Documents pour «Editions Le Manuscrit»

Documents pour "Editions Le Manuscrit"
Affiche du document Nous partirons tête haute

Nous partirons tête haute

Katy Hazan

45min45

  • Témoignages et autobiographies
  • Youscribe plus
  • Livre epub
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61 pages. Temps de lecture estimé 46min.
Jules-Yoël Geller a vingt ans lorsqu'il est interné à Pithiviers. Il fait partie des plus jeunes parmi les 1 700 Juifs détenus du camp. Commence alors une correspondance entre lui et ses parents d'une part, et sa soeur Judith et son jeune frère Marcel de l'autre : une trentaine de lettres, rédigées entre mai 1941 et juin 1942, pieusement gardées et restituées par sa soeur. Sur un ton badin et enjoué, le jeune homme se raconte à travers la vie du camp. On entre dans sa correspondance familiale comme par effraction, et on le suit pas à pas, avec l'espoir fou qu'il s'en sortira. On a envie de lui crier de partir, de s'évader, de ne pas faire confiance au préfet, au commandant et au gendarme « qui sont plutôt bienveillants. » Car nous connaissons la fin de l'histoire... Cette correspondance de l'intime est suivie des dernières lettres d'une trentaine d'internés sur le point de partir vers l'inconnu. Ces dernières lettres sont celles d'hommes ordinaires, tous étrangers (deux sont français), la plupart polonais, arrivés en France dans les années 1930, et maîtrisant mal la langue française. Souvent engagés volontaires, la rafle dite du billet vert les a « cueillis », à peine démobilisés. Tel fut le cadeau de la France reconnaissante à leur égard. Plus que des tombeaux de papier, cet ouvrage sauve de l'oubli les noms de ces internés, pères, frères et fils, en redonnant corps à leur humanité.
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Affiche du document Qui sont les acteurs culturels ?

Qui sont les acteurs culturels ?

MARIO D'ANGELO

48min00

  • Langues
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64 pages. Temps de lecture estimé 48min.
Les innombrables acteurs du champ artistique, culturel et créatif sont d’une extraordinaire variété, par la nature de leurs offres (arts visuels, musique, spectacle vivant, médias, design, jeux vidéo, musées…) mais aussi par leur taille, financement, degré de réputation, pérennisation, etc. L’acteur culturel et créatif (sigle AC) est une unité qui agit pour offrir des biens ou des services, intermédiaires ou finaux. Il peut être un individu agissant en son nom propre (artiste, compositeur, écrivain, journaliste…) ou une organisation quelle que soit sa forme juridique (publique, privée à but non lucratif ou lucratif). C’est l’objet d’une typologie générale de donner à la fois la vision glo-bale d’un champ et une classification des unités qui le composent. Sept types d’AC ont été ainsi définis : l’Institutionnel, le Conventionné, le Fra-gile, l’Indépendant, le Spécialiste, le Financiarisé, le Congloméral. En s’appuyant sur les observations qualitatives de 193 AC dans 20  pays d’Europe (incluant des filiales américaines présentes en Europe), la méthodologie suivie permet de dégager une typologie dynamique. Elle prend en compte les possibles trajectoires des AC, autrement dit leur(s) passage(s) d’un type à un autre. 50 exemples sont développés dans ce livre pour illustrer les sept types. Onze d’entre eux présentent des trajectoires (parfois dans le temps long).
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Affiche du document Des deux côtés du mur du ghetto de Varsovie

