Documents pour «atmosphère»

Documents pour "atmosphère"
Affiche du document Les enjeux scientifiques des changements environnementaux

Les enjeux scientifiques des changements environnementaux

Gérard MEGIE

1h15min35

  • Sciences de la vie, Biologie
Inondations, tempêtes, sécheresses ….. Pouvons-nous établir un lien entre ces aléas météorologiques et les changements induits dans l'environnement par les activité humaines, qu'elles concernent l'industrie, l'agriculture, la production d'énergie, l'habitât ou les transports ? Nos concitoyens franchissent souvent ce pas, alors même que nombre de ces phénomènes sont récurrents et que notre mémoire collective a tendance à les oublier, ou à ne les prendre en compte que lorsque leurs effets deviennent catastrophiques. Mais cette inquiétude montre clairement que le débat sur l'éventualité de changements liés à l'impact de l'homme sur l'environnement concerne aujourd'hui chacun d'entre nous. Il convient donc d'apprécier les tenants et aboutissants de ces problèmes qui sont d'autant plus complexes qu'ils mettent en jeu l'ensemble des processus qui régissent et couplent entre eux les différents compartiments de l'environnement terrestre – océan, atmosphère, biosphère. Et qu'ils trouvent pour l'essentiel leur origine dans nos modes de production d'énergie fondés sur l'utilisation sans contrainte d'une énergie fossile (charbon, pétrole, gaz) que la Terre a mis des millions d'années à produire. Enfin, qu'ils sont d'autant plus urgents à résoudre que la nature et l'intensité des changements induits aujourd'hui par l'homme dans l'environnement planétaire sont sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Comment alors définir des stratégies permettant une prise en compte de cette évolution non contrôlée de la Terre, et ce alors même que ces changements potentiels viennent se superposer aux défis que posent l'état de pauvreté, la mauvaise santé et la malnutrition d'une large part de l'humanité et le nécessaire développement des pays du Sud ? Toutes les données dont nous pouvons disposer montrent que le 21ème siècle sera un siècle de rupture, et que nous ne pourrons vraisemblablement pas éviter d'avoir à nous adapter aux changements. C'est alors de notre capacité à anticiper sur des effets, dont la portée reste difficile à évaluer avec précision, qu'il s'agisse des modifications des régimes des précipitations, de l'altération des écosystèmes, de l'élévation du niveau des mers, de la répartition des ressources en eau ou de la santé, que dépend pour une large part le devenir de notre planète. C'est tout l'enjeu d'un développement durable, terme dans lequel le mot de développement n'est pas moins important que l'idée de responsabilité vis-à-vis des générations futures qu'implique la notion de « durabilité », dans ses trois dimensions économique, sociale et environnementale. Nous sommes ainsi tous concernés par un problème dont la solution passe par une prise de conscience accélérée des enjeux, de nouvelles approches interdisciplinaires dans le domaine de le recherche et un changement décisif dans nos mode de vie, de production et de consommation.
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Affiche du document Images du ciel : la quête de la finesse

Images du ciel : la quête de la finesse

Pierre LENA

1h17min32

  • Astronomie, Astrophysique, Recherche spatiale, Géodésie
Discerner des taches à la surface du Soleil, des anneaux autour du disque de Saturne ou des satellites autour de Jupiter, résoudre en poudre de mille étoiles le sillon de la Voie lactée ou les taches laiteuses des nébuleuses, autant de révolutions du passé, qui furent dues au progrès des instruments astronomiques. Avec Galilée et ses successeurs, ces révolutions de l'observation fondèrent l'astronomie moderne, dont nous pouvons avec bonheur parcourir le spectaculaire livre d'images. Mais cette longue histoire n'est pas terminée et, en ce début de XXIème siècle, les défis rencontrés par l'observation fine des objets célestes ne sont pas minces. C'est en 1995 qu'est découverte la première planète extrasolaire, comparable à Jupiter, mais c'est aujourd'hui une cinquantaine de ces objets qui sont connus, en orbite autour d'étoiles proches du Soleil. En faire l'image et discerner un jour les détails de leur surface - continents, océans, volcans, voire traces de vie végétale-, n'est plus un rêve absurde. De la surface d'autres étoiles, avec ses taches, du coeur de galaxies ou bien de tant d'autres objets, les télescopes d'aujourd'hui et de demain vont donner des images plus riches encore que celles du télescope spatial Hubble. Qu'il s'agisse de son successeur le NGST, qui sera lancé en 2006, du très grand télescope européen VLT désormais opérationnel, de l'interféromètre ALMA qui couvrira une centaine de kilomètres carrés sur l'altiplano chilien ou de bien d'autres instruments, toutes les ressources de la physique, de la technologie, de l'informatique et de l'optique sont mobilisées pour affiner la vue des astronomes. Car l'art de l'observation est celui de faire parler la lumière, d'extraire toute l'information qu'elle transporte. On dit souvent des images astronomiques qu'elles font rêver : nous tenterons de faire partager ce rêve, les réalités qu'il nous dévoile, mais aussi la pure beauté qui s'en dégage.
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Affiche du document La surveillance du climat

