Benoit Jutras

Benoit Jutras (écrivain)

Benoît Jutras
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université du Québec à MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, écrivain, enseignant au collégialVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Prix Émile-Nelligan ()Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Wikipedia
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Benoît Jutras et Jutras.

Cet article est une ébauche concernant un écrivain québécois.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Benoît Jutras
330px-Benoit_Jutras_Le_Port_de_t%C3%AAte.png
Biographie
Naissance
1975Voir et modifier les données sur Wikidata
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université du Québec à MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, écrivain, enseignant au collégialVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Prix Émile-Nelligan (2003)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Benoit Jutras, né en 1975 à Montréal, est un poète québécois[1].

Biographie

[modifier | modifier le code]

Titulaire d'une maîtrise en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, Benoit Jutras est critique littéraire pour l'hebdomadaire Voir de 2004 à 2007. Il enseigne la littérature au Collège de Rosemont depuis 2007[1].

En poésie, Benoit Jutras fait paraître plusieurs recueils aux éditions Les Herbes rouges dont Nous serons sans voix (2002), L'étang noir (2005), L'année de la mule (2007), Verchiel (2011), Outrenuit (2014) ainsi que Golgotha (2018)[2],[3],[4],[5],[6],[7].

En plus de participer régulièrement à des lectures publiques, notamment au Festival international de la Poésie de Trois-Rivières, au Festival Voix d'Amérique ainsi qu'au Festival international de Littérature, il signe des textes dans des revues littéraires (Liberté, Estuaire, Exit)[1].

De 1998 à 2001, il participe à la fondation et à l'orgaisation des soirées poétiques Nuits Urbaines. En 2002, il co-organise le premier colloque interuniversitaire des jeunes chercheurs en création[1].

Benoit Jutras obtient le Prix Émile-Nelligan en 2002[8]. Il est également finaliste au Prix Jacquelyne Déry-Mochon, au prix Alain-Grandbois (2003, 2005), au Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire, au Prix Louis Guillaume ainsi qu’au Prix du Gouverneur général du Canada[1].

Benoit Jutras est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois[1].

Œuvres

[modifier | modifier le code]

Poésie

[modifier | modifier le code]
  • Nous serons sans voix, Montréal, Les Herbes rouges, 2002, 74 p. (ISBN 2-89419-201-0)
  • L'étang noir, Montréal, Les Herbes rouges, 2005, 99 p. (ISBN 2-89419-242-8)
  • L'année de la mule, Les Herbes rouges, 2007, 112 p. (ISBN 978-2-89419-272-6)
  • Verchiel, Montréal, Les Herbes rouges, 2011, 82 p. (ISBN 9782894193112)
  • Outrenuit, Montréal, Les Herbes rouges, 2014, 119 p. (ISBN 9782894194591)
  • Golgotha, Montréal, Les Herbes rouges, 2018, 186 p. (ISBN 9782894196427)

Collaborations

[modifier | modifier le code]
  • Cour des miracles, Benoit Jutras et Alain Lefort, Québec, Éditions J'ai VU, 2012, 43 p. (ISBN 9782922763379)
  • Poésie Oralité Métal Musique Écrit, Thierry Dimanche, Roger Des Roches, Érika Soucy, Benoît Jutras et Bertrand Laverdure, Québec, Productions Rhizome, 2014, 23 p. (ISBN 9782981310804)

