Catalogue - page 3

Affiche du document Plantu

Plantu L'éditorial en caricature

De Julien Plantureux

51min40

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Interview
Ce documentaire est un portrait de Plantu, caricaturiste pour les journaux Le Monde et l'Express. Le film montre la création du dessin de Plantu, qu'il soit au quotidien au Monde, ou à l'hebdomadaire L'Express. Grâce à l'intervention de nombreux collaborateurs de ces deux journaux (Edwy Plenel, André Fontaine, Michel Labro...), on entre dans les coulisses du métier de reporter-dessinateur. Le travail de Plantu ne s'arrête pas à la réalisation de dessins: celui-ci va à la rencontre de dessinateurs étrangers, réalise des interviews politiques (Yasser Arafat et Shimon Peres), présente des expositions de ses dessins et donne des conférences. Le film aborde différentes questions, particulièrement la notion de censure ou d'autocensure (point de désaccord entre Plantu et ses rédacteurs en chef). Plantu compare également l'exercice de son métier avec celui des dessinateurs en Iran, au Sri Lanka, à Madagascar et à Singapour. Différentes personnalités interviennent dans ce film: Régis Debray s'interroge sur le conformiste du dessin de Plantu, Jean-Pierre Chevènement revient sur les dessins durant la guerre du Golfe et les compare avec ceux de la Corse, Guy Bedos et François Rollin ironisent sur l'emphase des hommes politiques qualifiant Plantu de "meilleur éditorialiste de la presse" : la succession d'éloges des députés de toutes tendances filmés à l'Assemblée Nationale prête en effet à sourire. Ce film permet de découvrir le travail de Plantu et dévoile un aspect inconnu de son oeuvre : la sculpture.
1 crédit
Affiche du document Les enfants du Nil

Les enfants du Nil

De Aurelie Chauleur

45min00

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Interview
A travers le regard des enfants, “Les enfants du Nil” présente un voyage particulier au coeur de la vie traditionnelle de Haute-Egypte. Il met en scène Abou Djoud, le quartier gitan de Louxor, non loin du temple de Karnak, ainsi que Raouda et Bastoud, deux enfants issus de la famille nombreuse de Mohamed Mourad, leader des Musiciens du Nil, groupe célèbre à travers toute la planète. Virtuose de la rababah, Mohamed a racheté au fur et à mesure les anciennes maisons en terre devenues ces petits immeubles étroits sur lesquels se juxtaposent périlleusement plus de quatre ou cinq étages destinés à une nouvelle progéniture. Grand-père, grâce à ses vingt six enfants aujourd’hui tous mariés, Mohamed est maître d’une communauté de plus de soixante-dix personnes. Sa famille, le clan des Mataqils, est la plus grande famille de musiciens gitans de Haute-Egypte et possède son fief au sein d’une petite impasse à l’ambiance surréaliste et moyen-âgeuse. Entre monde rural et petit quartier populaire urbain, nous sommes ici dans le microcosme d’une petite société où petits artisans, paysans, musiciens, commerçants vont et viennent, s’interpellent et défilent tout au long de la journée dans un brouhaha magique. A pied, à cheval ou en felouque, Raouda et Bastoud nous emmènent découvrir leur quotidien et nous font explorer leur univers: la ruelle, le quartier, les bords du Nil, et les fêtes traditionnelles.
2 crédits
Affiche du document Tant que nous sommes à bord

Tant que nous sommes à bord

Agnès Perrais

1h20min04

  • Documentaire
  • Faits de société
  • Interview
Saint-Nazaire, ville-port. Aux deux extrémités du bassin, le quartier ouvrier de Penhoët et celui du Petit Maroc qui se tourne vers la mer, sont chacun intimement liés à l’activité des chantiers de construction navale, centre économique et affectif de la ville. La vie des habitants tourne autour du port, qu’ils soient patrons de bar, marins, ouvriers, ou aussi et de plus en plus souvent, à la chôme. À Saint-Nazaire, le port est riche de tout un imaginaire de luttes sociales, celles de la gloire passée de la «  ville rouge  » et celles, plus complexes et fragiles, du présent. Mais on y trouve aussi la fierté d’un travail spécifique au lieu, le travail sur les bateaux, qui appelle un des plus beaux imaginaires qui soient : la mer, le départ. Dans les chantiers et sur le port, la disproportion entre les machines, grues, silos, paquebots, et les hommes qui y travaillent, entérine dans les faits l’industrialisation de ce qui jadis pouvait encore tirer vers l’artisanat. Mais cette évolution trouve en même temps une résistance dans le sens du collectif, et l’amour de l’objet du travail, le bateau, à rebours des conditions de son exercice. De tout petits hommes sur des engins gigantesques, des bateaux qui partiront naviguer sur l’océan : entre le quotidien de la vie ouvrière, l’expérience des marins, et le rêve d’un ailleurs, quelle place peut garder un imaginaire au cœur de l’industrie et comment peut-on encore être à bord, de sa vie, de ses espoirs, même si la vie matérielle n’est pas exactement l’aventure fabuleuse des rêves faits un jour  ?
1 crédit

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