Catalogue - page 1

Affiche du document Cordemais : Le charbon en sursis

Cordemais : Le charbon en sursis

De Nicolas Combalbert

52min07

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Histoire
  • Interview
EDF et le charbon sont le poumon de l'économie locale à Cordemais. La fermeture de la centrale impacte les travailleurs, la commune rurale... Entre espoirs et désillusions, ce documentaire raconte la complexité du dossier entre transition écologique, rentabilité économique et maintien de l'emploi. La décision politique a été prise : fermeture des centrales à charbon en 2022, les grandes pollueuses au regard des Accords de Paris. Ainsi doit s’achever la longue histoire du charbon en France commencée avec la révolution industrielle. Promesse électorale, promesse tenue ? Est-ce si simple ? Ce film se déroule à la centrale de Cordemais, la plus importante, la plus récente, fleuron des Trente Glorieuses, et la dernière en fonctionnement. Pour les populations locales et les salariés, la fermeture, c’est plus compliqué. Ceux d’EDF sont très inquiets, même si la maison est "bonne mère". Mais les sous-traitants, les collectivités locales savent qu'il ne subiront pas le même traitement. Les élus s’inquiètent. EDF de son côté avait prévu d’arrêter ces monstres industriels en 2035 : argument de fond, le Grand Ouest grande région industrielle et consommatrice, produit peu d’électricité, et les programmes de
remplacement tardent (éoliennes maritimes, l'EPR de Flamanville…). De plus, ces centrales sont pratiques, faciles à mettre en route ou à arrêter et, largement amorties, elles assurent un suivi souple de l’alimentation électrique régionale. Ce film raconte la complexité de l’exercice et les perspectives proposées par EDF jusqu’en 2026. Sur le terrain, les écologistes marquent des points à chaque élection, les « mairies EDF » tombent et les inquiétudes sont partagées par un public large.  Et si le charbon était un boulet ?
2 crédits
Affiche du document Les enfants du Nil

Les enfants du Nil

De Aurelie Chauleur

45min00

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Interview
A travers le regard des enfants, “Les enfants du Nil” présente un voyage particulier au coeur de la vie traditionnelle de Haute-Egypte. Il met en scène Abou Djoud, le quartier gitan de Louxor, non loin du temple de Karnak, ainsi que Raouda et Bastoud, deux enfants issus de la famille nombreuse de Mohamed Mourad, leader des Musiciens du Nil, groupe célèbre à travers toute la planète. Virtuose de la rababah, Mohamed a racheté au fur et à mesure les anciennes maisons en terre devenues ces petits immeubles étroits sur lesquels se juxtaposent périlleusement plus de quatre ou cinq étages destinés à une nouvelle progéniture. Grand-père, grâce à ses vingt six enfants aujourd’hui tous mariés, Mohamed est maître d’une communauté de plus de soixante-dix personnes. Sa famille, le clan des Mataqils, est la plus grande famille de musiciens gitans de Haute-Egypte et possède son fief au sein d’une petite impasse à l’ambiance surréaliste et moyen-âgeuse. Entre monde rural et petit quartier populaire urbain, nous sommes ici dans le microcosme d’une petite société où petits artisans, paysans, musiciens, commerçants vont et viennent, s’interpellent et défilent tout au long de la journée dans un brouhaha magique. A pied, à cheval ou en felouque, Raouda et Bastoud nous emmènent découvrir leur quotidien et nous font explorer leur univers: la ruelle, le quartier, les bords du Nil, et les fêtes traditionnelles.
2 crédits
Affiche du document Dans l'atelier de Jacques Pasquier