Des deux côtés du mur du ghetto de Varsovie

Guy Las

1h28min30

  • Témoignages et autobiographies
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118 pages. Temps de lecture estimé 1h28min.
C’est un récit complexe et émouvant que nous présentons dans cet ouvrage. Il commence par le témoignage au jour le jour des péripéties d’une lutte de deux jeunes femmes juives pour leur survie et celle de leurs proches au ghetto de Varsovie, du début à la fin de la guerre (1939-1944). Cette aventure va prendre de nouvelles proportions lorsque celles-ci prennent en charge l’enfant de leur sœur restée au ghetto. C’est alors qu’à leur bravoure se rajoute le poids de la responsabilité et dans le contexte de la Shoah : dangers de mort, courage, prises de risques, esprit de sacrifice, sacrifice filial, sororité. Quelques bribes d’humanité rencontrées au hasard, ont permis leur survie. L’originalité de ce récit est dans la continuité : celle de l’enfant, Yanek (Yan, rescapé avec ses tantes) dont les blessures psychologiques allaient s’aggraver avec les années, même après avoir émigré en Israël et fondé une famille. C’est son fils, Guy Las, aujourd’hui docteur en sciences, qui nous confie certains passages de son journal de jeunesse, pour décrire les séquelles des terreurs vécues par son père dans son enfance. Une enquête auprès de ses amis et autres personnes qui l’ont connu lui permettent d’éclaircir certaines énigmes et des questionnements qui l’ont souvent tourmenté.
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Affiche du document L’alcool(isme) et les femmes

L’alcool(isme) et les femmes

Victoria Afanasyeva

1h11min15

  • Sciences humaines et sociales
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95 pages. Temps de lecture estimé 1h11min.
Ce livre s’intéresse aux prises de parole féminines sur un sujet aussi complexe que l’alcool(isme), depuis la fin du XIXe siècle avec le mouvement antialcoolique naissant, jusqu’à la fin du XXe siècle. Il cherche à circonscrire, au prisme de ces discours, la catastrophe que décrivent les médias français dans les années 1980, « l’alcoolisme chez les femmes ». Et ce, au moment même où guéries, les buveuses commencent à prendre la parole – à la radio, dans l’émission Les problèmes du cœur animée par Menie Grégoire, puis à la télévision, avec Laure Charpentier, écrivaine et première femme ancienne malade à se présenter au petit écran à visage découvert. À la croisée de l’histoire des femmes, du genre, de la médecine, des addictions, des médias et des associations, l’argumentaire de ce livre se déploie en trois parties aux titres empruntés au vocabulaire de la Croix-Bleue. Importée de la Suisse en France en 1883, cette association protestante milite pour l’abstinence totale et s’occupe du « relèvement des buveurs » : c’est la précurseure des Alcooliques anonymes. Trois motifs d’adhésion sont arrêtés pour ses membres : « pour encourager les faibles », à l’intention de ceux qui ne boivent pas et veulent donner un exemple aux autres ; « pour se préserver ou pour d’autres motifs », afin de limiter sa consommation et aider ceux qui ont une personne malade dans leur entourage ; et « pour se corriger », pour les alcooliques. Ces expressions sont ainsi utilisées pour caractériser les discours féminins : ceux des militantes engagées volontairement, ceux des épouses souffrant des abus de leurs maris, enfin, ceux des buveuses nécessitant du soutien.
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Affiche du document Les femmes, le football et autres sports de ballon

