Documents pour «patrimoine culturel»

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Affiche du document 12. Mise en valeur de la châtaigneraie à travers les espaces protégés : le cas du Parc National des Cévennes

12. Mise en valeur de la châtaigneraie à travers les espaces protégés : le cas du Parc National des Cévennes

Gérard BRIANE

13min28

  • Économie
  • Sciences de la vie, Biologie
  • Botanique
  • Agriculture, Exploitation de la faune et de la flore
En 1970, le Parc national des Cévennes est créé. S'il vise à conserver les paysages caussenards et cévenols de très haute qualité, il fonde aussi de nombreux espoirs sur la réactivation de l'économie locale alors tombée en déshérence. La crise de la châtaigne et de la soie, les deux guerres et l'exode rural avaient particulièrement malmené les Cévennes, dès lors en quête d'un nouveau projet de territoire.
Comment concilier le maintien de la population locale avec ses activités économiques et la protection du patrimoine naturel et culturel ? Autour de ces questionnements sont nées des initiatives locales d'individus, d'associations, d'organismes professionnels et du Parc des Cévennes. Son directeur Jacques Merlin témoigne dans ce film : "Le Parc National des Cévennes se trouve dans un milieu très habité et c'est un parc dont l'objet n'est pas de soustraire la nature à l'activité de l'homme mais au contraire de travailler avec l'homme et ses activités pour mieux protéger la nature". C'est un cas assez exceptionnel. Pourtant, beaucoup de gens ont parlé d'un "Parc National au rabais, puisqu'il y a plein d'activités humaines !".
Aujourd'hui, c'est plutôt un concept qui est recherché. Le modèle du Parc National des Cévennes se situe aux nouvelles frontières du développement durable : comment la société fait avec sa nature et son avenir, plutôt que de séparer les deux, la société et la nature. Et donc la châtaigneraie est un des espaces, un des objets, une des histoires qui sont au coeur de ce vaste territoire.
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Affiche du document Chimie et art

Chimie et art

Jean-Pierre MOHEN

1h23min57

  • Chimie, Cristallographie, Mineralogie
  • Généralités
C'est Gaston Bachelard qui, après Pasteur, attira l'attention sur les transactions et les créations matérielles dans la science et la chimie. Il rappelle que ce domaine dépasse, par sa richesse, la mémoire et l'imagination de tout homme. En réalité depuis qu'ils fabriquent des pierres taillées et des épieux appointés, depuis qu'ils utilisent le feu, depuis qu'ils tannent des peaux, qu'ils enduisent de couleurs leurs corps ou les parois des cavernes les Hommes sont plongés dans le monde de la chimie par l'intermédiaire de tous ces matériaux qu'ils expérimentent concrètement mais dont ils ne connaissent absolument pas la théorie.
Les métallurgistes, les verriers, les fabricants de couleurs ont sans doute compris quelques processus de la transformation des matériaux mais il semble que leur savoir soit resté empirique. Nous avons à faire à un énorme matériel, d'énormes vestiges que les Hommes ont produits d'une manière synthétique, ingénieuse, mais ils n'en savaient pas la théorie. Ils avaient un sentiment d'empirisme, ils réussissaient, et parfois d'une manière géniale, ces objets que l'on retrouve dans les tombes et les habitats. Tous ces objets, nous en avons la charge, des témoins, des références qu'il faut comprendre et essayer de conserver.
Tout a commencé lorsque Roentgen, il y a environ un siècle, a inventé les rayons X. En inventant les rayons X, il inventait l'invisible, il permettait de voir quantités de choses que nous ne pouvions percevoir avec nos yeux. Cet invisible va être source de quantité de travaux que ce soit en médecine, en physique et dans le monde du patrimoine. Une science, la science des matériaux, l'art dans le sens de ce qu'a fabriqué l'Homme, y a trouvé un outils précieux.
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