Diane Keaton
Diane Keaton

Nom de naissance | Diane Hall |
---|---|
Surnom | Diane Keaton |
Naissance |
(79 ans) Los Angeles (Californie, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Profession |
Actrice Réalisatrice Productrice |
Films notables |
Le Parrain Annie Hall Manhattan Reds Simples Secrets Tout peut arriver |
Séries notables | The Young Pope |
modifier
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA.
Source: Article Diane Keaton de Wikipédia en français (auteurs)
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA.
Source: Article Diane Keaton de Wikipédia en français (auteurs)

Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2012.

« Diane Hall » redirige ici. Pour les autres significations, voir Diane, Keaton (homonymie) et Hall.

Nom de naissance | Diane Hall |
---|---|
Surnom | Diane Keaton |
Naissance |
5 janvier 1946 (79 ans) Los Angeles (Californie, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Profession |
Actrice Réalisatrice Productrice |
Films notables |
Le Parrain Annie Hall Manhattan Reds Simples Secrets Tout peut arriver |
Séries notables | The Young Pope |
modifier
Diane Keaton, née Diane Hall le 5 janvier 1946 à Los Angeles, est une actrice, réalisatrice et productrice américaine.
Jeune fille, elle commence sa carrière sur scène dans les années 1960 et fait ses débuts à l'écran en 1970. Son premier rôle majeur au cinéma lui est alors attribué par Francis Ford Coppola grâce auquel elle interprète le rôle de Kay Adams-Corleone dans Le Parrain. Mais les films qui marquent le début de sa carrière sont ceux du réalisateur et acteur Woody Allen : Tombe les filles et tais-toi en 1972, Woody et les Robots en 1973 ainsi que Guerre et Amour en 1975. Les longs métrages du cinéaste imposent Keaton en tant qu'actrice comique. En 1978, Annie Hall lui vaut même l'Oscar de la meilleure actrice.
Mais Diane Keaton amène sa carrière cinématographique vers d'autres genres afin de ne pas être cataloguée comme actrice de comédie. Elle change donc de registre et devient une interprète dramatique accomplie grâce au film À la recherche de Mister Goodbar. En 1982 et 1997, elle reçoit une nomination aux Oscars pour Reds et Simples Secrets. Artiste reconnue, la filmographie de Diane Keaton ne cesse de s'accroître avec des films comme Baby Boom, Le Père de la mariée, Le Club des ex, Tout peut arriver, Esprit de famille, Ainsi va la vie ou encore Le Book Club. En plus de sa carrière filmique, Diane Keaton possède divers passe-temps : elle est à l'occasion collectionneuse de photographies, promotrice immobilière, écrivaine et chanteuse. Égérie de L'Oréal depuis 2006, son style extravagant inspire le monde de la mode au cinéma.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]
Diane Hall, née en Californie, est l'aînée d'une famille de quatre enfants : son frère Randy est né en 1948 et ses deux sœurs Robin et Dorrie en 1951 et en 1953[A 1]. Leur père, Jack Hall originaire d'Irlande (1921–1990), est un ingénieur en génie civil de religion catholique[A 2]. La jeune Diane est pourtant élevée à la manière des méthodistes par sa mère, Dorothy (née Keaton, 1921–2008), femme au foyer et photographe amatrice[A 3],[1],[2]. Lorsque Diane voit sa mère remporter le titre de « Mrs. Los Angeles » à un concours de beauté pour les femmes au foyer, elle rêve de devenir une actrice[A 4]. Ayant le goût de la théâtralité[3], Diane Hall admire Katharine Hepburn pour son caractère fort et indépendant et la désigne alors comme l'une de ses inspirations[4].
Motivée, la future comédienne obtient son diplôme en 1963, à la Santa Ana High School de Santa Ana, en Californie[5]. Là-bas, elle intègre un club de chant et de théâtre[C 1]. Elle participe à de nombreuses productions scolaires et joue notamment le rôle de Blanche DuBois dans Un tramway nommé Désir[B 1]. Après ses premiers diplômes, elle étudie au Santa Ana College puis c'est à l'Orange Coast College d'Orange, en Californie, qu'elle suit des cours de théâtre[6]. Au bout d'un an d'études, Diane Hall quitte l'école pour poursuivre une carrière dans le divertissement, à Manhattan[7]. Une fois sur place, elle intègre un syndicat professionnel de comédiens appelé Actors' Equity Association[C 2]. La jeune femme choisit de prendre le nom de jeune fille de sa mère : Keaton, car une autre personne nommée Diane Hall fait déjà partie de l'association[8],[C 2]. Celle qu'on appelle maintenant Diane Keaton travaille aussi comme chanteuse dans une boîte de nuit pour combler son manque d'argent[9],[A 5].
Après une longue collaboration avec l'Actors' Equity Association, Diane Keaton ne renonce pas à ses projets et rejoint la Neighborhood Playhouse, à New York[A 6]. Dans cette école d'art dramatique, elle apprend à perfectionner son jeu de scène grâce à une méthode appelée technique de Meisner[9]. Ce procédé mis en place dans les années 1930 permet à la comédienne d'être plus crédible et convaincante face à son public. En 1968, Diane Keaton obtient son diplôme d'art dramatique et arrête ses études pour accompagner la troupe de la comédie musicale Hair, à Broadway[A 7],[10]. N'ayant pas voulu se dévêtir à la fin du premier acte dans le rôle de Sheila, la jeune femme acquiert une certaine notoriété. Mais elle aurait pu gagner cinquante dollars de plus sur son salaire[3],[11]. Neuf mois plus tard, après avoir joué sans interruption à Broadway, Diane Keaton est auditionnée en automne 1968 pour un rôle dans une nouvelle production de Woody Allen s'intitulant Play It Again, Sam (Une aspirine pour deux[E 1])[A 8]. L'actrice a failli ne pas être sélectionnée dans la distribution à cause de sa grande taille[2]. Au cours de la même période, la carrière cinématographique de Diane Keaton est bientôt lancée.
Les années 1970
[modifier | modifier le code]Dans les années 1970, Diane Keaton est au sommet de sa popularité[A 5]. Nommée pour le Tony Award du Meilleur second rôle féminin dans la pièce de théâtre Play It Again, Sam[10], elle est sollicitée par des producteurs de télévision pour quelques apparitions dans des séries télévisées et une publicité[N 1]. Elle devient ensuite la muse de deux jeunes réalisateurs : Francis Ford Coppola et Woody Allen. Le premier la révèle au grand public et le deuxième en fait une actrice à part entière, dont le talent est salué par l'ensemble des critiques.
La femme du Parrain
[modifier | modifier le code]
En 1972, Diane Keaton débute au cinéma dans Le Parrain, blockbuster de Francis Ford Coppola, où elle joue le rôle de Kay Adams, petite amie de Michael Corleone – joué par Al Pacino. Coppola l'avait remarquée dans le film Lune de miel aux orties et la choisit pour sa réputation de femme excentrique, un caractère qu'il veut retrouver dans son personnage[B 2]. Diane Keaton mène son interprétation en s'appuyant sur son expérience féminine durant le tournage. Comme Kay Adams, c'est « une femme dans un monde d'hommes »[N 2],[3]. Le Parrain connaît un grand succès critique et financier, couronné par l'Oscar du meilleur film en 1973[12].
Un an après cette réussite, elle doit reprendre son rôle pour le second volet de la saga. Réticente à retourner sur les plateaux de tournage, c'est en lisant le scénario de Francis Ford Coppola qu'elle change d'avis : « J'étais sceptique à l'idée de jouer à nouveau dans la suite du Parrain. Mais quand j'ai lu le scénario, le personnage me semblait beaucoup plus important que dans le premier film », a-t-elle déclaré lors d'une interview[7]. Dans Le Parrain 2, Kay Adams devient la femme de Michael Corleone, le nouveau parrain. Rendue aigrie par les activités de son mari, Kay Adams-Corleone n'est plus la même dans cette deuxième partie. Pourtant, ce changement n'empêche pas certains magazines comme Time d'écrire : « [Diane Keaton est] invisible dans Le Parrain et livide dans Le Parrain 2 »[13]. Plus tard, l'actrice reconnaît finalement que ce rôle n'a pas été enrichissant. Elle le résume « à l'image d'une femme debout dans un couloir, attendant la permission de voir son mari »[A 9].
Woody Allen et Diane Keaton : une relation fructueuse
[modifier | modifier le code]La vie et la carrière de Diane Keaton prennent un véritable tournant le jour de sa rencontre avec le jeune réalisateur new-yorkais Woody Allen. L'actrice tombe amoureuse de son charme et de son talent[A 10]. Aujourd'hui, même si leur amour a pris fin, leurs collaborations filmiques ont obtenu et continuent d'avoir un grand succès. Allen l'a lui-même avoué : « Diane Keaton a été ma muse quand j'ai commencé mon métier »[F 1].
En 1972, elle joue dans l'adaptation cinématographique de Play It Again, Sam, Tombe les filles et tais-toi, sur un scénario de Woody Allen, mais réalisé par Herbert Ross[N 3]. L'année suivante, elle prête ses traits à Luna Schlosser, une héroïne à la Buster Keaton dans Woody et les Robots[D 1]. Les deux comédies sont bien reçues par les critiques et par le public[E 2]. En 1975, Guerre et Amour est considéré comme le film le plus drôle de Woody Allen par la plupart des professionnels du cinéma[14]. Diane Keaton y joue le personnage de Sonja, une jeune russe aux opinions philosophiques inexorables. D'après Roger Ebert, c'est la première fois que l'actrice apporte autant d'essence à un rôle[15].
Lorsque Woody Allen et Diane Keaton tournent Annie Hall au printemps de l'année 1976[A 11], ils ne s'attendent pas au triomphe qui va les submerger. À l'époque, le réalisateur écrit une comédie romantique basée sur la vie de sa compagne[D 2], dont il s'est séparé depuis deux ans[A 12]. Ses habitudes, sa personnalité et surtout, son style vestimentaire, façonnent le personnage d'Annie Hall[A 13],[D 3]. Même le nom de l'actrice est exploité : Annie – son surnom, Hall – son véritable nom de famille[D 3]. Diane Keaton parle de son rôle comme d'une « version idéalisée » d'elle-même[16]. En 1977, toutes les critiques se réjouissent de ce film : The New York Times écrit que « la caméra [de Woody Allen] fait ressortir la beauté et les ressources émotionnelles [de Diane Keaton], ce qui aurait pu échapper à d'autres réalisateurs »[17], tandis qu'Emmanuel Carrère de Positif affirme que le long métrage est « rigoureux et maîtrisé »[18]. Annie Hall affiche une recette de 38 251 425 $ aux États-Unis[19] et remporte quatre Oscars en 1978, dont celui du Meilleur film[20]. La performance de Diane Keaton lui vaut l'Oscar de la meilleure actrice[20]. Vingt ans plus tard, un journaliste de CNN déclare que Diane Keaton continue encore d'être identifiée au personnage « maladroit et timide » d'Annie Hall[21]. En 2006, le magazine américain Premiere inclut son interprétation à la 60e place des « 100 Meilleures Performances de tous les temps »[22]. Pour Diane Keaton, être sacrée meilleure actrice a été une injustice[A 14]. Néanmoins, elle reste fière d'avoir joué dans ce qu'elle appelle « une Grande comédie américaine »[A 14].
En 1978, Intérieurs réunit Diane Keaton, Mary Beth Hurt et Geraldine Page pour le premier film dramatique de Woody Allen[D 4]. En changeant de genre, le réalisateur est accusé de berner le public[D 5]. Les critiques sont alors mitigées[D 5]. Mais Allen renoue rapidement avec le succès[23]. En 1979, Manhattan marque l'avant-dernière collaboration entre le cinéaste et Diane Keaton. Ce film est le plus symbolique de leur carrière. Il est l'apologie de New York, la ville qui a changé leur vie professionnelle à jamais[D 6],[A 11].