Les femmes, le football et autres sports de ballon

Sylvie Brodziak

1h55min30

  • Sciences humaines et sociales
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154 pages. Temps de lecture estimé 1h55min.
Le football, un sport pratiqué par les femmes depuis 1917 et encore si mal connu ! En 2019, la Coupe du monde féminine de football a mis en lumière le foot féminin, révélant au grand public le talent et l’engagement des joueuses pour l’égalité des genres. En 2024, il est toujours urgent d’interroger les avancées féminines et les progrès féministes sur les terrains de football et autres sports de ballon. Cet ouvrage, fruit de réflexions et de débats tenus lors d’un colloque international à CY Cergy Paris Université, examine les défis et les initiatives visant à déconstruire les stéréotypes, à combattre les inégalités et les discriminations dans le sport. Les contributions variées de chercheuses/chercheurs, joueuses, entraîneuses/entraîneurs et décideuses/décideurs politiques abordent des sujets fondamentaux tels que l’histoire et l’évolution du football féminin dans le temps, la prise en compte des spécificités biologiques des sportives, les obstacles économiques et institutionnels à la pratique féminine du sport. Les autrices et auteurs mettent en lumière des bonnes pratiques et proposent de nouvelles représentations pour favoriser l’égalité et la visibilité de toutes les femmes sportives, amatrices ou professionnelles. À travers des études de cas, des témoignages et des analyses, ce livre offre un plaidoyer convaincu et passionné pour rêver et bâtir un avenir où le sport sera un espace d’inclusion et d’égalité, permettant à toutes et à tous de jouer avec plaisir et de s’épanouir pleinement. Le football, un sport pratiqué par les femmes depuis 1917 et encore si mal connu ! En 2019, la Coupe du monde féminine de football a mis en lumière le foot féminin, révélant au grand public le talent et l’engagement des joueuses pour l’égalité des genres. En 2024, il est toujours urgent d’interroger les avancées féminines et les progrès féministes sur les terrains de football et autres sports de ballon. Cet ouvrage, fruit de réflexions et de débats tenus lors d’un colloque international à CY Cergy Paris Université, examine les défis et les initiatives visant à déconstruire les stéréotypes, à combattre les inégalités et les discriminations dans le sport. Les contributions variées de chercheuses/chercheurs, joueuses, entraîneuses/entraîneurs et décideuses/décideurs politiques abordent des sujets fondamentaux tels que l’histoire et l’évolution du football féminin dans le temps, la prise en compte des spécificités biologiques des sportives, les obstacles économiques et institutionnels à la pratique féminine du sport. Les autrices et auteurs mettent en lumière des bonnes pratiques et proposent de nouvelles représentations pour favoriser l’égalité et la visibilité de toutes les femmes sportives, amatrices ou professionnelles. À travers des études de cas, des témoignages et des analyses, ce livre offre un plaidoyer convaincu et passionné pour rêver et bâtir un avenir où le sport sera un espace d’inclusion et d’égalité, permettant à toutes et à tous de jouer avec plaisir et de s’épanouir pleinement.
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Affiche du document De Bouche à Oreille 2023-2024

De Bouche à Oreille 2023-2024

Fondation Casip-Cojasor

51min00

  • Histoire
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68 pages. Temps de lecture estimé 51min.
À propos Qu'est-ce que le projet De Bouche à Oreille ? Il s'agit de rendre possible la rencontre entre des jeunes de diverses écoles d'une part, et des seniors d'autre part : précisément huit seniors qui ont survécu à l'extermination nazie, et souhaitent témoigner de cette expérience indescriptible auprès des générations suivantes. Huit témoins de la « Catastrophe » donc, enfants cachés, enfants de résistants et enfants internés, s'impliquent dans un véritable travail de transmission de mémoire, en faisant oeuvre de pédagogie avec des élèves d'une classe de 3e de l'ORT de Villiers-le-Bel. Ils évoquent leurs souvenirs avec leurs mots, leurs intonations, leurs gestes, leurs regards, et parviennent ainsi à dire l'indicible. À leur écoute, les élèves sont bouleversés. Ils deviennent des passeurs de mémoires en mettant par écrit les itinéraires de vie de ces survivants ; puis en racontant cette histoire à leur tour à leur famille, et plus tard à leurs enfants et petits-enfants. Le projet De Bouche à Oreille recèle non seulement une dimension historique, mais au-delà une dimension citoyenne et civique qui favorise le lien intergénérationnel. Il semble plus que jamais nécessaire de montrer aux élèves ce sur quoi peuvent déboucher les discours d'exclusion, de haine, de rejet de l'autre qui malheureusement ressurgissent et se renforcent ces dernières décennies. Pour cette quinzième édition du programme, une partie inédite consacrée à la rencontre d'Yvette Lévy (née Dreyfuss) a été ajoutée à l'ouvrage : elle rend compte d'un moment exceptionnel passé avec l'une des dernières survivantes du camp d'Auschwitz Birkenau.
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Affiche du document Répondre ensemble aux défis de l'insertion