La surveillance du climat

Jean-Louis FELLOUS

1h06min29

  • Sciences de la vie, Biologie
LE REGARD DES SATELLITES SUR LE CLIMAT Jean-Louis FELLOUS Centre National d'Etudes Spatiales, Paris. L'observation de la Terre par satellite a débuté il y a quelque quarante ans. Les premiers satellites, malgré leurs modestes possibilités, ont rapidement démontré la puissance de ce moyen d'accéder depuis l'espace à la mesure de nombreux paramètres de l'environnement terrestre. Les progrès des techniques d'observation font aujourd'hui des satellites des outils irremplaçables pour la météorologie, mais aussi pour la surveillance de la composition atmosphérique, l'étude des océans et des glaces, la cartographie des terres émergées, le suivi des cultures, de la forêt, la mesure des mouvements de la surface terrestre, et plus généralement l'étude de tous les aspects de la Terre et des enveloppes fluides qui l'entourent. L'imagerie des surfaces, le sondage atmosphérique, les techniques actives d'observation par radar ou par lidar, l'interférométrie, sont mises au service de spécialistes de toutes disciplines, auxquels ils apportent des informations uniques et d'une qualité exceptionnelle. Associées aux données issues des systèmes d'observation terrestres ou in situ, les observations spatiales sont assimilées par des modèles numériques exploitant la puissance de calcul des ordinateurs modernes. Par leur caractère global, synoptique, continu, objectif, et par leur précision presque incroyable, les mesures effectuées depuis l'espace ont véritablement révolutionné notre vision de la Terre, et permis d'affiner notre appréhension des mécanismes du climat. La prise de conscience des changements induits par l'activité humaine sur le climat de la Terre conduit à accorder une importance croissante à la disponibilité de moyens d'observation capables de renseigner sur l'état de la planète, de détecter des changements imprévus, d'anticiper les événements extrêmes associés à l'altération du climat, de fournir les données globales fiables qui alimentent les modèles de prévision du comportement de l'atmosphère et des océans à moyen et long terme, d'apporter aux conventions internationale les outils de vérification dont elles peuvent avoir besoin. L'exposé rappelle les grands traits du climat de la Terre, les facteurs externes et internes qui le contrôlent, et les perturbations qui peuvent le modifier durablement. Les techniques spatiales aujourd'hui accessibles sont illustrées, et leurs performances brièvement décrites. Le changement climatique affectera de nombreux aspects de l'environnement terrestre. La modification de la composition atmosphérique, les bouleversements de l'occupation des sols, leurs conséquences en termes de réchauffement planétaire, d'impact sur le cycle hydrologique, d'élévation du niveau de la mer, de destruction de la couche d'ozone stratosphérique, sont rappelées en faisant appel aux résultats récents de plusieurs systèmes spatiaux. La présentation insiste sur l'éclairage apporté par les satellites à leur description, leur compréhension et la prévision des évolutions futures.. Enfin, l'exposé donne un aperçu de l'effort européen et international de coopération pour la surveillance à long terme du climat et de l'environnement.
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Affiche du document La qualité de l'air et l'atmosphère