Les années 1980
[modifier | modifier le code]« La femme la plus drôle du cinéma contemporain est Diane Keaton »[13]. C'est ainsi que Time définit une actrice comique confirmée depuis Annie Hall. Pourtant, les œuvres tragiques n'ont pas fait défaut à Diane Keaton. Au début de la décennie précédente, Le Parrain a dévoilé ses capacités et en 1977, le drame de Richard Brooks, À la recherche de Mister Goodbar, les a crédibilisées. Dans ce film, Theresa, son personnage, éduque des enfants sourds dans une école catholique le jour, et fréquente des bars pour satisfaire son besoin excessif de sexualité la nuit. L'interprétation de l'actrice a été motivée par les arguments psychologiques de l'histoire[24]. Le même article du Time n'a pas oublié de le préciser, il s'agit malgré tout d'un rôle rare pour une femme dans le cinéma américain[13]. Après Intérieurs de Woody Allen, la comédienne laisse libre cours à ses envies de tragédienne dans les années 1980[B 3].
Reds de Warren Beatty
[modifier | modifier le code]
En 1978, Diane Keaton fréquente le réalisateur et acteur Warren Beatty[A 15]. Surnommé « Mister Hollywood » par les journalistes du Time, l'homme jouit d'une importante célébrité aux États-Unis[25]. Deux ans après leur rencontre, Beatty propose à sa petite amie du moment de jouer à ses côtés dans Reds, un film qu'il scénarise et met en scène[A 16]. Diane Keaton accepte le rôle de Louise Bryant, une journaliste et féministe américaine. Résignée à quitter son mari, elle part travailler avec l'écrivain extrémiste John Reed – joué par Beatty – sur ses chroniques de la Révolution russe[A 16]. The New York Times écrit à propos de Keaton qu'elle n'est « rien de moins que superbe en Louise Bryant. Belle, égoïste, drôle et entraînante : c'est le meilleur travail qu'elle ait accompli à ce jour »[26]. L'actrice est nommée une deuxième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice, en 1982. Son idole, Katharine Hepburn, remporte le trophée à sa place pour La Maison du lac[A 17].
Lors du tournage de Reds, retardé plusieurs fois en 1977 à cause de problèmes de production, Diane Keaton a failli quitter le projet croyant qu'il ne serait jamais produit. Il faut attendre deux ans pour que le film soit enfin tourné[27]. Dans une interview de Vanity Fair, en 2006, Diane Keaton revient sur son rôle : « Bryant est un quidam qui se considère extraordinaire mais qui est finalement très ordinaire. Je connais ce sentiment d'anxiété[27]. » George Plimpton, un acteur de Reds, a dit que Louise Bryant avait été le rôle le plus difficile de Diane Keaton et « [qu'elle] n'en était pas sortie indemne[27]. »
Diane Keaton : actrice et réalisatrice
[modifier | modifier le code]En 1982, Diane Keaton s'impose en actrice dramatique dans L'Usure du temps d'Alan Parker[28]. Puis, en 1984, elle joue dans son premier thriller : La Petite Fille au tambour. Ce film, inspiré du roman éponyme de John le Carré, se solde par un échec financier et critique[A 17]. Certains journalistes désapprouvent la présence de Keaton dans ce genre de production, comme Stanley Kauffmann de la revue New Republic, qui la considère peu convaincante et inappropriée[29]. Mais la même année, elle regagne la faveur des critiques et du public grâce à sa performance dans Mrs. Soffel de Gillian Armstrong. L'histoire vraie d'une femme, amoureuse d'un prisonnier et prête à tout pour le faire évader, permet à l'actrice d'être nommée pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, en 1985[30].
Au milieu de la décennie, Diane Keaton se lasse de jouer la tragédie et veut reprendre le chemin de la comédie[A 18]. Après plusieurs projets abandonnés[N 4], elle se réjouit de tourner dans Crimes du cœur et Baby Boom. Le premier film, réalisé par Bruce Beresford, n'est pas un grand succès tandis que le deuxième, écrit et produit par Nancy Meyers, relance la carrière de l'actrice[A 16],[A 19]. En 1987, elle accepte aussi de faire un caméo dans Radio Days de Woody Allen. Le réalisateur tient à lui faire chanter You'd Be So Nice to Come Home To de Cole Porter, une chanson particulièrement marquante dans son long métrage[D 7]. Avec Le Prix de la passion, en 1988, Diane Keaton se plonge à nouveau dans un drame signé Leonard Nimoy. Le film est encore une déception et l'actrice le concède : « c'est un gros échec, mais alors un GROS échec »[31]. Une critique du Washington Post n'hésite pas à dire que « son jeu dégénère en battage, comme si elle essayait de vendre une idée sans en être convaincue »[32].
Diane Keaton résume sa carrière à celle d'une médiocre vedette de cinéma. Son évolution cinématographique décousue est parsemée de hauts et de bas depuis que Woody Allen et Warren Beatty n'ont plus écrit et réalisé pour elle[A 20]. Elle prend alors la décision de monter son propre film. Un documentaire traitant de la vie après la mort fait partie des projets qui lui tiennent à cœur depuis longtemps[A 21]. Elle réalise Heaven en 1987 (Paradis en français) qui présente les opinions religieuses de plusieurs personnes, qu'elles soient connues ou non, sous forme d'interviews[A 22]. À la sortie du film, les critiques sont mitigées. Si The New York Times le juge « futile »[33], Rob Gonsalves du site eFilmCritic.com affirme vingt ans plus tard qu'il s'agit de « la plus grande réalisation [de Diane Keaton] », le comparant à Looking for Richard d'Al Pacino[34]. Indépendamment des critiques, cette première expérience en tant que réalisatrice a satisfait Diane Keaton[N 5]. Elle voit désormais sa carrière sous un meilleur jour[A 23].
Les années 1990
[modifier | modifier le code]Dans les années 1990, Diane Keaton est l'actrice la plus populaire et polyvalente de Hollywood[B 4]. Devenue plus mûre, la quadragénaire s'adonne maintenant à des rôles matures, comme celui d'une mère de famille dans Le Père de la mariée et Le Club des ex. Elle ne souhaite plus se soumettre à un genre ou un personnage : « Le plus souvent, un rôle particulier vous fait florès et boom ! Vous avez des tas d'opportunités, tous pour des rôles similaires… J'ai essayé de me libérer de ces rôles habituels pour me consacrer à des choses bien plus différentes » a-t-elle déclaré[35].
Une artiste reconnue
[modifier | modifier le code]En 1989, Diane Keaton s'engage dans la fonction de productrice avec une comédie dramatique intitulée The Lemon Sisters. Une fois produit et réalisé, le film est mis en suspens pendant un an[36]. Lorsqu'il est enfin projeté sur les écrans américains en août 1990, The Lemon Sisters échoue au box-office[37]. Cet insuccès motive l'actrice. Elle s'oriente alors vers la réalisation, un domaine apprécié depuis son court métrage Heaven. Après avoir achevé un épisode de China Beach et de Twin Peaks, on propose à Diane Keaton de réaliser un téléfilm[A 24]. En 1991, elle signe La Petite Sauvage pour la chaîne Lifetime, offrant ainsi à Reese Witherspoon son premier rôle à la télévision[38].
Durant cette même année, Keaton revient devant la caméra de Charles Shyer. Quatre ans après Baby Boom (1987), elle partage l'affiche du Père de la mariée aux côtés de Steve Martin. Seulement, tout n'est pas simple : en raison de l'échec commercial du Prix de la passion, l'actrice est éloignée du tournage pendant quelque temps. Diane Keaton est en froid avec Walt Disney Pictures, le studio de production de ces deux films[31]. Un accord est finalement trouvé. Le Père de la mariée recueille un vif succès et l'actrice renoue avec la réussite[B 5]. Quatre ans plus tard, elle réinterprète le rôle de Nina Banks dans la suite du Père de la mariée. Son personnage est au cœur de la nouvelle intrigue : Nina tombe enceinte en même temps que sa fille. Une critique du San Francisco Examiner compare alors Keaton à Katharine Hepburn : « Dans les années 1970, ses personnages n'étaient pas anodins. Diane Keaton s'est changée en Katharine Hepburn. Désormais, c'est une actrice brillante et intelligente qui possède un profond instinct maternel. Elle n'a pas besoin d'être impérieuse ou nerveuse pour prouver son féminisme »[39].
Dans les années 1990, Diane Keaton renoue avec « ses personnages […] pas anodins ». Ainsi, elle revêt une troisième fois le costume de Kay Adams, dans la dernière partie du Parrain. Vingt ans après Le Parrain 2, son personnage évolue encore : Kay s'est séparée de Michael Corleone. Mais, à nouveau, les critiques et l'actrice pointent du doigt l'insignifiance de son personnage dans ce film[A 25]. The Washington Post écrit : « Même si son rôle est autoritaire, Keaton souffre terriblement de n'avoir aucune fonction réelle ; sauf celle d'agacer Michael pour ses péchés passés »[40]. Puis, en 1993, elle retrouve Woody Allen. Tous les deux partagent l'affiche de la comédie policière Meurtre mystérieux à Manhattan. Sur le tournage, Diane Keaton a l'impression de revivre l'époque d'Annie Hall[A 26]. À l'origine, son rôle devait être joué par Mia Farrow, mais celle-ci a abandonné le projet après sa rupture avec Allen[A 26]. Depuis, Diane Keaton n'a plus jamais collaboré ni avec Francis Ford Coppola, ni avec Woody Allen. Néanmoins, elle reste très proche de ce dernier[D 8].
Pendant cette même période, Diane Keaton redevient réalisatrice et tourne son premier long métrage[A 27]. Son film, Les Liens du souvenir, est adapté d'un roman autobiographique de Franz Lidz[A 26]. L'histoire raconte la détermination d'un jeune garçon, Steven, et de sa mère – jouée par Andie MacDowell – malade d'un cancer. La voyant affaiblie, Steven sait qu'il ne peut compter que sur lui. Son père – joué par John Turturro – le délaisse. L'enfant est alors contraint de vivre chez deux oncles désaxés. Keaton a été très émue par cette œuvre[A 27].
Le 24 janvier 1996, Les Liens du souvenir sort en France[41]. Auparavant, ce film est nommé au Festival de Cannes en 1995 dans la sélection « Un certain regard ». Aux dires de Diane Keaton : « Cannes m'a fait l'effet d'une scène spectaculaire »[A 28]. La revue L'Avant-scène cinéma est favorable : « Diane Keaton présente là un très beau moment d'amour »[42]. Finalement, son film est seulement nommé pour un Oscar de la meilleure musique[43]. Aux États-Unis, les projections accueillent peu de spectateurs[44].
Consécration
[modifier | modifier le code]En 1996, Diane Keaton devient une actrice honorée grâce à un succès inattendu : Le Club des ex[A 29]. Dans cette comédie, elle joue aux côtés de Goldie Hawn et Bette Midler. Ce trio de quinquagénaires interprète le rôle d'épouses quittées par leurs maris pour des femmes plus jeunes. Keaton affirme que ce film a « sauvé [sa] vie »[45]. Énorme succès au box-office nord-américain, avec une recette de 105 millions de dollars[46], Le Club des ex constitue un véritable culte parmi les femmes quinquagénaires[47]. Les avis sur le film sont généralement positifs pour Keaton et ses camarades, le San Francisco Chronicle évoque même « la possibilité que Diane Keaton [soit l'une des] meilleures actrices comiques en vie »[48]. En 1997, Keaton, ainsi que Hawn et Midler, sont récipiendaires du Women in Film Crystal Award. Le trophée honore « des femmes remarquables qui, par la force et l'excellence de leur travail, ont contribué à accroître le rôle des femmes dans l'industrie du divertissement »[49].