Répondre ensemble aux défis de l'insertion

UP for Humanness

1h05min15

  • Actualité, événements
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87 pages. Temps de lecture estimé 1h05min.
DANS CE LIVRE Les formes de vulnérabilité vis-à-vis de l’emploi sont nombreuses. Handicap, maladie, vie à la rue, grande précarité, prostitution, exil forcé, maltraitances, sortie de détention… Pour répondre à cet enjeu sociétal, l’État tente et finance des expérimentations, les associations se plient en quatre, des entreprises bousculent leurs préjugés et s’engagent à « inclure », certains citoyens offrent de leur temps libre. Tout cela ne suffit pas. La coopération est peu efficiente, les accompagnements ne sont pas personnalisés, les chiffres stagnent pour les demandeurs d’emploi les plus exclus et - au-delà des chiffres - des personnes souffrent. UP for Humanness choisit d’associer l’action sociale de terrain à une réflexion globale. Elle a créé en 2020 un parcours d’insertion, UP Emploi, ouvert à tous et gratuit, dont elle expose dans ce livre les fondements et les impacts. Parallèlement, le think-tank a réuni des analyses et témoignages de demandeurs d’emploi en situation de fragilité, d’acteurs de l’insertion et d’entreprises, et il leur a donné l’occasion de confronter leurs expériences lors d’une journée de recherche. Inspirée par son action de terrain, une enquête et une journée de recherche, UP for Humanness présente dans cet ouvrage des propositions pratiques pour offrir une réponse globale et collective au défi de l’insertion des plus exclus.
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Affiche du document De la France occupée à la Pampa

De la France occupée à la Pampa

Hélène Gutkowski

2h31min30

  • Histoire
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202 pages. Temps de lecture estimé 2h31min.
Après les neuf membres du groupe « France, douce France de notre enfance?? » - un groupe de parole né à Buenos Aires - qui dans le premier volume de cette trilogie ont évoqué les multiples formes que prit la persécution nazie dans la France occupée, ils sont douze dans celui-ci à remémorer leur vie d'enfants et d'adolescents dans la France de l'Exode, des interdictions, des rafles, douze à évoquer ce dont ils se souviennent - parfois très peu - et à essayer, en confrontant leurs souvenirs à ceux de leurs amis-témoins, de reconstruire ce qu'ils ont oublié. Leur mémoire s'étoffe ainsi de ce que leur renvoie le miroir des réminiscences de leurs camarades : la recherche de villages sauveurs ou d'un toit pour une nuit, l'aile protectrice d'une maîtresse d'école ou du directeur du collège où ils sont pupilles, la présence réconfortante de leurs parents, parfois d'un seul d'entre eux lorsque l'autre a déjà été déporté, ou encore celle d'une soeur ou d'un frère. En effet, alors que, dans le volume précédent, chaque parcours a été restitué sur la base principalement de la mémoire même du rescapé, les douze membres qui, ici, exposent leur vécu le font grâce à l'entrelacement de leurs souvenirs personnels avec ceux de chacun des vingt-neuf autres membres du groupe, souvenirs des uns rappelant toujours, chez les autres, une situation similaire, mais parfois aussi des faits tout à fait différents qui avaient été oubliés. La réalisation de ce volume a été possible grâce à ce travail collectif de mémoire et aux trésors que représentent les photos, les lettres et les documents que la plupart d'entre eux ont préservés, mais aussi grâce à la richesse des différents fonds d'archives que l'auteure a consultés.
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Affiche du document Une mémoire personnelle marquée par la Shoah

