l’école de la bourlingue : professeur de deltaplane, guide de pêche, journaliste, coursier, comédien, et bien d’autres vies encore. Après un bref passage à l’Hidec en 1968, Edouard Niermans récupère un peu de pellicule pour réaliser un court-métrage intitulé « La syncope », puis il enchaîne en 1983, avec « Anthracite », ce premier film dont il est question dans ce documentaire. Edouard Niermans va nous conter la genèse du film, aussi bien l’étape de l’écriture que la recherche des comédiens ; ce film n’est pas forcément un récit autobiographique, il est né à partir de souvenirs douloureux de pensionnat où Edouard Niermans se sentait déjà exclu dans ce vivier humain. Car tel est le vrai sujet du film, ce sentiment qu’on a en soi, d’être à part, au milieu des autres.
Inspiré de films comme « Zéro de conduite ou « Les disparus de Saint-Agile », le film n’en porte pas moins une patte très personnelle. Le titre du film tient sa source de la célèbre bande dessinée animalière de Marcherot, « Chlorophylle ». Anthracite étant le chef des rats et l’ennemi juré de Chlorophylle, le lérot qui a fait les beaux jours du journal Tintin dans les années 60.
Le film bénéficie d’un casting quatre étoiles, avec Bruno Cremer et Jean Bouise, en fêlons comploteurs. Dans le rôle du père Godard, Edouard Niermans fait appel au presque débutant Jean-Pol Dubois qui va littéralement se consumer dans cette composition unique d’un prêtre qui résiste.
Le comédien Jean-Pol Dubois se remémore cette première expérience dans le documentaire « Impressions d’Anthracite », il se confie également sur la difficulté de se défaire de cette soutane bien trop encombrante. Cet entretien permet d’éclairer, par la même occasion, l’une des personnalités les plus charismatiques du cinéma français. Après un projet avorté, « Tante Jeanne » avec Simone Signoret, Edouard Niermans réalise, pour la collection télévisée « Série Noire » dirigée par Pierre Grimblat, « L’ennemi public n°2 », ce qui va lui donner l’envie de récidiver avec un polar emblématique des années 80, « Poussière d’ange » mais ceci est une autre histoire, à découvrir très prochainement avec la comédienne Fanny Bastien qui nous a parlé de son implication dans ce film forcément à part. Comme le père Godard, Edouard Niermans va afficher une certaine forme de résistance dans le cinéma français. Ne jamais plier, telle est la règle.
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Enquête sur le cinéma français Bernard Favre : A la recherche de la trace

Bernard Favre

34min09

  • Cinéma
  • Documentaire
  • Documentaires
De l’art de rester en mouvement face aux tourments de l’histoire. Son premier souvenir de salle obscure remonte à ce cinéma aujourd’hui transformé en magasin de chaussures, le mythique
« Hollywood » situé dans sa ville de naissance, à Enghien-les-Bains. Par la suite, Bernard Favre va perpétuer ce baptème de l’écran en exercant cette activité disparue depuis belle lurette, « aboyeur », pour une salle de quartier du côté de Pigalle ; ce n’est donc pas un hasard si Bernard Favre a démarré sa carrière de metteur en scène en jouant les rabatteurs. D’un certaine manière, il marchait déjà sur les traces de Joseph dit « le rétréci », colporteur, qui signale son arrivée en haranguant la population des villages visités. Mais avant d’arriver à Joseph, il lui faudra passer par le documentaire, dont « La montagne dispersée », qui lui permet de se faire un nom dans la profession. A un producteur qui lui demande s’il a un film à lui proposer, Bernard Favre va lui répondre « oui » alors qu’aucune ligne n’est écrite. Le film « La trace » va naitre dans une chambre de bonne, après bien des péripéties racontées tout au long de ce webdoc qui va en décortiquer toutes les étapes, de l’écriture du scénario à la conception de son affiche par le dessinateur Moebius ou la recherche de compositeur en la personne de Marc Perrone. Grâce au soutien du réalisateur, Bertrand Tavernier, le film va trouver un allié précieux, il faut dire qu’une des influences de Bernard Favre n’était autre que les westerns épiques de Anthony Mann avec Jimmy Stewart. « La trace » parle du début de la commercialisation et de ces réglementations, de la Savoie qui devient française, bref, d’un monde qui change au détriment d’un homme qui préfère lui tourner le dos. Ce film parle également de la grande histoire et de celle de ses individus anonymes qui la font en silence. Ce colporteur, c’est Richard Berry, et pas un autre, le comédien y trouve son rôle le plus convainquant. « La trace » sera l’un des derniers gros paris du producteur Claude Nedjar qui, auparavant, avait produit « La guerre du feu » de Jean-Jacques Annaud ou « Malevil » de Christian de Chalonge. Avec « la Trace », l’ère de ces producteurs audoditactes s’éteint, une page se tourne qui fait écho au final de ce film à part.
1 crédit

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