À la fin de l'année 1996, Diane Keaton devient Bessie, une femme souffrant de leucémie dans le film Simples Secrets. À l'origine, c'est Meryl Streep qui est pressentie pour interpréter ce personnage[B 6]. Mais cette même actrice est finalement choisie pour le rôle de sa sœur, Lee. L'histoire tourne autour des deux femmes et de leur relation avec Hank, le fils de Lee, joué par Leonardo DiCaprio. Depuis longtemps, Meryl Streep est admirative du travail de Diane Keaton[B 6]. Pendant la distribution du film, alors que Streep est nommée une huitième fois pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, Keaton, elle, est nommée une troisième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice. Aucune des deux femmes ne remporte une récompense[50]. Malgré tout, Diane Keaton gagne en notoriété. Le caractère désabusé du personnage a toutefois été difficile à cerner pour l'actrice[3].
Les années 2000
[modifier | modifier le code]Diane Keaton confirme encore qu'elle est une femme polyvalente durant les années 2000. Elle n'abandonne pas son métier d'actrice, malgré ses bons et mauvais choix filmiques, et reste aussi active dans le domaine de la réalisation. Keaton ne renonce pas non plus à ses facultés de productrice : en 2001, elle produit treize épisodes de la série télévisée Pasadena et en 2003, elle contribue à la production du film Elephant de Gus Van Sant[51].
Mauvais choix
[modifier | modifier le code]Dès le début de cette décennie, Diane Keaton réalise et se met en scène dans Raccroche !. Pourtant, dans une interview de 1996, elle manifeste contre le fait de jouer dans son propre film : « Je ne peux pas penser à diriger quand je suis devant la caméra »[31]. Raccroche ! est une comédie dramatique qui s'intéresse à la vie de trois sœurs confrontées à la sénilité et la mort éventuelle de leur père, joué par Walter Matthau. Le film n'est pas encensé par les critiques qui, pour la plupart, parlent d'un « lourd pensum empli de pathos »[52].
En 2001, Diane Keaton et Warren Beatty sont réunis pour la deuxième fois à l'écran dans Potins mondains et Amnésies partielles. Mais encore une fois, le succès n'est pas au rendez-vous : le film est un échec critique et commercial[A 30]. Le mensuel américain Rolling Stone prend le risque de dire que « le film cadavérique emporte dans sa tombe la réputation de son casting étoilé, dont font partie Warren Beatty et Diane Keaton »[53]. En France, la revue Cahiers du cinéma ne modère pas non plus son opinion, c'est : « un mélange de dévoiements névrotiques et d'hystérie quinquagénaire »[54]. À la même période, Keaton met de côté ses projets cinématographiques pour tourner dans quatre téléfilms à petit budget. Elle joue une religieuse fanatique dans le drame Et Dieu créa Sœur Mary, puis une mère désespérée dans Vivre malgré tout et Parlez-moi de Sara. En 2003, dans Destins croisés, elle lie une amitié inhabituelle avec une détenue prête à être exécutée : Karla Faye Tucker.

Après ses projets télévisés, c'est en 2007 qu'elle s'oriente vers deux comédies intitulées À la recherche de l'homme parfait et Mama's Boy. Dans la comédie romantique À la recherche de l'homme parfait, Keaton joue le rôle d'une mère divorcée. Elle s'obstine à vouloir fiancer sa fille Milly, jouée par Mandy Moore[55]. Le film obtient une écrasante majorité de mauvaises critiques : The Boston Globe parle même « d'une mauvaise cuvette pour nanas en manque de clichés »[56]. De son côté, Diane Keaton n'est pas épargnée. Elle reçoit sa première nomination pour le Razzie Award de la pire actrice[57]. Dans Mama's Boy, l'actrice prête encore ses traits à une mère célibataire, forcée de vivre avec son fils égocentrique de vingt-neuf ans. Premier long métrage du réalisateur Tim Hamilton, Mama's Boy est une comédie indépendante. Malgré ses acteurs de renom (Jon Heder, Jeff Daniels et Eli Wallach), le film récolte de nombreuses critiques négatives[58].
En 2008, Dax Shepard et Liv Tyler jouent au côté de Diane Keaton dans Smother, un drame de Vince Di Meglio. Keaton y retrouve son rôle de prédilection : celui d'une ex-femme qui vit chez son fils et sa petite amie. Comme pour À la recherche de l'homme parfait et Mama's Boy, le film reçoit des critiques défavorables[59]. L'actrice est à nouveau rejetée, Sandra Hall du New York Post écrit : « La carrière de Diane est mourante […] cette fois, malheureusement, elle est allée trop loin. Elle s'est transformée en une mère risible »[60]. Toujours en 2008, Keaton apparaît dans la comédie policière Mad Money avec Katie Holmes et Queen Latifah. Le film, inspiré d'un téléfilm britannique intitulé Hot Money, tourne autour de trois employées de la Réserve fédérale des États-Unis[61]. Elles décident un jour de dérober tout l'argent de la banque, au risque de se faire repérer. Le public répond présent alors que les critiques dénigrent le film[62]. Aux États-Unis, le New York Post l'inclut dans le « Top 10 des pires films de l'année 2008 »[63]. En France, toutefois, certains journalistes accueillent le film avec enthousiasme : Le Parisien se réjouit de « trois actrices décoiffantes » et Brazil parle d'une « mise en scène impeccable »[64].
Des films populaires
[modifier | modifier le code]Mais les années 2000 réconcilient aussi Diane Keaton avec des films populaires. En 2003, Nancy Meyers lui offre le rôle principal de Tout peut arriver, une comédie romantique avec Jack Nicholson. L'actrice est à la fois surprise et avisée, elle confie à la réalisatrice : « Attends une minute ! Jack Nicholson ? »[A 30]. Les deux comédiens sont respectivement âgés de cinquante-sept et soixante-six ans. Le film peut paraître démodé, mais Keaton s'en défend : « Regardons les choses en face, les gens de mon âge et de l'âge de Jack sont beaucoup plus profonds, beaucoup plus émouvants, car ils possèdent une grande expérience de la vie. Ils ont leurs propres idées de la passion et de l'espoir, pourquoi ne devraient-ils pas tomber amoureux ? Pourquoi ne pas montrer ce genre de choses au cinéma ? »[65]. Tout peut arriver montre comment une femme d'âge mûr tombe amoureuse du petit ami de sa fille : un sexagénaire exubérant. Lors de la scène du premier baiser entre les deux amants, Keaton est très troublée. Dès qu'elle embrasse Jack Nicholson, elle oublie la totalité de son texte[A 31]. À son contact, l'actrice « revit l'exaltation du premier amour », mais elle ne concrétise pas une relation pour autant[A 32].
Le film remporte un important succès au box-office international[66]. En France, au bout de trois semaines, il cumule 682 712 entrées[67]. Les critiques françaises sont ravies, selon L'Express : « Keaton, [en] Annie Hall mûrie, […] est irrésistible de beauté »[68]. En 2004, elle est nommée une quatrième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice et remporte le Golden Globe et le Satellite Award de la Meilleure actrice dans une comédie[69].
En 2005, Diane Keaton est entourée de Sarah Jessica Parker, Claire Danes, Rachel McAdams et Craig T. Nelson dans un autre film populaire : Esprit de famille. Keaton y joue le rôle d'une matriarche originaire de Nouvelle-Angleterre. Récemment soignée d'un cancer du sein, elle décide, comme chaque année, de réunir sa famille à l'occasion des vacances de Noël[70]. Écrit et réalisé par Thomas Bezucha, Esprit de famille récolte 92,2 millions de dollars dans le monde[71]. Les critiques ne sont pas minimes : du côté de Télérama, on observe « un joli portrait choral, où chacun joue sa partition avec tact et talent »[72] et, du côté de Rolling Stone, on ajoute : « Keaton, comme une magicienne, mélange humour et chagrin pour honorer le film avec une grâce qui reste gravée dans les mémoires »[73].
En 2007, l'ensemble de sa carrière est finalement récompensé par un hommage au Lincoln Center de New York[A 33]. Diane Keaton entre ainsi dans la famille des « artistes de talent », comme Elizabeth Taylor en 1986 et Jane Fonda en 2001[74].
Les années 2010
[modifier | modifier le code]
Après six semaines de tournage à New York, Diane Keaton revient sur les écrans de cinéma dans Morning Glory[A 34]. Cette comédie, réalisée par Roger Michell en 2010, est également menée par Rachel McAdams et Harrison Ford, un acteur légendaire aux yeux de Keaton[A 35]. L'histoire est celle d'une jeune productrice, persuadée qu'elle peut redorer l'image de l'émission matinale d'une chaîne de télévision américaine. Keaton et Ford sont les deux présentateurs vedettes de cette matinale. Diane décrit son rôle comme « celui d'une femme que l'on adore détester »[75]. Son personnage de speakerine est prêt à tout pour faire remonter l'audience du programme. Le film, inspiré d'une pièce de théâtre de Neil Simon intitulée The Sunshine Boys[76], reçoit un succès pondéré au box-office international[77]. Certaines critiques trouvent que Diane Keaton est sous-exploitée dans ce film[78], mais d'autres, comme Aurélien Ferenczi, pense qu'elle est « parfaite en Catherine Ceylac américaine »[79].
À la fin de l'année 2010, Keaton rejoint la production de Freeway et nous, une comédie de Lawrence Kasdan. Le film, tourné dans l'Utah, inclut Kevin Kline et Dianne Wiest[80]. Aux États-Unis, le film sort en 2012, alors qu'en France, aucune date n'est prévue[81]. En 2011, Diane Keaton doit jouer pour la première fois un rôle récurrent dans une série télévisée[82]. Mais le projet, Tilda, est abandonné à cause de conflits entre scénaristes et producteurs[83]. Finalement, seul l'épisode pilote est diffusé sur HBO comme un téléfilm. Toutefois, rien n'empêche l'actrice de continuer sa carrière au cinéma. En 2013, elle partage l'affiche d'Un grand mariage avec Susan Sarandon et Robert De Niro[84]. Ce film est le remake de Mon frère se marie, un long métrage français réalisé en 2006 par Jean-Stéphane Bron[85]. Malgré son importante distribution, Un grand mariage séduit peu de critiques[86]. L'Express estime que Hollywood « offre peu de rôles à ses grandes stars »[87]. Interrogée par Paris Match, Diane Keaton ignore ces échecs rencontrés depuis le début des années 2000 en précisant que « le cinéma n’est plus toute [sa] vie »[88].