Une mémoire personnelle marquée par la Shoah

Simon Wuhl

1h12min00

  • Histoire
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96 pages. Temps de lecture estimé 1h12min.
Le père de Simon Wuhl, Isacher, pris dans la rafle du Vél' d'Hiv', a été déporté et mort à Auschwitz. Simon Wuhl qui n'avait que 23 mois, et sa mère Rébecca, raflés également, ont été relâchés de justesse car l'enfant n'avait pas deux ans. Au-delà du récit de cette tragédie familiale, l'auteur poursuit un double objectif : 1. Restituer la vie intense de son père avant la Shoah. Isacher en effet, a vécu une existence de juif sécularisé, engagé dans les combats de l'émancipation pour les Juifs et bien au-delà, lors de trois périodes : Dans la Pologne des années 1920 d'abord, en intégrant le mouvement des sionistes de gauche. Dans la Palestine des années 1930 ensuite, sous mandat britannique, travaillant comme ouvrier du bâtiment dans un kibboutz où il a rencontré la mère de l'auteur ; il s'est alors radicalisé politiquement comme militant communiste. Dans la France de l'avant-guerre enfin, où les parents de l'auteur, attirés par l'évènement du Front populaire pensaient ne rester qu'un an ou deux, avant d'être rattrapés par la guerre et la Shoah. 2. Rendre compte des difficultés matérielles à vivre et à survivre dans la France d'après-guerre, pour la mère de l'auteur surtout, et montrer que les conséquences de la Shoah se sont prolongées bien au-delà de la fin de la guerre. Par ailleurs, l'auteur accompagne le récit d'un certain nombre de réflexions sur le comportement de la police de Vichy et d'une administration pourtant issue de la troisième République; sur l'atmosphère de déni dans la France des années 1950 et 1960, d'une guerre dans la guerre, celle de l'extermination des Juifs ; et, au plan plus personnel, l'impact de la Shoah sur ses difficultés d'intégration et d'une vie sociale normale dans sa jeunesse notamment.
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Affiche du document Ne pleurez pas, mes fils…

Ne pleurez pas, mes fils…

Eva Golgevit

1h04min30

  • Témoignages et autobiographies
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86 pages. Temps de lecture estimé 1h04min.
La solidarité est au cœur de la vie d’Eva. Cette femme juive d’origine polonaise, au dynamisme peu commun, s’est toujours investie dans ce sens. Dès septembre 1940 à Paris, où elle s’est mariée et a donné naissance à son premier fils, elle s’engage dans le groupe Solidarité, section juive du mouvement de résistance communiste de la MOI (Main-d’œuvre immigrée). Au même titre que ces héros de la Résistance, son arrestation est le résultat de filatures des Brigades spéciales françaises. Emprisonnée, comme la majorité de son réseau, elle est déportée par le convoi no 58 du 31 juillet 1943. Son groupe est soudé par un double lien de solidarité et d’amitié. À son arrivée à Auschwitz début août 1943, elle est projetée dans l’un des lieux les plus terrifiants et abjects de cet enfer  : le Block 10 où les nazis pratiquaient des «  expériences médicales » sur des cobayes humains. Durant dix mois, elle parvient cependant à échapper au pire, physiquement et psychiquement. C’est encore grâce à sa force morale et aux complicités qu’elle suscite qu’avec quelques camarades, elle sort de cet enfer, puis de celui de Birkenau où s’achève alors l’extermination massive des Juifs de Hongrie. Après environ trois mois, Eva parvient à être transférée dans un camp annexe d’Auschwitz, Rajsko (ferme agricole expérimentale), dans lequel les conditions de survie sont relativement moins dures. En janvier 1945, devant l’avancée de l’Armée rouge, les nazis pro-cèdent à l’évacuation des camps entraînant dans leur fuite éperdue les survivants de cet enfer. Avec ses deux camarades encore en vie, Eva aura survécu à trois « marches de la mort » qui la mèneront aux camps de Ravensbrück et de Malchof. Au-delà des horreurs dont elle témoigne dans son récit, Eva livre à ses fils et au lecteur un chant d’espoir empreint de cette foi en la vie dont elle ne s’est jamais départie.
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Affiche du document Dans la prison de mes souvenirs

