Irène Hilda
Irène Hilda

Naissance | ![]() Richmond ![]() |
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Nom de naissance |
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Activités |
Chanteuse, humoriste, danseuse, productrice de télévision ![]() |
Fratrie |
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Source: Article Irène Hilda de Wikipédia en français (auteurs)
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Naissance |
8 décembre 1920 ![]() Richmond ![]() |
---|---|
Décès |
19 décembre 2015 ![]() 7e arrondissement de Paris ![]() |
Sépulture |
Cimetière parisien de Bagneux ![]() |
Nom de naissance |
Irene Levitt ![]() |
Nationalités |
américaine française ![]() |
Activités |
Chanteuse, humoriste, danseuse, productrice de télévision ![]() |
Fratrie |
Bernard Hilda (d) ![]() |
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Irène Hilda, née le 8 décembre 1920 à Richmond aux États-Unis et morte le 19 décembre 2015 à Paris, est une chanteuse, danseuse, comédienne et productrice de télévision franco-américaine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Irène Hilda est née de parents ayant émigré durant la Première Guerre mondiale, après la naissance de son frère aîné Bernard. Elle et sa famille reviennent en France en 1926[1], afin de permettre à Bernard Hilda de poursuivre ses études de violon.
Carrière artistique
[modifier | modifier le code]Débuts précoces
[modifier | modifier le code]Sa carrière commence dès l'âge de 10 ans dans un music-hall des Champs-Élysées avec Olympe Bradna, son amie d'enfance, et se développe également aux États-Unis[1]. En 1934, elle fait partie de la revue « Femmes en Folies » des Folies Bergère[2]. Irène Hilda est sacrée « reine du swing » avant la Seconde Guerre mondiale en France[3].
United Service Organizations
[modifier | modifier le code]Irène Hilda passe en zone libre lors de l'invasion de la France par l'armée du Troisième Reich et apparait sur les scènes cannoises et nicoises[2]. De retour aux USA cette même année, elle y reprend une brillante carrière, ainsi qu'au Canada. Elle s'engage dans l'United Service Organizations qui fournit des spectacles à l'armée américaine[2], afin d'y rechercher son frère Bernard, réfugié, donné pour mort en Espagne. Elle est envoyée au Groenland[2]. Avec les troupes françaises, elle débarque à Omaha Beach[2], puis va ensuite en Belgique où elle est bloquée dans la poche de Bastogne et pour finir en Allemagne où elle assiste au procès de Nuremberg[2]. Elle écrit un manuscrit sur cette période qui couvre 1939 à 1946.
Après guerre
[modifier | modifier le code]Irène Hilda continue une grande carrière internationale de tours de chant et de revues, interprète de nombreuses opérettes (dont Ignace avec Fernandel[4]) et comédies musicales (à Londres Can-Can de Cole Porter[2], les airs I love Paris et « Oh la! la! la! c'est magnifique ») et apparaît au cinéma.
Elle double Brigitte Bardot pour une chanson dans Manina, la fille sans voiles en 1952[5],[6].
Elle produit également des émissions de variétés pour la télévision française[2] et des vidéos pour le divertissement du 3e âge[7] (au travers de son association Acotel[2]), joue au théâtre, au cinéma et à la télévision et anime des émissions de radio.
Discographie
[modifier | modifier le code]- 1958: Rien ne vaut l'amour[8]
- 1958: Tu n'as pas très bon caractère
Théâtre
[modifier | modifier le code]- 1948 : Ignace de Jean Manse, musique Roger Dumas, mise en scène Georgé, Théâtre de l'Étoile avec Fernandel
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1950 :Boîte à vendre, court métrage de Claude-André Lalande
- 1957 : Fric Frac en dentelles de Guillaume Radot
- 1958 : La môme aux boutons de Georges Lautner
- 1967 : Voyage à deux de Stanley Donen
- 1984 : Le Sang des autres de Claude Chabrol - (Concierge Gigi )
- 1987 : La vie dissolue de Gérard Floque de Georges Lautner
- 1992 : À la vitesse d'un cheval au galop de Fabien Onteniente
- P.J. : 1 épisode en 1997
- Les Cordier, juge et flic : 1 épisode en 1999 et 1 en 2001
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ a et b Claude Briac, Paris New-York Hollywood Paris ou l'incroyable aventure d'Irène Hilda, Ce soir, 11 juillet 1938 (lire en ligne)
- ↑ a b c d e f g h et i « Irene HILDA », sur www.lesgensducinema.com (consulté le 8 novembre 2022)
- ↑ Jean Eskenazi, « Irène Hilda vedette américaine recoit à New-York Bernard Hilda vedette française », sur Gallica, France-soir, 30 juillet 1945 (consulté le 4 novembre 2022)
- ↑ Roland Brasseur, Je me souviens: notes pour Je me souviens de Georges Perec à l'usage des générations oublieuses et de celles qui n'ont jamais su : Je me souviens encore mieux, Castor Astral, 2003 (ISBN 978-2-85920-544-7, lire en ligne)
- ↑ Henry Jean Servat, Bardot, la légende, edi8, 14 janvier 2010 (ISBN 978-2-258-08413-1, lire en ligne)
- ↑ Yves Bigot, Brigitte Bardot: La femme la plus belle et la plus scandaleuse au monde, Éditions Don Quichotte, 15 avril 2014 (ISBN 978-2-35949-286-6, lire en ligne)
- ↑ Secours populaire de France, « Le Secours populaire passe à la télé », sur Gallica, La Défense, 1er mai 1977 (consulté le 4 novembre 2022), p. 5
- ↑ RIEN NE VAUT L'AMOUR / A. HORNEZ - VASTANO ; Parodies de : Edith PIAF - Dario MORENO - Charles AZNAVOUR - Marino MARINI et la chanteuse de rock ; Irène HILDA, à L'Olympia ; Orchestre : Paul LEMEL. CA C'EST DU JAZZ / A. HORNEZ - VASTANO ; Irène HILDA, à L'Olympia ; Orchestre : Paul LEMEL. FOFO / LIFERMAN - Van WOOD ; Irène HILDA, à L'Olympia ; Orchestre : Hubert DEGEX, 1958 (lire en ligne)
Liens externes
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