Même si le cinéma n'est plus aussi important pour elle, Diane Keaton n'arrête pas pour autant de tourner des films. Ainsi, en 2014, l'actrice participe à deux longs métrages : Ainsi va la vie de Rob Reiner et Ruth et Alex de Richard Loncraine. Dans le premier, Diane Keaton incarne Leah, la voisine d'un agent immobilier aigri, joué par Michael Douglas. Selon un journaliste de Positif, « Michael Douglas et Diane Keaton sont excellents dans les deux rôles principaux[89]. » Dans Ruth et Alex, Diane Keaton et Morgan Freeman forment un couple de retraités qui décide de vendre son appartement à New York. En France, ce film est présenté en avant-première au 41e Festival du cinéma américain de Deauville[90]. En 2016, Diane Keaton n'arrête toujours pas le cinéma puisqu'elle prête sa voix au personnage de Jenny dans le long métrage d'animation Le Monde de Dory d'Andrew Stanton[91]. Eugene Levy est son partenaire pendant les séances de doublage[92]. Toutefois, Diane Keaton s'éloigne un temps des plateaux de cinéma pour jouer dans la série télévisée de Paolo Sorrentino intitulée The Young Pope[93]. Pour la première fois, l'actrice américaine tient un rôle récurrent à la télévision. Cette série imagine l'accession au Vatican d'un pape fictif, nommé Pie XIII et interprété par Jude Law. Diane Keaton prête ses traits à Sœur Mary, la mère de substitution du jeune pape, abandonné durant son enfance[94]. Elle apparaît de nouveau sur les écrans de cinéma en 2018 en jouant avec Jane Fonda dans la comédie Le Book Club, où un groupe de femmes se retrouve transformé par la lecture de Cinquante nuances de Grey d'E. L. James[95]. Ce film remporte un succès notable au box-office, récoltant pas moins de 100 millions de dollars dans le monde[96]. En 2019, elle incarne Martha dans Pom-Pom Ladies. Dans ce film, son personnage décide de fonder un groupe de pom-pom girls dans une maison de retraite[97]. La même année, elle prête également sa voix à un personnage de la série animée Les Œufs verts au jambon produite par Netflix[98].
Le 8 juin 2017, Woody Allen remet à Diane Keaton le 45e AFI Life Achievement Award au théâtre Dolby de Los Angeles. L'American Film Institute entend ainsi honorer une actrice « non conformiste, iconoclaste et excentrique »[99]. À 73 ans, après cinquante ans de carrière, elle déclare n'avoir « aucune intention d'arrêter de travailler […]. Et si jamais plus personne ne m'appelle (pour tourner), dit-elle, j'ai plein de hobbies qui me passionnent pour occuper mon temps »[100].
Les années 2020
[modifier | modifier le code]L’année 2020 se voit gratifiée de sa participation dans le projet Love, Weddings & Other Disasters, dont elle partage l’affiche avec Jeremy Irons, Jesse McCartney et Dennis Dugan[101].
Elle revient en 2022 avec la comédie Mack and Rita, qui est un succès au box-office[102].
Elle côtoie Richard Gere, Susan Sarandon, Emma Roberts, dans Mack and Rita, qui parait en 2023[103],[104]. En cette même année, elle rejoint Jane Fonda, Candice Bergen, Mary Steenburgen et Andy García pour Book Club: The Next Chapter , qui est la suite de Le Book Club, sorti en 2018[105].
Le 1er Janvier 2024, elle porte le film Arthur’s Whisky[106],[107]. Le 31 Mai 2024, elle est tête d'affiche de la comédie Summer Camp, aux côtés de Kathy Bates, Alfre Woodard, Beverly D'Angelo, Eugène Levy et Nicole Richie[108].
Autres projets artistiques
[modifier | modifier le code]La carrière de Diane Keaton ne se résume pas seulement au métier d'actrice ou de réalisatrice. D'autres passions emploient ses capacités artistiques et la collection de photographies en est la principale[A 20]. Comme son personnage d'Annie Hall, Diane Keaton est très attirée par les arts visuels. Cet intérêt est né pendant son adolescence, grâce à sa mère photographe[A 3]. Depuis les années 1980, Diane Keaton collecte des photographies, des peintures, mais aussi des collages vintages[A 36]. En 1987, elle parle de ses recherches dans une interview : « J'ai amassé une immense bibliothèque d'images, des scènes de baisers, des clichés que j'aime. Les choses visuelles sont vraiment importantes pour moi »[24]. Plusieurs livres dédiés à ses collections ont déjà été édités : Reservations en 1980, Still Life: Hollywood Tableaux Photographs en 1983, Mr. Salesman en 1993 et Clown Paintings en 2002[109]. Elle contribue également à une rétrospective photographique du paparazzi américain Ron Galella en 2003[110].
En plus de la photographie, Diane Keaton s'intéresse à l'architecture et aux arts décoratifs[111]. Elle a participé à de nombreuses publications sur ces sujets comme California Romantica en 2007 ou House en 2012[109]. Diane Keaton est également membre du Los Angeles Conservancy[9]. Cette organisation tente de préserver les monuments historiques liés à la ville de Los Angeles. Elle a par exemple entrepris la restauration de l'Ennis House, une maison construite en 1924 par le célèbre designer Frank Lloyd Wright[A 37]. Dans cette même association, l'actrice a aussi contribué à une campagne de réhabilitation de l'Ambassador Hotel[112]. Cet hôtel, situé dans le district Mid-Wilshire, a notamment vu mourir Robert Kennedy en 1968[113]. Diane Keaton, comme une véritable promotrice immobilière, vend même certaines de ses restaurations. En 2000, une villa de Beverly Hills est cédée à Madonna pour la somme de 6,5 millions de dollars[114].
En marge de ces projets, Diane Keaton possède des qualités de chanteuse et d'écrivaine. « [J'ai] toujours voulu me lancer dans la chanson » : pourtant Diane Keaton n'a jamais enregistré d'album[115]. En 1977, la production d'un disque est en cours mais le projet ne prend jamais forme[2]. Pour l'écriture, l'actrice est plus confiante. En 2011, elle publie ses mémoires, qui s'intitulent Une fois encore. Dans ce livre, Diane Keaton assimile sa vie à celle de Dorothy, sa mère[116]. En 2020, elle poursuit son projet mémoriel en écrivant Brother & Sister, un livre sur son frère Randy atteint de démence[117].
Vie privée
[modifier | modifier le code]
Diane Keaton et Woody Allen se rencontrent pour la première fois à New York en 1968, pendant les auditions de la pièce de théâtre Play It Again, Sam[A 8]. La dérision est le maître-mot du couple. Si Keaton « [rit] à toutes ses blagues », Allen, lui, est attiré par le sens de l'humour de la jeune femme[A 38],[F 2]. Mais leur relation amoureuse est de courte durée puisqu'ils se séparent deux ans avant le tournage d'Annie Hall, soit en 1974[A 12]. Toutefois, l'actrice a toujours une grande influence sur le travail du réalisateur[D 9]. Entre 1971 et 1993, huit films sont marqués par leur collaboration.
En 1978, elle entame une relation avec Warren Beatty, son partenaire dans Reds[A 15]. Pendant sa jeunesse, Diane Keaton est déjà amoureuse de l'acteur principal de La Fièvre dans le sang[A 39]. La vie privée du couple fait souvent la une des magazines américains, une expérience qui endurcit l'actrice[B 7]. En 1985, Vanity Fair la décrit même comme « la star la plus recluse depuis Garbo »[8],[N 6]. Beatty et Keaton se séparent peu après la fin du tournage de Reds[27]. Aujourd'hui, Diane Keaton est toujours très complice avec Warren Beatty et Woody Allen. Néanmoins, ce dernier reste son ami le plus intime[16].
L'actrice fréquente régulièrement Al Pacino, son mari dans la trilogie du Parrain[A 40]. Leur relation est compliquée mais très fusionnelle. À plusieurs reprises, Keaton tente de concrétiser son amour par une demande en mariage, mais à chaque fois Pacino refuse[A 41]. Après de nombreux ultimatums, les deux amants se perdent de vue au début des années 1990[A 42],[A 43].
Diane Keaton n'a jamais été mariée. En juillet 2001, elle confie : « Je ne pense pas que, parce que je ne suis pas mariée, ma vie ne vaut rien. Je ne crois pas à ces mythes de vieilles filles »[118]. En 1995, elle adopte sa fille Dexter et, en 2001 son fils Duke[A 44],[A 45]. Ainsi, à l'âge de cinquante ans, Keaton décide de devenir mère. Cette décision est entreprise après le décès de son père[45]. Plus tard, elle revient sur son rôle maternel : « La maternité m'a complètement changée. Cette expérience m'a rendue plus humble »[119].
Diane Keaton et la mode
[modifier | modifier le code]
L'image de Diane Keaton est très souvent associée au monde de la mode. Depuis le succès d'Annie Hall en 1977, sa garde-robe inspire les femmes et le cinéma, au point de devenir un symbole feministe[120]. En effet, Keaton s'habille entièrement avec des vêtements d'hommes et assume un style vestimentaire androgyne[121]. En portant des cravates, des gilets, des pantalons et même des chapeaux Borsalino, l'actrice devient une icône de la mode à la fin des années 1970[7],[122],[123]. Sur le tournage d'Annie Hall, aucun costumier ne conseille Keaton : c'est elle qui choisit ses tenues. Mais Diane Keaton ne revendique pas la création de cette tendance masculine. Au contraire, elle avoue s'être inspirée des femmes élégantes du quartier SoHo de New York[A 46]. Ce style se rapproche aussi de celui de Katharine Hepburn dans le film Sylvia Scarlett, en 1935[120].
Même si Keaton refuse de lancer une ligne de vêtements « Annie Hall »[A 20], son style inspire fortement la mode et le cinéma[124]. Dans les années 1980, par exemple, Meg Ryan emprunte son chapeau et ses pantalons dans Quand Harry rencontre Sally[120]. En France, Vanessa Paradis partage également cette esthétique[125]. Au début du XXIe siècle, Diane Keaton continue toujours de défier les règles de la mode. En 2004, pendant la 76e cérémonie des Oscars, elle n'hésite pas à porter un smoking avec un chapeau melon[126]. L'Oréal la considère comme « un modèle, initiateur de tendances depuis plus de trente ans »[127]. Ainsi, en 2006, Diane Keaton devient l'égérie de cette société de cosmétiques[128]. Elle publie d'ailleurs régulièrement des photos de ses tenues et de ses accessoires de mode sur son compte Instagram[129].