Dans la prison de mes souvenirs

Charles Baron

55min30

  • Témoignages et autobiographies
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74 pages. Temps de lecture estimé 55min.
Charles Baron a été l’une des grandes figures de la mémoire de la Shoah, très tôt investi dans des associations et auprès des jeunes. Il présentait ainsi son livre dans sa première édition restée confidentielle : À partir des nombreux témoignages que j’ai pu faire dans les écoles au contact de notre belle jeunesse, j’essaie de donner une impression de l’enfer que j’ai vécu durant les trente-deux mois de captivité dans l’univers concentrationnaire, dans lequel règnent l’arbitraire et le sadisme, où la violence et la mort sont omniprésentes. Sa voix portait d’autant plus auprès du jeune public que Charles a été déporté à 16 ans et deux mois, le 18 septembre 1942. Sans qu’alors il le sache, les nazis avaient déjà fait de lui un orphelin : ses parents, victimes de la rafle «  du Vél’ d’Hiv’  » (16-17  juillet  1942), ont été assassinés à Auschwitz avant même son arrestation. Son parcours de déporté est impressionnant, avec pas moins de neuf camps différents. Charles a fait partie des Juifs accaparés par l’industrie de guerre et d’armement du IIIe Reich en manque de main-d’œuvre, lors d’un arrêt de son convoi, le no 34, à Cosel. La description des camps de travail forcé qu’il nous rapporte, mettant en lumière leur fonction-nement et leur diversité à travers ses cruelles expériences, est un apport fondamental à la connaissance de l’univers concentrationnaire nazi. Entre les camps de Silésie et ceux de Bavière où il a été transféré, Charles a également été détenu au camp d’Auschwitz  II-Birkenau. Tatoué A17594, il y végète trois mois à la quarantaine, où il échappe de peu à deux sélections pour la chambre à gaz. Exceptionnelle aussi est sa sortie de l’enfer des camps nazis, fin avril 1945, avec la réussite de son évasion dont on lira ici la version détaillée écrite peu après son retour à Paris, le 18 septembre 1945. Avec ce témoignage d’une grande probité, Charles Baron prolonge son exhortation à la jeunesse afin qu’elle puise dans la mémoire des rescapés les ressorts du combat quotidien pour la liberté et la sauvegarde de l’humanité.
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Affiche du document L’éducation par la nature : Théories, pratiques, formations

L’éducation par la nature : Théories, pratiques, formations

1h51min00

  • Sciences de l’éducation
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  • Livre epub
  • Livre lcp
148 pages. Temps de lecture estimé 1h51min.
Les démarches dites de «  pédagogie par la nature  », d’«  éducation par la nature », d’« éducation en plein air », d’« école-forêt » ou encore d’«  école/classe dehors  » constituent une nouvelle hydre éducative à mille têtes qui interroge la communauté scientifique de par les enjeux épistémologiques, éducatifs et formatifs qu’elle sous-tend. Ce sont ces enjeux pluriels que l’ouvrage discute, en mettant en regard réflexions didactiques et analyses de pratiques venant d’univers francophones variés et ancrés dans des approches disciplinaires elles aussi hétérogènes, à l’image même de l’objet de l’ouvrage. L’objectif est d’apporter des exemples de dispositifs d’éducation et de formation dont les fondements, les déroulés et les impacts sont analysés par des chercheurs et des chercheuses. Destiné aux étudiants, aux chercheurs, aux formateurs et aux praticiens, ce plaidoyer à nombreuses voix pour une (r)évolution verte de l’éducation se positionne à mi-chemin entre héritage et innovation  : héritage des grands courants issus des ou adoptés par les sciences de l’éducation et de la formation, et de la didactique (énaction, interactionnisme, socioconstructivisme, écoformation, etc.), et innovation, de par l’essence même des démarches d’éducation par la nature, qui sont portées par des enjeux écologiques propres à l’époque, interrogées par la perte ou la refonte des liens ou «  connexions  » entre (animaux) humains, animaux autres qu’humains, végétaux, concernées par la fragmentation des territoires. En filigrane des textes présentés, c’est finalement la dimension auto-socio-éco-transformative de cette aventure humaine qu’est l’acte d’accompagner des jeunes en nature qui sera soulignée.
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Affiche du document Parcours de génétique théâtrale