Dans l'atelier de Jacques Pasquier

De Sonia Cantalapiedra

56min59

  • Documentaire
  • Beaux-Arts
  • Interview
Après être passé par la bande dessinée, Jacques Pasquier réalise ses premières peintures dès 1946. Graveur, dessinateur et sculpteur, cet artiste inclassable explore l’écriture picturale avec une énergie et une inventivité foisonnantes. Déconcertante dans ses déploiements figuratifs ou abstraits, sa peinture singulière, en perpétuel renouveau, animée par une exigence sans concession, ne s'est jamais laissée enfermée dans les conventions. Dès 1971, l’artiste notait : "Il a été dit que ce n’est pas un style qu’il faut chercher mais SOI-MÊME." Son œuvre ne cesse de se mouvoir dans cette liberté entêtée, doucement entêtante, d’être soi, par-delà les dogmes, artistiques et autres. Par-delà les conformismes de bon aloi. "Dans l’atelier de Jacques Pasquier" propose une rencontre allant de l’homme à l’œuvre qui assume la subjectivité des impressions recueillies dans l’atelier, jusqu’aux méandres du souvenir : la Seconde guerre mondiale, celle d'Algérie, les interrogations qui jalonnent l'existence. La cinéaste Sonia Cantalapiedra met en parallèle le processus de création en cours avec l’élaboration de l’œuvre dans le temps. À son tour elle explore, tout en la questionnant, la création et la nécessité d’aller puiser en soi le langage qui nous conduit vers l’autre, avec cette liberté de faire offerte par le peintre devenu modèle le temps du film. L'autre commence avec le regard du cinéaste pour se prolonger dans celui de Paul Brousseau qui a composé une musique originale dont le dispositif de création intègre celui du film.
2 crédits
Affiche du document Malgré les ténèbres

Malgré les ténèbres

De Christof Wolf

1h13min19

  • Documentaire
  • Histoire
  • Interview
Auschwitz, c'est l'endroit le plus sinistre du monde, où se manifestait une terreur sans pareil, une machine à tuer la plus perfectionnée. Pourtant, de nos jours, des foules y viennent quotidiennement, rien que pour voir et faire du tourisme. Comment alors se rendre à cet endroit sans tomber dans le piège de la visite banale ? C'est Bernhard Glassman Roshi, maître Zen de New York, qui s'est posé la question, et qui a ensuite trouvé la solution : «La retraite Auschwitz». Pour cette retraite, Bernie invite des gens de tous pays, ethnies et idéologies, en leur proposant de s'exposer sans réserve aux ténèbres de ce lieu. Le groupe passera cinq jours sur place à l'intérieur même du camp d'extermination, tout en méditant ensemble en silence, en faisant des prières et échanges d'expériences. Ainsi chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes sont unis par la mémoire d'un endroit inventé pour la destruction totale. Les descendants des victimes rencontrent ceux des bourreaux, ayant en effet la chance de se parler. Le film raconte l'histoire de cinq participants, en suivant de près leur développement intérieur pendant la retraite. Comment changent-ils ? Tant de convictions s'ébranlent... Ce qui paraissait sûr et certain se révèle illusoire, et des cicatrices presque oubliées redeviennent des blessures saignantes... Mais c'est ainsi que, tout doucement, la réconciliation peut commencer... Les participants ne sont plus de simples visiteurs venus à Auschwitz, mais c'est plutôt Auschwitz qui vient à leur rencontre et s'ouvre à eux. Et dans le silence rendent-ils témoignage de ce qui s’est passé en ce lieu ?
2 crédits
Affiche du document La Main dans le chapeau

La Main dans le chapeau

De Aleksandra Szrajber

1h00min59

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Interview
Xavier, Isabelle et Jérôme sont des adultes en situation de handicap mental qui vivent ensemble dans un foyer. Cet été, grâce à une association spécialisée en vacances adaptées, ils partent en Bretagne avec Jolène, Eve et Guillaume, venus du Québec. Loin de leurs habitudes, ils vont vivre le quotidien de vacanciers ordinaires au rythme des obligations journalières, des temps de repos et de loisirs. Aux côtés de leurs deux accompagnatrices, le temps de ce séjour, les estivants partageront de nombreux moments de rire, parfois de colère, mais surtout d’amitié. Drôles et touchants, ils nous font découvrir leur personnalité, leur sensibilité à fleur de peau, leur regard étonnant sur le monde… NB : "La Main dans le chapeau" est la traduction littérale de l’expression anglaise "Hand in cap". Au XVIe, dans le cadre d’un troc de biens entre deux personnes, il fallait rétablir une égalité de valeur entre ce qu’on donnait et ce qu’on recevait : ainsi celui qui recevait un objet d’une valeur supérieure devait mettre dans un chapeau une somme d’argent pour rétablir l’équité. Au XVIIIe siècle, l’expression s’est progressivement transformée en mot, puis appliquée au domaine sportif (courses de chevaux notamment). En hippisme, un handicap correspondait à la volonté de donner autant de chances à tous les concurrents en imposant des difficultés supplémentaires aux meilleurs.
2 crédits

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