Toutefois, la collaboration entre l'actrice et L'Oréal n'a pas toujours été bénéfique. En 2014, à l'occasion de la 71e cérémonie des Golden Globes, la carrière de Woody Allen est récompensée par le Cecil B. DeMille Award[130]. Cependant, le réalisateur refuse de recevoir ce prix en mains propres. Diane Keaton est alors invitée sur scène pour rendre hommage au cinéaste new-yorkais[131]. À la fin du discours de Diane Keaton, la chaîne NBC diffuse plusieurs publicités. L'une d'entre elles montre l'actrice en train de promouvoir un nouveau produit de L'Oréal. Or, Diane Keaton apparaît beaucoup plus jeune dans la publicité que lors de son apparition aux Golden Globes[132]. Certains internautes accusent la société de cosmétiques d'avoir retouché l'image de l'actrice[132]. La même année, Diane Keaton écrit justement un essai intitulé Let's Just Say It Wasn't Pretty où elle développe sa conception de la beauté et s'oppose à la pratique de la chirurgie plastique chez les femmes[133].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Actrice
[modifier | modifier le code]Au cinéma
[modifier | modifier le code]- Longs métrages
- 1970 : Lune de miel aux orties (Lovers and Other Strangers) de Cy Howard : Joan Vecchio
- 1972 : Le Parrain (The Godfather) de Francis Ford Coppola : Kay Adams
- 1972 : Tombe les filles et tais-toi (Play It Again, Sam) de Herbert Ross : Linda
- 1973 : Woody et les Robots (Sleeper) de Woody Allen : Luna Schlosser
- 1974 : Le Parrain 2 (The Godfather: Part II) de Francis Ford Coppola : Kay Corleone
- 1975 : Guerre et Amour (Love and Death) de Woody Allen : Sonja
- 1976 : C'est toujours oui quand elles disent non (I Will, I Will… for Now) de Norman Panama : Katie Bingham
- 1976 : Deux Farfelus à New York (Harry and Walter Go to New York) de Mark Rydell : Lissa Chestnut
- 1977 : Annie Hall de Woody Allen : Annie Hall
- 1977 : À la recherche de Mister Goodbar (Looking for Mr. Goodbar) de Richard Brooks : Theresa
- 1978 : Intérieurs (Interiors) de Woody Allen : Renata
- 1979 : Manhattan de Woody Allen : Mary
- 1981 : Reds de Warren Beatty : Louise Bryant
- 1982 : L'Usure du temps (Shoot the Moon) d'Alan Parker : Faith Dunlap
- 1984 : La Petite Fille au tambour (The Little Drummer Girl) de George Roy Hill : Charlie
- 1984 : Mrs. Soffel de Gillian Armstrong : Kate Soffel
- 1986 : Crimes du cœur (Crimes of the Heart) de Bruce Beresford : Lenny Magrath
- 1987 : Radio Days de Woody Allen : Monica Charles (caméo)
- 1987 : Baby Boom de Charles Shyer : J.C. Wiatt
- 1988 : Le Prix de la passion (The Good Mother) de Leonard Nimoy : Anna
- 1989 : The Lemon Sisters de Joyce Chopra : Eloise Hamer
- 1990 : Le Parrain 3 (The Godfather: Part III) de Francis Ford Coppola : Kay Adams-Michelson
- 1991 : Le Père de la mariée (Father of the Bride) de Charles Shyer : Nina Banks
- 1993 : Meurtre mystérieux à Manhattan (Manhattan Murder Mystery) de Woody Allen : Carol Lipton
- 1993 : Allô maman, c'est Noël (Look Who's Talking Now) de Tom Ropelewski : Daphne (voix américaine)
- 1995 : Le Père de la mariée 2 (Father of the Bride Part II) de Charles Shyer : Nina Banks
- 1996 : Le Club des ex (The First Wives Club) de Hugh Wilson : Annie Paradis
- 1996 : Simples Secrets (Marvin's Room) de Jerry Zaks : Bessie
- 1997 : Tennessee Valley (The Only Thrill) de Peter Masterson : Carol Fitzsimmons
- 1999 : L'Autre Sœur (The Other Sister) de Garry Marshall : Elizabeth Tate
- 2000 : Raccroche ! (Hanging Up) de Diane Keaton : Georgia Mozell
- 2001 : Potins mondains et Amnésies partielles (Town & Country) de Peter Chelsom : Ellie
- 2001 : Plan B de Greg Yaitanes : Fran Varecchio
- 2003 : Tout peut arriver (Something's Gotta Give) de Nancy Meyers : Erica Barry
- 2005 : Esprit de famille (The Family Stone) de Thomas Bezucha : Sybil Stone
- 2007 : À la recherche de l'homme parfait (Because I Said So) de Michael Lehmann : Daphne Wilder
- 2007 : Mama's Boy de Tim Hamilton : Jan Mannus
- 2008 : Smother de Vince Di Meglio : Marilyn Cooper
- 2008 : Mad Money de Callie Khouri : Bridget Cardigan
- 2010 : Morning Glory de Roger Michell : Colleen Peck
- 2012 : Freeway et nous (Darling Companion) de Lawrence Kasdan : Beth Winter
- 2013 : Un grand mariage (The Big Wedding) de Justin Zackham : Ellie Griffin
- 2014 : Ainsi va la vie (And So It Goes) de Rob Reiner : Leah
- 2014 : Ruth et Alex (5 Flights Up) de Richard Loncraine : Ruth Carver
- 2015 : Noël chez les Cooper (Love the Coopers) de Jessie Nelson : Charlotte Cooper
- 2016 : Le Monde de Dory (Finding Dory) d'Andrew Stanton : Jenny (voix américaine)
- 2017 : Hampstead de Joel Hopkins : Emily Walters
- 2018 : Le Book Club (Book Club) de Bill Holderman : Diane
- 2019 : Pom-Pom Ladies (en) (Poms) de Zara Hayes : Martha
- 2020 : Love, Weddings & Other Disasters (en) de Dennis Dugan : Sara
- 2022 : Mack and Rita de Katie Aselton : Rita
- 2023 : Book Club: The Next Chapter de Bill Holderman : Diane
- 2023 : Maybe I Do de Michael Jacobs : Grace
- 2024 : Arthur's Whisky de Stephen Cookson : Linda
- 2024 : Summer Camp de Castille Landon (en) : Nora[134]
- Courts métrages
- 1981 : The Wizard of Malta d'Alex Roshuk : la narratrice
- 2004 : Terminal Impact de Molly O'Brien : la narratrice
À la télévision
[modifier | modifier le code]- Séries télévisées
- 1970 : Love, American Style, saison 2, épisode 10 : Love and the Pen Pals : Louise
- 1970 : Night Gallery, saison 1, épisode 2 : Room with a View : l'infirmière Frances Nevins
- 1971 : Sur la piste du crime (The F.B.I.), saison 6, épisode 21 : Death Watch : Diane Britt
- 1971 : Mannix, saison 4, épisode 22 : Meurtre (The Color of Murder) : Cindy Conrad
- 2016 : The Young Pope, 10 épisodes : Sœur Mary
- 2019-2022 : Les Œufs verts au jambon (Green Eggs and Ham), 23 épisodes : Michellee (voix américaine)
- Téléfilms
- 1977 : Le Parrain (The Godfather: A Novel for Television) de Francis Ford Coppola : Kay Adams-Corleone
- 1992 : Élus pour s'aimer (Running Mates) de Michael Lindsay-Hogg : Aggie Snow
- 1994 : Amelia Earhart, le dernier vol (Amelia Earhart: The Final Flight) de Yves Simoneau : Amelia Earhart
- 1997 : Les Chemins du cœur (Northern Lights) de Linda Yellen : Roberta Blumstein
- 2001 : Et Dieu créa Sœur Mary (Sister Mary Explains It All) de Marshall Brickman : Sœur Mary Ignatius
- 2002 : Destins croisés (Crossed Over) de Bobby Roth : Beverly Lowry
- 2003 : Vivre malgré tout (On Thin Ice) de David Attwood : Patsy McCartle
- 2006 : Parlez-moi de Sara (Surrender, Dorothy) de Charles McDougall : Natalie Swerdlow
- 2011 : Tilda de Bill Condon : Tilda Watski
- Courts métrages
- 1971 : Men of Crisis: The Harvey Wallinger Story de Woody Allen : Renata Wallinger
- 2020 : Father of the Bride Part 3 (ish) de Nancy Meyers : Nina Banks
- Clip musical
- 2021 : Ghost (en) de Colin Tilley : la grand-mère de Justin Bieber
Réalisatrice
[modifier | modifier le code]Au cinéma
[modifier | modifier le code]- 1987 : Heaven
- 1995 : Les Liens du souvenir (Unstrung Heroes)
- 2000 : Raccroche ! (Hanging Up)
À la télévision
[modifier | modifier le code]- Séries télévisées
- 1990 : CBS Schoolbreak Special, saison 7, épisode 3 : The Girl with the Crazy Brother
- 1990 : China Beach, saison 4, épisode 5 : La Fièvre du retour (Fever)
- 1991 : Twin Peaks, saison 2, épisode 15 : Slaves and Masters
- 2001 : Pasadena, saison 1, épisode 1 : Secret de famille (Pilot)
- Téléfilms
- 1991 : La Petite Sauvage (Wildflower)
- Clips musicaux
- 1987 : Heaven Is a Place on Earth
- 1988 : I Get Weak (en)
Productrice
[modifier | modifier le code]Au cinéma
[modifier | modifier le code]- 1989 : The Lemon Sisters de Joyce Chopra
- 2003 : Elephant de Gus Van Sant
- 2015 : Noël chez les Cooper (Love the Coopers) de Jessie Nelson
- 2019 : Pom-Pom Ladies (Poms) de Zara Hayes
- 2022 : Mack and Rita de Katie Aselton
- 2023 : Maybe I Do de Michael Jacobs
À la télévision
[modifier | modifier le code]- Séries télévisées
- 2001 – 2002 : Pasadena, 13 épisodes
- Téléfilms
- 1997 : Les Chemins du cœur (Northern Lights) de Linda Yellen
- 2002 : Destins croisés (Crossed Over) de Bobby Roth
- 2003 : Vivre malgré tout (On Thin Ice) de David Attwood
- 2006 : Parlez-moi de Sara (Surrender, Dorothy) de Charles McDougall
Théâtre
[modifier | modifier le code]- 1968 – 1972 : Hair, comédie musicale mise en scène par Tom O'Horgan et jouée au Biltmore Theatre (Broadway) du 29 avril 1968 au 1er juillet 1972[135].
- 1969 – 1970 : Une aspirine pour deux (Play It Again, Sam), pièce de théâtre mise en scène par Joseph Hardy et jouée au Broadhurst Theatre (Broadway) du 12 février 1969 au 14 mars 1970[136].
- 1976 : The Primary English Class, pièce de théâtre mise en scène par Edward Berkeley et jouée au Circle in the Square Theatre (Off-Broadway) du 16 février au 16 mai 1976[137],[138].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Sauf mention contraire ou complémentaire, la liste des distinctions est issue du site Internet Movie Database[139].
Récompenses
[modifier | modifier le code]Année | Récompense | Catégorie | Film(s) |
---|---|---|---|
1978 | Oscar du cinéma | Meilleure actrice | Annie Hall |
Golden Globe | Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie | ||
British Academy Film Award | Meilleure actrice dans un rôle principal | ||
Kansas City Film Critics Circle Award | Meilleure actrice | ||
National Board of Review Award | Meilleure actrice | ||
New York Film Critics Circle Award | Meilleure actrice | ||
1979 | Fotogramas de Plata | Meilleure actrice étrangère | Intérieurs - À la recherche de Mister Goodbar |
1982 | David di Donatello | Meilleure actrice étrangère | Reds |
2003 | National Board of Review Award | Meilleure actrice | Tout peut arriver |
2004 | Golden Globe | Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie | |
Satellite Award | Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie | ||
2014 | Goldene Kamera | Goldene Kamera d'honneur | — |
Golden Icon Award | — | — | |
2017 | 45e AFI Life Achievement Award | — | — |
2018 | David di Donatello | David Spécial | — |
Nominations
[modifier | modifier le code]Année | Récompense | Catégorie | Film |
---|---|---|---|
1978 | Golden Globe | Meilleure actrice dans un film dramatique | À la recherche de Mister Goodbar |
1980 | British Academy Film Award | Meilleure actrice dans un rôle principal | Manhattan |
American Movie Award | Meilleure actrice | ||
1982 | Oscar du cinéma | Meilleure actrice | Reds |
Golden Globe | Meilleure actrice dans un film dramatique | ||
1983 | British Academy Film Award | Meilleure actrice dans un rôle principal | |
Golden Globe | Meilleure actrice dans un film dramatique | L'Usure du temps | |
1985 | Mrs. Soffel | ||
1988 | Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie | Baby Boom | |
1994 | Meurtre mystérieux à Manhattan | ||
1995 | Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm | Amelia Earhart, le dernier vol | |
Emmy Award | Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm | ||
Screen Actors Guild Award | Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm | ||
1997 | Meilleure actrice dans un premier rôle | Simples Secrets | |
Oscar du cinéma | Meilleure actrice | ||
2003 | Washington D.C. Area Film Critics Association Award | Meilleure actrice | Tout peut arriver |
2004 | Oscar du cinéma | Meilleure actrice | |
Screen Actors Guild Award | Meilleure actrice dans un premier rôle | ||
Critics Choice Award | Meilleure actrice | ||
Phoenix Film Critics Society Award | Meilleure actrice | ||
2005 | Satellite Award | Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie | Esprit de famille |
2008 | Razzie Award | Pire actrice | À la recherche de l'homme parfait |
Voix francophones
[modifier | modifier le code]Pour les versions françaises, Béatrice Delfe est la voix régulière de Diane Keaton depuis Annie Hall (1977)[140]. Les films Le Parrain (1972) et Le Parrain 2 (1974) ont eu chacun deux versions françaises différentes : pour le premier film, il s'agit des voix de Brigitte Fossey (1er doublage[141]) et de Rafaèle Moutier (2e doublage[140]) et pour le second, Évelyne Séléna (1er doublage[142]) et Rafaèle Moutier (2e doublage[140]).