Parcours de génétique théâtrale

Ana Clara Santos

1h33min00

  • Actualité, événements
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  • Livre lcp
124 pages. Temps de lecture estimé 1h33min.
Les approches et les études présentées ici illustrent bien la façon dont la génétique théâtrale s’est renouvelée ces dernières années, à l’échelle européenne, conduisant la recherche à un élargissement épistémologique autour de la notion d’œuvre, entendue comme œuvre en mouvement. Si on s’interroge sur les conditions de production et de circulation culturelle, nous nous rendons compte que toute création dramatique ou théâtrale sous-entend une logique de recréation, ou plutôt, de réécriture. Ce phénomène suppose différents procédés d’appropriation, voire de manipulation. À cette question s’ajoute celle des procédés de transposition dramatique, voire de remodelage poétique ou de transmodalisation, qui suppose le passage d’un genre à l’autre, qu’il s’agisse de la plume d’un même écrivain ou de phénomènes d’appropriation du texte d’un Autre et par un Autre. Comment mettre au jour ces réseaux de circulation des œuvres par-delà les époques et les cultures ? Au sein de la fabrique, en quoi les brouillons scéniques, qui témoignent des choix effectués par l’artiste pour construire son esthétique, sont-ils décisifs pour renouveler l’approche du chercheur ? Ce volume prétend apporter des réflexions autour de ces questions de génétique théâtrale, toujours actuelles, au travers de plusieurs études de cas issues du théâtre européen du xixe au xxie siècle.
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Affiche du document Empathie et bienveillance au cœur de l’apprenance

Empathie et bienveillance au cœur de l’apprenance

2h14min15

  • Sciences de l’éducation
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
179 pages. Temps de lecture estimé 2h14min.
Cet ouvrage regroupe des textes issus des actes du colloque sur les notions d'empathie et de bienveillance en éducation et formation qui s'est tenu à l'université Paris-Est Créteil en 2019. Il accompagne les actes en ligne comprenant quinze conférences complémentaires. Cet évènement a réuni des chercheurs de différentes disciplines, des thérapeutes, des éducateurs, des enseignants, des formateurs et des acteurs du monde associatif. Ceux-ci clarifient les concepts en lien avec leurs champs disciplinaires et leurs contextes, se questionnent, ouvrent des pistes permettant d'oeuvrer pour une transformation des pratiques éducatives favorisant la collaboration plutôt que la compétition, la résonance et la confiance mutuelle plutôt que la défiance et les injonctions. Les études et expériences partagées dans cet ouvrage convergent sur un point crucial : l'empathie est une disposition qui ne s'enseigne pas comme une discipline scolaire, mais qui s'apprend au travers de l'expérience vécue, la connaissance de soi, le partage réflexif, l'analyse de situations... Elle met en jeu la qualité des relations entre tous les acteurs : élèves, étudiants, éducateurs, enseignants, parents, institutions. Empathie et bienveillance s'inscrivent dans des pédagogies expérientielles, relationnelles et existentielles et requièrent un renouvellement des dispositifs de formation.
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Affiche du document Retour à Jitomir