La qualité de l'air et l'atmosphère

Gérard MEGIE

1h17min05

  • Sciences de la vie, Biologie
La qualité de l'air par Gérard Mégie La présence de la vie sur Terre est indissociable de la composition chimique de l'air que nous respirons. C'est à ce titre que nous pouvons parler de " qualité de l'air " puisque tous les constituants de l'atmosphère - azote, oxygène, vapeur d'eau, gaz carbonique, ozone... - jouent, à des titres divers, un rôle déterminant dans l'équilibre précaire qui conditionne le maintien des différentes formes de vie sur Terre. Si les dangers des émanations liées à l'usage du charbon étaient mentionnés dès le XVIIe siècle et l'apparition de pluies acides mise en évidence au XIXe siècle, le développement des activités industrielles et agricoles, la multiplication des moyens de transport, l'explosion démographique, ont entraîné, au cours du dernier siècle , une modification de la composition chimique de l'atmosphère sans commune mesure avec celle induite par les phénomènes naturels. La pollution de l'air concerne aujourd'hui aussi bien l'air ambiant, de l'échelle locale à l'échelle planétaire, que celui des locaux de travail et des habitations domestiques. Les mécanismes physiques et chimiques qui conduisent à la production de composés nocifs pour la santé humaine, l'équilibre des écosystèmes et l'environnement global de la Terre, sont pour l'essentiel élucidés. Les principales sources des précurseurs de la pollution photo-oxydante et acide sont également connus : transports, foyers de combustion, procédés industriels fixes. Les études épidémiologiques montrent également que si la pollution de l'air a été sensiblement réduite par rapport aux situations qui prévalaient il y a quelques décennies, principalement par la réduction des émissions des sources fixes, elle continue aujourd'hui à exercer des effets néfastes sur la santé, particulièrement sur les populations à risques, dont les conséquences à long terme sont encore mal comprises. La prise en compte des problèmes de qualité de l'air nécessite donc une action cohérente en termes de politique publique, qui prenne en compte à la fois des efforts ciblés sur les lieux et niveaux d'exposition affectant le plus de personnes pendant le plus de temps, et une réduction générale, tout au long de l'année, des niveaux moyens de pollution. Pour autant qu'elle soit respectée, la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie de 1996, offre le cadre nécessaire à une mise en oeuvre efficace de telles politiques.
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Affiche du document L'action de l'homme sur le climat

L'action de l'homme sur le climat

Hervé LE TREUT

1h12min18

  • Sciences de la vie, Biologie
"Les modèles climatiques qui servent à l'évaluation des conséquences de la croissance de l'effet de serre sont des outils numériques lourds qui reconstruisent le climat de la planète sur la base des équations fondamentales de la physique. Récemment, le progrès des capacités de calcul a permis d'utiliser ces modèles à l'étude des fluctuations lentes de notre environnement global, fluctuations qui mettent en jeu à la fois la dynamique de l'océan et de l'atmosphère. Ces modèles ont obtenu de grands succès et se montrent capables de simuler au moins qualitativement la plupart des régimes naturels de fluctuation du climat. Lorsqu'il sont appliqués à l'évaluation des changements climatiques futurs les modèles existant présentent un accord fort sur certains points : dans tous les cas la réponse aux gaz à effet de serre se traduit par un réchauffement net, plus marqué aux Pôles ; dans tous les cas la réponse du cycle hydrologique montre une tendance à l'amplification des régimes existants. Il existe cependant une divergence quantitative entre les modèles, en particulier lorsque l'on cherche à régionaliser les résultats. Ceci tient à plusieurs facteurs qui peuvent encore être améliorés; de manière plus fondamentale le rôle important joué par des processus de petite échelle, difficiles à comprendre et à représenter, tels que les nuages, la végétation, l'hydrologie des sols, l'orographie, limite la prévisibilité du système climatique. Par ailleurs l'interaction non-linéaire entre des éléments de plus en plus nombreux fait aussi qu'il est de plus en plus difficile de parler de prévision climatique, mais plutôt d'appréciation du risque ou des risques climatiques. Les perspectives permettant de "" régionaliser "" ces études de risque sont très réelles mais de nature nécessairement statistique. "
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