Au Québec, Élizabeth Lesieur est la voix régulière de l'actrice, notamment dans L'Autre Sœur (1999), Quelque chose d'inattendu (2003) et La Famille Stone (2005)[143].
- Versions françaises
- Béatrice Delfe : Annie Hall[140], Manhattan[140], Reds[140], Le Parrain 3[140], Simples Secrets[140], etc.
- Perrette Pradier : Woody et les robots, Guerre et Amour, À la recherche de Mister Goodbar, Le Parrain (version télévisée).
- Rafaèle Moutier : Le Parrain (2e doublage) et Le Parrain 2 (2e doublage).
- Versions québécoises
- Élizabeth Lesieur : L'Autre Sœur[143], Quelque chose d'inattendu[143], La Famille Stone[143], etc.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ La publicité dans laquelle intervient Diane Keaton fait la promotion d'un déodorant de la marque « Hour after Hour ».
- ↑ Diane Keaton a la confirmation très nette qu'elle fréquente un monde d'hommes quand Marlon Brando lui lance à leur première rencontre : « Jolis nichons ».
- ↑ Woody Allen ne tient pas à adapter sa pièce de théâtre au cinéma, ce qui l'intéresse, c'est faire des films originaux et non des remakes. Il est ravi que Herbert Ross réalise Tombe les filles et tais-toi.
- ↑ Diane Keaton aurait dû tenir le rôle de Leigh Bowden dans Les Nerfs à vif de Martin Scorsese mais Robert De Niro a préféré Jessica Lange.
- ↑ La même année, Diane Keaton réalise aussi le clip vidéo de Heaven Is a Place on Earth, une chanson de Belinda Carlisle.
- ↑ À la fin de sa vie, la vedette hollywoodienne Greta Garbo cache sa vie privée et apparaît très peu en public.
Références bibliographiques
[modifier | modifier le code]- Une fois encore : mémoires
- ↑ p. 14–16
- ↑ p. 33–34
- ↑ a et b p. 11
- ↑ p. XIX–XX
- ↑ a et b p. 88
- ↑ p. 56
- ↑ p. 97
- ↑ a et b p. 101
- ↑ p. 120
- ↑ p. 102
- ↑ a et b p. 148
- ↑ a et b p. 153
- ↑ p. 151
- ↑ a et b p. 166
- ↑ a et b p. 154
- ↑ a b et c p. 171
- ↑ a et b p. 179
- ↑ p. 181
- ↑ p. 195
- ↑ a b et c p. 180
- ↑ p. 190
- ↑ p. 191
- ↑ p. 193
- ↑ p. 232
- ↑ p. 207
- ↑ a b et c p. 234
- ↑ a et b p. 235
- ↑ p. 236
- ↑ p. 252
- ↑ a et b p. 274
- ↑ p. 276
- ↑ p. 277
- ↑ p. 170
- ↑ p. 145
- ↑ p. 146
- ↑ p. 187
- ↑ p. 231
- ↑ p. 105
- ↑ p. 183
- ↑ p. 117
- ↑ p. 216
- ↑ p. 206
- ↑ p. 221
- ↑ p. 243
- ↑ p. 263
- ↑ p. 150
- Diane Keaton: Artist and Icon
- ↑ p. 8
- ↑ p. 20
- ↑ p. 51
- ↑ p. 50
- ↑ p. 116
- ↑ a et b p. 139
- ↑ p. 62
- Diane Keaton: The Story of the Real Annie Hall
- ↑ p. 224
- ↑ a et b p. 27
- Woody Allen : Entretiens avec Stig Björkman
- ↑ p. 74
- ↑ p. 90
- ↑ a et b p. 88
- ↑ p. 97
- ↑ a et b p. 98
- ↑ p. 108
- ↑ p. 163
- ↑ p. 248
- ↑ p. 60
- Woody Allen
- ↑ p. 101
- ↑ pp. 31 et 38
- Woody Allen: A Biography
- ↑ p. 204
- ↑ p. 243
Autres sources
[modifier | modifier le code]- ↑ (en) « Diane Keaton Biography (1946-) », sur Film Reference.com (consulté le 20 août 2017).
- ↑ a b et c (en) Ben Fong-Torres, « The Life and Lurves of Diane Keaton », Rolling Stone, no 242, 30 juin 1977 (lire en ligne, consulté le 20 août 2017).
- ↑ a b c et d Diane Keaton, interview par Terry Gross, Fresh Air, NPR, 1er janvier 1997 (Interview), (consulté le 20 août 2017).
- ↑ (en) Nancy Griffin, « American Original », More, mars 2004.
- ↑ (en) Pat H. Broesk, « Orange County Celebrity High », sur OrangeCoast.com, 23 juin 2012 (consulté le 20 août 2017).
- ↑ (en) Marilyn Kalfus, « $3.8 million for home of Diane Keaton's mom », Orange County Register, 4 août 2010 (lire en ligne, consulté le 20 août 2017).
- ↑ a b et c (en) Guy Flatley, « Diane Keaton: A Nervous Wreck on the Verge of a Breakthrough », sur MovieCrazed.com (consulté le 20 août 2017).
- ↑ a et b (en) Dominick Dunne, « Hide-and-Seek with Diane Keaton », Vanity Fair, février 1985.
- ↑ a b et c (en) Terry Keefe, « Falling in Love Again with Diane Keaton », Venice Magazine, décembre-janvier 2003 (lire en ligne, consulté le 20 août 2017).
- ↑ a et b (en) « Diane Keaton », sur Internet Broadway Database (consulté le 20 août 2017).
- ↑ (en) Rebecca Leung, « Diane Keaton: The Comeback Kid », sur CBS News.com, 13 février 2004 (consulté le 20 août 2017).
- ↑ « Oscar 1973 : 45e cérémonie des Oscars de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences », sur CinEmotions.com (consulté le 20 août 2017).
- ↑ a b et c (en) « Love, Death and La – De – Dah », Time, 26 septembre 1977 (lire en ligne, consulté le 30 juillet 2011).
- ↑ (en) Vincent Canby, « Film: Love and Death Is Grand Woody Allen », The New York Times, 11 juin 1975 (lire en ligne, consulté le 7 août 2012).
- ↑ (en) Roger Ebert, « Love and Death », Chicago Sun-Times, 1er janvier 1975 (lire en ligne, consulté le 7 août 2012).
- ↑ a et b (en) Lesley Stahl, « Q&A: Diane Keaton », sur CBS News.com, 18 février 2004 (consulté le 20 août 2017).
- ↑ (en) Vincent Canby, « Annie Hall », The New York Times, 21 avril 1977 (lire en ligne, consulté le 9 août 2012).
- ↑ Emmanuel Carrère, « Annie Hall », Positif, no 199, novembre 1977, p. 7.
- ↑ (en) « Annie Hall », sur Box Office Mojo (consulté le 9 août 2012).
- ↑ a et b « Récompenses – Annie Hall », sur Allociné (consulté le 9 août 2012).
- ↑ (en) Paul Tatara, « Keaton Walks Away with Marvin's Room », sur CNN.com, 13 janvier 1997 (consulté le 20 août 2017).
- ↑ (en) « 100 Greatest (Movie) Performances of All-Time », Premiere, avril 2006 (lire en ligne, consulté le 9 août 2012).
- ↑ (en) Roger Ebert, « Manhattan », Chicago Sun-Times, 1er janvier 1979 (lire en ligne, consulté le 9 août 2012).
- ↑ a et b (en) Joan Juliet Buck, « Inside Diane Keaton », Vanity Fair, mars 1987.
- ↑ (en) Hedley Donovan, « Mister Hollywood – Warren Beatty », Time, 3 juillet 1978.
- ↑ (en) Vincent Canby, « Beatty's Reds, with Diane Keaton », The New York Times, 4 décembre 1981 (lire en ligne, consulté le 12 août 2012).
- ↑ a b c et d (en) Peter Biskind, « Thunder on the Left: The Making of Reds », Time, mars 2006 (lire en ligne, consulté le 20 août 2017).
- ↑ Bertrand Mathieux, « L'Usure du temps (Shoot the Moon) », sur Citizen Poulpe.com, 3 décembre 2010 (consulté le 13 août 2012).
- ↑ (en) Stanley Kauffmann, « The Little Drummer Girl », The New Republic, no 191, 5 novembre 1984.
- ↑ (en) « Mrs. Soffel », sur Golden Globes.org (consulté le 14 août 2012).
- ↑ a b et c (en) Henri Béhar, « Diane Keaton on The First Wives Club », sur Film Scouts.com, 22 décembre 1996 (consulté le 14 août 2012).
- ↑ (en) Hal Hinson, « The Good Mother », The Washington Post, 4 novembre 1988 (lire en ligne, consulté le 20 août 2017).
- ↑ (en) Vincent Canby, « Film: A Documentary, Diane Keaton's Heaven », The New York Times, 17 avril 1987 (lire en ligne, consulté le 14 août 2012).
- ↑ (en) Rob Gonsalves, « Heaven (1987) », sur eFilmCritic.com, 4 juin 2007 (consulté le 14 août 2012).
- ↑ (en) « "A particular role does you some good and Bang! You have loads of offers" », sur Indian Television.com, 10 octobre 2003 (consulté le 14 août 2012).
- ↑ (en) Caryn James, « Review/Film ; Cat Lover With a Problem: Asthma », The New York Times, 1er septembre 1990 (lire en ligne, consulté le 15 août 2012).
- ↑ (en) Chris Hicks, « Film review: Lemon Sisters, The », Deseret News, 15 septembre 1990 (lire en ligne, consulté le 15 août 2012).
- ↑ (en) Jeff Rosado, « Wildflower (1991) », sur digitallyOBSESSED.com, 24 avril 2003 (consulté le 15 août 2012).
- ↑ (en) Barbara Shulgasser, « Great Bride II Cast Carries Retread Plot », San Francisco Chronicle Gate, 8 décembre 1995 (lire en ligne, consulté le 20 août 2012).
- ↑ (en) Hal Hinson, « The Godfather Part III », The Washington Post, 25 décembre 1990 (lire en ligne).
- ↑ (fr + en) « Dates de sortie pour Les Liens du souvenir », sur Internet Movie Database (consulté le 20 août 2012).
- ↑ Danielle Dumas et Yves Thoraval, « Unstrung Heroes de Diane Keaton, (USA). », L'Avant-scène cinéma, no 444, juillet 1995, p. 86.
- ↑ (fr + en) « Les Liens du souvenir – Récompenses », sur Internet Movie Database (consulté le 20 août 2012).
- ↑ (en) « Unstrung Heroes », sur Box Office Mojo (consulté le 20 août 2012).
- ↑ a et b (en) Brad Stone, « Defining Diane », More, juillet-août 2001.
- ↑ (en) « The First Wives Club », sur Box Office Mojo (consulté le 21 août 2012).
- ↑ (en) Elizabeth Gleick, « Hell Hath No Fury », Time, 7 octobre 1996.