Retour à Jitomir

André Sirota

1h14min15

  • Histoire
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
99 pages. Temps de lecture estimé 1h14min.
Ici est donné à lire une fiction autobiographique. Elle relate la longue marche, au xxe  siècle, d’un père né en Ukraine, à Jitomir  et d’une mère née en Algérie, à Mostaganem. Siècle de deux grands totalitarismes exterminateurs. Au début de celui-ci, Jitomir comptait près de 100 000  âmes. David Sirota, mon père, y est né. Fin mars  1919, dans le quartier où se trouvait à l’époque la rue Tchoudnovskaïa, où il habitait, un massacre de masse y fut perpétré, pendant les quelques jours où l’Armée Rouge avait abandonné la ville. Semyon Petliura en était l’un des inspirateurs. Subitement orphelin, le petit Douvid, du haut de ses 7 ans, a aussitôt fui sa ville natale pour ne plus jamais y revenir. En ce temps-là, la judéophobie y étant monnaie courante, les familles juives de cette région du monde s’attendaient chaque jour au prochain pogrom annoncé. Quand vint la Seconde Guerre mondiale, Jitomir fut mise à feu et à sang par les Nazis. Via ce Retour à Jitomir, m’imaginant marcher dans les pas de mon père, j’ai conçu un récit montrant la capacité de terreur sans limite que les plus égarés de ce xxe siècle ont infligé au plus grand nombre de leurs contemporains, provoquant des destructions massives de vies humaines et d’immenses dévastations matérielles. Ce qui a autorisé chez bon nombre, pour des décennies, une levée des interdits fondamentaux. Ce sont, en effet, les plus maffieux et thanatophores de nos populations qui, s’affichant les plus forts, offrent aujourd’hui aux yeux des plus aveugles un modèle nihiliste d’identification et un horizon fallacieusement enviable.
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Affiche du document La représentation de l'étranger(gère) dans la bande dessinée

La représentation de l'étranger(gère) dans la bande dessinée

Flavio Paredes Cruz

1h52min30

  • Essais
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
150 pages. Temps de lecture estimé 1h52min.
Les textes réunis ici proposent de comprendre et d’analyser la représentation de l’étranger(gère) dans les bandes dessinées. Par-là, cet ouvrage aborde notre rapport à l’altérité, celle de la relation entre des bédéastes occidentaux et des personnages qu’ils dessinent et racontent. Imagine-t-on seulement les rapports entre la bande dessinée et la représentation des étrangers(gères) depuis l’ère coloniale lors de laquelle on la destinait aux jeunes publics, jusqu’à l’émancipation vers le lectorat adulte d’un art du dessin et de la narration, qui propose des milliers d’images des étrangers(gères) ? Ce second moment correspond à partir des années 60 à ce que l’on nomme la période postcoloniale, et il s’étend jusqu’à nos jours. La bande dessinée s’adresse maintenant aussi aux adultes, mais que dit-elle des étrangers(gères) ? Que fit-elle et que fait-elle de l’héritage de l’imaginaire colonial ? Des chercheurs(ses) de toutes disciplines se proposent de comprendre les enjeux de récits dont la narration se situe dans les « Mondes historiques coloniaux », les « Mondes contemporains postcoloniaux » et les « Mondes imaginaires » (fantastique et science-fiction) ; par là même ils(elles) s’interrogent sur les représentations des figures des étrangers(gères), ainsi que sur la relation de l’homme occidental avec la femme exotisée, mais aussi sur la question des marques de l’altérité, sur les stéréotypes tant sexistes que raciaux et les procédés critiques pour les éviter, sur le fait ou pas de réduire une culture plurielle à quelques traits spectaculaires qui amènent l’essentialisation. Cela interroge sur la transmission, la transformation ou la contestation de l’héritage colonial largement prescripteur de la relation aux étrangers(gères) depuis les points de vue des mondes occidentaux. Les explorateurs de bandes dessinées, auteurs des chapitres de l’ouvrage sont : Rodrigue Buffet, Daniele Comberiati, Iris Delhoum, Vinod Kumar, Alicia Lambert, Marion Lecorre-Carasco, Patrick Marcolini, Vincent Marie, Flavio Paredes-Cruz, Mélissa Rollinger, Éric Villagordo.
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