Catalogue - page 12

Affiche du document Tant que nous sommes à bord

Tant que nous sommes à bord

Agnès Perrais

1h20min04

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Interview
Saint-Nazaire, ville-port. Aux deux extrémités du bassin, le quartier ouvrier de Penhoët et celui du Petit Maroc qui se tourne vers la mer, sont chacun intimement liés à l’activité des chantiers de construction navale, centre économique et affectif de la ville. La vie des habitants tourne autour du port, qu’ils soient patrons de bar, marins, ouvriers, ou aussi et de plus en plus souvent, à la chôme. À Saint-Nazaire, le port est riche de tout un imaginaire de luttes sociales, celles de la gloire passée de la «  ville rouge  » et celles, plus complexes et fragiles, du présent. Mais on y trouve aussi la fierté d’un travail spécifique au lieu, le travail sur les bateaux, qui appelle un des plus beaux imaginaires qui soient : la mer, le départ. Dans les chantiers et sur le port, la disproportion entre les machines, grues, silos, paquebots, et les hommes qui y travaillent, entérine dans les faits l’industrialisation de ce qui jadis pouvait encore tirer vers l’artisanat. Mais cette évolution trouve en même temps une résistance dans le sens du collectif, et l’amour de l’objet du travail, le bateau, à rebours des conditions de son exercice. De tout petits hommes sur des engins gigantesques, des bateaux qui partiront naviguer sur l’océan : entre le quotidien de la vie ouvrière, l’expérience des marins, et le rêve d’un ailleurs, quelle place peut garder un imaginaire au cœur de l’industrie et comment peut-on encore être à bord, de sa vie, de ses espoirs, même si la vie matérielle n’est pas exactement l’aventure fabuleuse des rêves faits un jour  ?
1 crédit
Affiche du document Le Banksy du Yémen

Le Banksy du Yémen

De Julien Fouchet

13min18

  • Documentaire
Obtenir un visa de journaliste pour le Yémen est un exploit tant le pays est fermé à la presse. Exploit qu'ont réalisé Julien Fouchet et Sylvain Lepetit. Après plusieurs mois de négociations, les deux journalistes ont décroché une autorisation de tournage pour couvrir la guerre civile qui ravage le pays depuis plus d'un an et demi, dans l'indifférence générale. C'est la première caméra de télévision qui pénètre au Yémen depuis plusieurs mois. Pendant cinq jours, nos deux reporters ont vécu sous les bombardements meurtriers d’un conflit qui oppose les Houtis (une milice chiite du nord du pays) au gouvernement sunnite soutenu par une coalition de pays arabes dirigée par l'Arabie Saoudite. C’est au milieu des bombes qu’ils ont rencontré celui que les médias étrangers appellent le « Banksy du Yémen ». Comme le célèbre street artiste britannique, Murad Subay, 27 ans, expose ses œuvres uniquement dans la rue. Ses peintures ornent les murs de Sanaa, la capitale yéménite, pour dénoncer les atrocités de la guerre civile. L'une de ses campagnes les plus connues s’appelle tout simplement "ruine". Elle s’affiche sur les murs d’un quartier pauvre qui a été l’un des premiers bombardés à Sanaa. Son seul tort, être trop près de l’aéroport. Murad a dessiné sur le mur d’une maison détruite, 21 fleurs qui symbolisent 21 morts, dont 15 enfants… Des vies stoppées net… en pleine nuit. L'artiste dénonce aussi la dérive islamiste que connaît ce pays qui a longtemps été un fief d’Al-Qaida dans la péninsule arabique. Ses prises de position lui valent des menaces de mort de la part de groupes islamistes. Malgré cela, et contrairement à Banksy, Murad a décidé de pratiquer son œuvre à visage découvert.
1 crédit

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