- ↑ (en) Edward Guthmann, « Wives' Get Even and Even More », San Francisco Chronicle Gate, 20 septembre 1996 (lire en ligne).
- ↑ (en) « The Crystal + Lucy Awards », sur WIF.org (consulté le 21 août 2012).
- ↑ (fr + en) « Simples Secrets – Récompenses », sur Internet Movie Database (consulté le 22 août 2012).
- ↑ (en) Helen Bushby, « School shootings film hits Cannes », sur BBC News.com, 18 mai 2003 (consulté le 22 août 2012).
- ↑ Elysabeth François, « Raccroche ! (Hanging up) », sur Chronic'art.com, 22 mai 2000 (consulté le 22 août 2012).
- ↑ (en) Peter Travers, « Town & Country », Rolling Stone, 9 mai 2001 (lire en ligne, consulté le 22 août 2012).
- ↑ Olivier Joyard, « Potins mondains et amnésies partielles », Cahiers du cinéma, no 559, juillet-août 2001.
- ↑ (en) Steve Weintraub, « Diane Keaton Interviewed – Because I Said So », sur Collider, 1er février 2007 (consulté le 8 juin 2018).
- ↑ (en) Wesley Morris, « Looking for the perfect man has never been more painful », The Boston Globe, 2 février 2007 (lire en ligne, consulté le 23 août 2012).
- ↑ (en) Catherine Elsworth, « Lindsay Lohan leads Razzie nominations », The Daily Telegraph, 21 janvier 2008 (lire en ligne, consulté le 8 juin 2018).
- ↑ (en) « Mama's Boy (2007) », sur Rotten Tomatoes (consulté le 23 août 2012).
- ↑ (en) « Smother (2008) », sur Rotten Tomatoes (consulté le 23 août 2012).
- ↑ (en) Sandra Hall, « Diane's Career Is Dyin' », New York Post, 26 septembre 2008 (lire en ligne, consulté le 8 juin 2018).
- ↑ (en) Kirk Honeycutt, « Mad Money a bankrupt comedy », sur Reuters.com, 15 janvier 2008 (consulté le 23 août 2012).
- ↑ (en) « Mad Money », sur Box Office Mojo (consulté le 23 août 2012).
- ↑ (en) « Today's Ten: Worst Movies Of 2008 », New York Post, 1er décembre 2008 (lire en ligne, consulté le 23 août 2012).
- ↑ « Mad Money – Critiques Presse », sur Allociné (consulté le 23 août 2012).
- ↑ (en) Merle Ginsberg, « Adopting Was the Smartest Thing I've Ever Done », Ladies' Home Journal, janvier 2004.
- ↑ (en) « Something's Gotta Give », sur Box Office Mojo (consulté le 25 août 2012).
- ↑ « Box-office du film Tout peut arriver », sur Allociné (consulté le 25 août 2012).
- ↑ Jean-Pierre Dufreigne, « Éloge de la femme mûre », L'Express, 2 février 2004 (lire en ligne, consulté le 25 août 2012).
- ↑ (fr + en) « Tout peut arriver – Récompenses », sur Internet Movie Database (consulté le 25 août 2012).
- ↑ (en) Carol Kopp, « Keaton Grows Into Matriarch Role », sur CBS News.com, 12 décembre 2005 (consulté le 25 août 2012).
- ↑ (en) « The Family Stone », sur Box Office Mojo (consulté le 25 août 2012).
- ↑ Cécile Mury, « Esprit de famille », Télérama, 28 décembre 2005 (lire en ligne, consulté le 25 août 2012).
- ↑ (en) Peter Travers, « The Family Stone », Rolling Stone, 1er décembre 2005 (lire en ligne, consulté le 25 août 2012).
- ↑ (en) « Chaplin Award Gala », sur FilmLinc.org (consulté le 3 juillet 2017).
- ↑ (en) Tim Nasson, « Morning Glory – Behind the Scenes », sur Wild about Movies.com, 6 novembre 2010 (consulté le 26 août 2012).
- ↑ (en) Deborah Smith Ford, « Rachel McAdams shines as Morning Glory's Becky Fuller » (version du 15 juillet 2016 sur Internet Archive), sur Examiner.com.
- ↑ (en) « Morning Glory », sur Box Office Mojo (consulté le 26 août 2012).
- ↑ (en) Lou Lumenick, « The latest weather forecast is partly funny », New York Post, 9 novembre 2010 (lire en ligne, consulté le 26 août 2012).
- ↑ Aurélien Ferenczi, « Morning Glory », Télérama, 6 avril 2011 (lire en ligne, consulté le 26 août 2012).
- ↑ (en) Terri Schwartz, « Kevin Kline And Diane Keaton Cast In Lawrence Kasdan's Latest Film, Darling Companion », sur MTV.com, 23 septembre 2010 (consulté le 26 août 2012).
- ↑ (fr + en) « Dates de sortie pour Freeway et nous », sur Internet Movie Database (consulté le 26 août 2012).
- ↑ Sandra Benedetti, « Les stars de ciné passent aux séries TV », L'Express, 9 mars 2011 (lire en ligne, consulté le 26 août 2012).
- ↑ Raphaëlle Raux-Moreau, « HBO lâche sa Tilda », sur Allociné, 28 février 2011 (consulté le 26 août 2012).
- ↑ (en) Jeff Sneider, « Robin Williams invited to Big Wedding », Variety, 24 juin 2011 (lire en ligne, consulté le 26 août 2012).
- ↑ « Nouvelle bande-annonce pour Un grand mariage avec Robert De Niro », sur RTBF.be, 3 avril 2013 (consulté le 8 juin 2018).
- ↑ « Un grand mariage – Critiques Presse », sur Allociné (consulté le 8 juin 2018).
- ↑ Sophie Benamon, « Un grand mariage : pour les fans de De Niro et Diane Keaton », L'Express, 20 mai 2013 (lire en ligne, consulté le 26 juin 2013).
- ↑ Karelle Fitoussi, « Diane Keaton. Un os dans la noce », Paris Match, 19 mai 2013 (lire en ligne, consulté le 26 juin 2013).
- ↑ Olivier De Bruyn, « Ainsi va la vie », Positif, no 668, octobre 2016, p. 47.
- ↑ « Ruth et Alex », sur Festival-Deauville.com (consulté le 14 octobre 2016).
- ↑ (en) Sophie Schillaci, « D23: Disney Sets Voice Casts for Finding Dory, Inside Out and The Good Dinosaur », The Hollywood Reporter, 9 août 2013 (lire en ligne, consulté le 29 août 2013).
- ↑ (en) Bruce Kirkland, « Eugene Levy talks Finding Dory, working with Diane Keaton », Toronto Sun, 21 juin 2016 (lire en ligne, consulté le 6 juillet 2016).
- ↑ Gauthier Jurgensen, « The Young Pope : HBO dévoile la première photo de Jude Law en pape », sur Allociné, 27 août 2015 (consulté le 28 août 2015).
- ↑ « La série événement The Young Pope : à quelle heure et sur quelle chaîne ? », Direct Matin, 14 octobre 2016 (lire en ligne, consulté le 14 octobre 2016).
- ↑ Pierre Murat, « Le Book Club ? On tourne vite la page », Télérama, 6 juin 2018 (lire en ligne, consulté le 26 juillet 2019).
- ↑ (en) « Book Club », sur Box Office Mojo (consulté le 27 décembre 2019).
- ↑ Marc-André Lussier, « Diane Keaton dans Poms : le bel âge », La Presse, 7 mai 2019 (lire en ligne, consulté le 26 juillet 2019).
- ↑ (en) Lucy Mangan, « Green Eggs and Ham review – I'm a huge fan, I am I am! », The Guardian, 8 novembre 2019 (lire en ligne, consulté le 27 décembre 2019).
- ↑ (en) « 2017 Diane Keaton Tribute », sur AFI.com (consulté le 3 juillet 2017).
- ↑ « Diane Keaton, "vraiment chanceuse" et "aucune intention d'arrêter" de tourner », La Dépêche du Midi, 7 mai 2019 (lire en ligne, consulté le 26 juillet 2019).
- ↑ Dave McNary, « Diane Keaton, Jeremy Irons to Star in 'Love, Weddings and Other Disasters' », sur Variety, 29 août 2019 (consulté le 19 septembre 2019)
- ↑ (en-US) Anthony D'Alessandro et Anthony D'Alessandro, « ‘Mack & Rita’: Diane Keaton Comedy Adds Wendie Malick, Nicole Byer, Dustin Milligan, Simon Rex & More », sur Deadline, 26 mars 2021 (consulté le 24 décembre 2022)
- ↑ Justin Kroll, « Diane Keaton, Susan Sarandon, Richard Gere, William H. Macy, Emma Roberts & Luke Bracey To Star In 'Maybe I Do'-Cannes Market Hot Package », sur Deadline Hollywood, 5 mai 2022 (consulté le 2 septembre 2022)
- ↑ Joshua Meyer, « Susan Sarandon, Richard Gere, William H. Macy, Diane Keaton, And More Join The Star-Studded Cast Of Rom-Com Maybe I Do », sur /Film, 6 mai 2022 (consulté le 2 septembre 2022)
- ↑ Anthony D'Alessandro, « 'Book Club 2 – The Next Chapter' Sets Mother's Day Release » [archive du 16 août 2022], sur Deadline, 28 juillet 2022 (consulté le 22 octobre 2022)
- ↑ Alex Ritman, « Diane Keaton to Lead Comedy 'Arthur's Whiskey' Alongside Patricia Hodge, David Harewood », sur Hollywood Reporter, 3 mai 2023 (consulté le 6 décembre 2023)
- ↑ « First Look of Arthur's Whisky, a coming-of-age story with a twist starring Diane Keaton, Patricia Hodge and Lulu », sur SkyGROUP, 17 mai 2023 (consulté le 6 décembre 2023)
- ↑ « Summer Camp », sur Box Office Mojo (consulté le 13 juin 2024)
- ↑ a et b (en) « Books by Diane Keaton », sur Goodreads (consulté le 27 août 2012).
- ↑ « Biographie de Ron Galella », sur Artnet (consulté le 8 juin 2018).
- ↑ Els De Pauw, « L’actrice Diane Keaton a conçu sa première collection de textiles », L'Écho, 28 octobre 2022 (lire en ligne, consulté le 15 janvier 2022).
- ↑ (en) Diane Keaton, « Opinion: The Ambassador Hotel lesson », Los Angeles Times, 13 octobre 2008 (lire en ligne, consulté le 27 août 2012).
- ↑ (en) Collen Shalby, « The assassination of Robert Kennedy, as told 50 years later », Los Angeles Times, 4 juin 2018 (lire en ligne, consulté le 8 juin 2018).
- ↑ (en) World Entertainment News Network, « Diane Keaton's Good Homework Pays Off », sur contactmusic.com, 16 mai 2003 (consulté le 27 août 2012).
- ↑ (en) « The ever-changing star » (version du 6 décembre 2008 sur Internet Archive), The Sunday Post, 16 décembre 2005.
- ↑ Laure Narlian, « L'actrice Diane Keaton publie ses mémoires : réjouissant », sur FranceTV Info, 20 novembre 2011 (consulté le 27 août 2012).
- ↑ (en) Hannah Giorgis, « Diane Keaton's Very Different Kind of Memoir », The Atlantic, 28 février 2020 (lire en ligne, consulté le 29 février 2020).
- ↑ (en) World Entertainment News Network, « Diane Keaton's Given Up On Men », sur Internet Movie Database, 2 juillet 2001 (consulté le 26 août 2012).