Prix et honneurs

[modifier | modifier le code]
  • 2003 - Récipiendaire : Prix Émile-Nelligan (pour Nous serons sans voix)[8],[9]
  • 2003 - Finaliste : Prix Jacqueline Déry Mochon (pour Nous serons sans voix)[10]
  • 2003 - Finaliste : Prix Alain-Grandbois (pour Nous serons sans voix)
  • 2003 - Finaliste : Prix du Gouverneur général du Canada (pour Nous serons sans voix)[11]
  • 2005 - Finaliste : Prix de poésie Estuaire des Terrasses Saint-Sulpice (pour L'Étang noir)
  • 2005 - Finaliste : Prix Alain-Grandbois (pour L'Étang noir)
  • 2005 - Finaliste : Prix du Gouverneur général du Canada (pour L'Étang noir)[11]
  • 2008 - Finaliste : Prix de poésie Estuaire des Terrasses Saint-Sulpice (pour L'année de la mule)[12]
  • 2008 - Finaliste : Prix Louis-Guillaume (pour L'année de la mule)
  • 2012 - Finaliste : Prix de poésie Estuaire-Bistro Leméac (pour Verchiel)[13]
  • 2012 - Finaliste : Prix du Festival de poésie de Montréal (pour Verchiel)[14]
  • 2014 - Finaliste : Grand prix du livre de Montréal (pour Outrenuit)[15]
  • 2015 - Finaliste : Prix des libraires, volet poésie(pour Outrenuit)[16]
  • 2016 - Finaliste : Prix de poésie Radio Canada (pour L'invention de la pluie)[17]
  • 2017 - Récipiendaire : Prix d’excellence de la SODEP (pour Race privée, suite poétique publiée dans la revue Estuaire, n.164)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a b c d e et f « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le 4 novembre 2021)
  2. ↑ Hugues Corriveau, « Têtu comme une mule : Le retour de Benoit Jutras et de Marie Bélisle est un vrai plaisir », Le Devoir,‎ 8 décembre 2007, p. F8.
  3. ↑ Claude Beausoleil, « L'étang noir », La Presse,‎ 2 avril 2006, p. ARTS SPECTACLES14.
  4. ↑ Hugues Corriveau, « Poésie - Benoit Jutras exalté : La nuit porte les poètes à une forme de délire aux images tortueuses », Le Devoir,‎ 29 novembre 2014, p. F2.
  5. ↑ Catherine Lalonde, « "Golgotha": les voix de tête du théâtre de Benoit Jutras », Le Devoir,‎ 17 novembre 2018, p. D25.
  6. ↑ Mario Cloutier, « Benoit Jutras : l'énigme des aveux », La Presse,‎ 25 décembre 2018
  7. ↑ Rachel Leclerc, « Benoit Jutras, Suzanne Jacob, Normand de Bellefeuille », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 144,‎ 2011, p. 40–41 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le 4 novembre 2021)
  8. ↑ a et b Claude Beausoleil, « Le calvaire d'une voix », La Presse,‎ 3 août 2003, p. B9.
  9. ↑ « Prix et distinctions », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 111,‎ 2003, p. 61–62 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le 4 novembre 2021)
  10. ↑ « JUTRAS, Benoit, Nous serons sans voix, Éditions Les Herbes rouges, Montréal, 2002. », Brèves littéraires, no 64,‎ 2003, p. 188–188 (ISSN 1194-8159 et 1920-812X, lire en ligne, consulté le 4 novembre 2021)
  11. ↑ a et b « Gagnants et finalistes précédents des LivresGG », sur Prix littéraires du Gouverneur général (consulté le 4 novembre 2021)
  12. ↑ « Prix de poésie des Terrasses Saint-Sulpice », sur Voir.ca (consulté le 4 novembre 2021)
  13. ↑ « Salon du livre de Montréal - La razzia des Herbes rouges », sur Le Devoir (consulté le 4 novembre 2021)
  14. ↑ Julie Ledoux, « Prix des libraires de poésie: Benoît Chaput, Benoit Jutras, Isabelle Lamarre et François Rioux en finale de la première édition », sur Voir.ca (consulté le 4 novembre 2021)
  15. ↑ « Grand Prix du livre de Montréal », sur Culture (consulté le 4 novembre 2021)
  16. ↑ « En poésie concourent au Prix des libraires… », sur Le Devoir (consulté le 4 novembre 2021)
  17. ↑ Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « L'invention de la pluie , de Benoit Jutras | Prix de la création », sur Radio-Canada.ca (consulté le 4 novembre 2021)

Liens externes

[modifier | modifier le code]
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • WorldCat
  • icône décorative Portail du Québec
  • icône décorative Portail de la littérature francophone
  • icône décorative Portail de la poésie

...

x Cacher la playlist

> x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--