- ↑ (en) Paul Fischer, « Diane Keaton: Happily Single and Independent », sur Film Monthly.com, 2 décembre 2003 (consulté le 26 août 2012).
- ↑ a b et c Læticia Ratane, « 10 looks cultes du cinéma – Diane Keaton », sur Allociné, 7 juin 2010 (consulté le 28 août 2012).
- ↑ « Le look de Diane Keaton dans Annie Hall », sur Paris fait son cinéma.com (consulté le 8 juin 2018).
- ↑ (en) Rebecca Adams, « Diane Keaton’s Style Evolution Proves That Ties, Vests & Bowler Hats Aren't Just For Men », sur The Huffington Post, 4 janvier 2013 (consulté le 8 juin 2018).
- ↑ « Mode : Le style Diane Keaton », sur Secrets de filles.fr, 23 février 2010 (consulté le 28 août 2012).
- ↑ Isabelle Thomas, « Woody Allen lit-il Mode Personnel(le) ?! », sur L'Express Styles.fr, 6 octobre 2010 (consulté le 28 août 2012).
- ↑ Nora Hamzawi, « Le CV mode de Vanessa Paradis », sur Glamour.com, 10 octobre 2011 (consulté le 28 août 2012).
- ↑ (en) Marc Cuenco, « 7 Iconic Oscar Outfits that Broke the Rules on the Red Carpet », sur Bustle.com, 20 février 2015 (consulté le 8 juin 2018).
- ↑ « Diane Keaton : à 60 ans, elle devient le nouveau porte-parole de L’Oréal aux USA », sur Senior Actu.com, 23 mai 2006 (version du 5 janvier 2010 sur Internet Archive).
- ↑ (en) « People and Accounts of Note », The New York Times, 5 juin 2006 (lire en ligne, consulté le 28 août 2012).
- ↑ Violaine Schütz, « À 73 ans, Diane Keaton est toujours une influenceuse mode », Madame Figaro, 11 février 2019 (lire en ligne, consulté le 26 juillet 2019).
- ↑ « Golden Globes 2014 : Woody Allen recevra le Prix Cecil B. DeMille », sur Allociné, 16 septembre 2013 (consulté le 17 janvier 2014).
- ↑ (en) Justin Harp, « Diane Keaton to accept Woody Allen's honorary Golden Globe », sur Digital Spy, 4 décembre 2013 (consulté le 17 janvier 2014).
- ↑ a et b Déborah Laurent, « L'Oréal incendié pour avoir photoshopé Diane Keaton », sur 7sur7, 14 janvier 2014 (consulté le 17 janvier 2014).
- ↑ (en) « Let's Just Say It Wasn't Pretty », sur Goodreads (consulté le 14 octobre 2016).
- ↑ https://variety.com/2024/film/news/roadside-attractions-summer-camp-diane-keaton-kathy-bates-alfre-woodard-1235961926/
- ↑ (en) « Hair », sur Internet Broadway Database (consulté le 31 août 2012).
- ↑ (en) « Play It Again, Sam », sur Internet Broadway Database (consulté le 31 août 2012).
- ↑ (en) « The Primary English Class », sur Lortel Archives (consulté le 1er mars 2017).
- ↑ Israël Horovitz, Un New-Yorkais à Paris, Grasset, 2011, 420 p. (ISBN 978-2246764212, lire en ligne).
- ↑ (fr + en) « Diane Keaton – Distinctions », sur Internet Movie Database (consulté le 3 août 2012).
- ↑ a b c d e f g et h « Comédiennes ayant doublé Diane Keaton en France », sur RS Doublage.com, 2 août 2012 (consulté le 8 novembre 2015) [m-à-j].
- ↑ « Biographie et filmographie de Brigitte Fossey », sur Notre cinéma.com (consulté le 25 septembre 2018).
- ↑ « Biographie et filmographie d'Évelyne Séléna », sur Notre cinéma.com (consulté le 25 septembre 2018).
- ↑ a b c et d « Comédiennes ayant doublé Diane Keaton au Québec », sur Doublage.qc.ca, 2 août 2012 [m-à-j].
Annexes
[modifier | modifier le code]Sur les autres projets Wikimedia :
- Diane Keaton, sur Wikimedia Commons
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Publications de Diane Keaton
[modifier | modifier le code]- Architecture
- (en) Stanley Abercrombie (postface), Daniel P. Gregory (texte) et Diane Keaton (avant-propos) (photogr. Erhard Pfeiffer), From the Land: Backen, Gillam, & Kroeger Architects, New York, Rizzoli, 8 octobre 2013, 456 p. (ISBN 9780847840779, OCLC 832278354).
- (en) Diane Keaton (photogr. Lisa Romerein), The House That Pinterest Built, New York, Rizzoli, 10 octobre 2017, 272 p. (ISBN 978-0847860005, OCLC 1003758489).
- (en) Diane Keaton et Donald J. Waldie (texte) (photogr. Lisa Hardaway et Paul Hester), California Romantica: Spanish Colonial and Mission-Style Houses, New York, Rizzoli, 6 novembre 2007 (réimpr. 2019), 319 p. (ISBN 978-0847829750, OCLC 778036640).
- (en) Diane Keaton et Donald J. Waldie (texte), House, New York, Rizzoli, 16 octobre 2012, 272 p. (ISBN 9780847835638, OCLC 900437422).
- Essai
- (en) Diane Keaton, Let's Just Say It Wasn't Pretty, New York, Random House, 29 avril 2014 (réimpr. 2015), 192 p. (ISBN 978-0812994261, OCLC 855581114).
- Mémoires
- (en) Diane Keaton, Brother & Sister: A Memoir, New York, Knopf, 4 février 2020, 176 p. (ISBN 978-0451494504, OCLC 1139469959).
- Diane Keaton (trad. de l'anglais par Dominique Haas), Une fois encore : mémoires [« Then Again »], Paris, Robert Laffont, 3 novembre 2011, 315 p. (ISBN 978-2-221-11508-4, OCLC 779691552, BNF 42554115).
- Peintures
- (en) Diane Keaton (direction artistique), Clown Paintings, New York, powerHouse Books, 2002, 126 p. (ISBN 978-1576871485, OCLC 49679499).
- Photographies
- (en) Ruven Afanador (photographies) et Diane Keaton (avant-propos), Ruven Afanador – Ángel Gitano: The Men of Flamenco, New York, Rizzoli, 11 novembre 2014, 240 p. (ISBN 978-0847843435, OCLC 894751520).
- (en) Tom Ford (introduction), Ron Galella (photographies), Diane Keaton (avant-propos) et Glenn O'Brien (interview), The Photographs of Ron Galella 1960-1990, Los Angeles, Greybull Press, 2003, 248 p. (ISBN 978-0967236667, OCLC 757275239).
- (en) Marvin Heiferman, Diane Keaton et Bill Wood (photographies), Bill Wood's Business, Göttingen, Steidl, 2008, 269 p. (ISBN 978-3865216847, OCLC 316089064).
- (en) Marvin Heiferman et Diane Keaton, Local News: Tabloid Pictures from the Los Angeles Herald Express 1936 to 1961, New York, Distributed Art Publishers, 1999, 140 p. (ISBN 978-1891024139, OCLC 943054068).
- (en) Marvin Heiferman et Diane Keaton, Still Life: Hollywood Tableaux Photographs, New York, Callaway, 1983 (réimpr. 1985), 96 p. (ISBN 978-0671603878, OCLC 12133367).
- (en) Diane Keaton, Mr. Salesman, Twin Palms Publishers, octobre 1993, 96 p. (ISBN 978-0944092262, OCLC 476623523).
- (en) Diane Keaton, Reservations, New York, Random House, 1980, 88 p. (ISBN 978-0394508429, OCLC 682231041).
- (en) Diane Keaton, Saved: My Picture World, New York, Rizzoli, 29 mars 2022, 208 p. (ISBN 978-0847871285, OCLC 1305306539).
- (en) Diane Keaton (introduction) et Tim Street-Porter (photographies), Los Angeles, New York, Rizzoli, 2006 (réimpr. 2008), 264 p. (ISBN 978-0847831074, OCLC 212431620).
Publications sur Diane Keaton
[modifier | modifier le code]- (en) Deborah C. Mitchell, Diane Keaton: Artist and Icon, McFarland & Company, 2001, 197 p. (ISBN 978-0860517948, OCLC 46935939).
- (en) Jonathan Moor, Diane Keaton: The Story of the Real Annie Hall, Chivers Press, 1989 (réimpr. 1991), 245 p. (ISBN 0-7451-1309-5, EAN 978-0-7451-1309-8, OCLC 59863202).
Publications sur Woody Allen
[modifier | modifier le code]- Stig Björkman (trad. Sylvie Durastanti et Jean Pêcheux), Woody Allen : Entretiens avec Stig Björkman [« Woody om Allen »], Paris, Cahiers du cinéma, 2002, 383 p. (ISBN 2-86642-324-0, EAN 978-2-86642-324-7, OCLC 469941039, BNF 38913613).
- Florence Colombani, Woody Allen, Paris, Cahiers du cinéma, 2012 (1re éd. 2007), 103 p. (ISBN 978-2-8664-2911-9, OCLC 819164727).
- (en) Eric Lax, Woody Allen: A Biography, Da Capo Press, 2000, 356 p. (ISBN 978-0306809859, OCLC 878532434).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel
:
- AllMovie
- Allociné
- American Film Institute
- Disney A to Z
- IMDb
- Korean Movie Database
- Oscars du cinéma
- Rotten Tomatoes
- Ressources relatives à la musique
:
- AllMusic
- Discogs
- Last.fm
- MusicBrainz
- Muziekweb
- Songkick
- Ressources relatives au spectacle
:
- Internet Broadway Database
- Internet Off-Broadway Database
- L’Officiel des spectacles
- Ressource relative aux beaux-arts
:
- Union List of Artist Names
- Ressource relative à la mode
:
- Models.com
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes
:
- Britannica
- Brockhaus
- Den Store Danske Encyklopædi
- Dictionnaire universel des créatrices
- Gran Enciclopèdia Catalana
- Hrvatska Enciklopedija
- Internetowa encyklopedia PWN
- Nationalencyklopedin
- Munzinger
- Proleksis enciklopedija
- Store norske leksikon
- Universalis
- Visuotinė lietuvių enciklopedija
- Notices d'autorité
:
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Japon
- CiNii
- Espagne
- Pays-Bas
- Pologne
- Israël
- NUKAT
- Catalogne
- Australie
- Norvège
- Tchéquie
- Lettonie
- WorldCat
v · m Diane Keaton |
|
---|---|
Réalisatrice |
|
v · m Oscar de la meilleure actrice |
|
---|---|
|
|
Années 1920-1930 |
|
Années 1940-1950 |
|
Années 1960-1970 |
|
Années 1980-1990 |
|
Années 2000-2010 |
|
Années 2020-2030 |
|
v · m British Academy Film Award de la meilleure actrice |
|||||
---|---|---|---|---|---|
|
|||||
Années 1953-1968 |
|
||||
Années 1969-1979 |
|
||||
Années 1980-1990 |
|
||||
Années 2000-2010 |
|
||||
Années 2020-2030 |
|
v · m Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie |
|
---|---|
|
|
Années 1950 |
|
Années 1960-1970 |
|
Années 1980-1990 |
|
Années 2000-2010 |
|
Années 2020 |
|
Portail du cinéma américain
Portail de la réalisation audiovisuelle
Portail de la télévision
Portail de Los Angeles
Pour toute information complémentaire, consulter sa page de discussion et le vote l'ayant promu.
A consulter en ligne

First Christmas
Diane Keaton
- Divers

Hair
Ronnie Dyson
- Classique