Catalogue - page 1

Affiche du document La visite : Versailles

La visite : Versailles Collection "La visite"

De Pippo Delbono

22min23

  • Documentaire
  • Histoire
Bobo et Michael Lonsdale sont seuls au Château de Versailles. Ensemble, ils déambulent dans ce lieu fantomatique empreint de pouvoir. Le réalisateur Pippo Delbono propose un voyage singulier dans ce lieu d'exception. "Depuis 16 ans, Bobo vit et travaille avec moi. C’est un petit bonhomme, microcéphale, sourd et muet. Il a passé plus de quarante ans en hôpital psychiatrique. Là où je l’ai trouvé. Je l’ai emmené avec moi.
Le handicap. Je n’aime pas ce mot, je rejette les catégories. Le handicap peut être une chance, mieux, une grâce. Il y a chez Bobo un mystère, comme si les choses le traversaient. C’est devenu un grand acteur. Il ne projette pas. Une dimension magique. Tout se passe à travers lui-même. Quand il met un vêtement, il devient ce vêtement. Nous vivons à une époque de grande "homologation", d’obligation à la conformité. Depuis que je vis avec Bobo, je sais que la beauté de la vie, c’est la différence.
Quand on m’a proposé ce projet, je savais que je voulais tourner au château de Versailles. Ce lieu immense à l’architecture très symétrique, la magnificence, les pièces avec les lustres, les meubles et les dorures, toutes ces traces des "puissants". Versailles est un symbole du pouvoir absolu.
J’ai voulu filmer la fragilité dans ce lieu de pouvoir. Je voulais deux personnes pour faire cette visite, comme une promenade. J’ai proposé à Michael Lonsdale de jouer avec Bobo. A plus de 83 ans, la maladie et la vieillesse l’ont rendu vulnérable. Le grand corps de Michael qui semble s’effondrer, à côté de celui nettement plus petit de Bobo, il y avait à la fois un contraste et une similarité. Il suffit qu’ils soient là, tous les deux dans ce cadre royal. Les paroles ne sont pas fondamentales. Surtout quand on a deux grands acteurs qui racontent beaucoup en faisant très peu." Pippo Delbono
1 crédit
Affiche du document La visite : Versailles (Audiodescription)

La visite : Versailles (Audiodescription) Collection "La visite"

De Pippo Delbono

22min23

  • Documentaire
  • Histoire
Bobo et Michael Lonsdale sont seuls au Château de Versailles. Ensemble, ils déambulent dans ce lieu fantomatique empreint de pouvoir. Le réalisateur Pippo Delbono propose un voyage singulier dans ce lieu d'exception. "Depuis 16 ans, Bobo vit et travaille avec moi. C’est un petit bonhomme, microcéphale, sourd et muet. Il a passé plus de quarante ans en hôpital psychiatrique. Là où je l’ai trouvé. Je l’ai emmené avec moi.
Le handicap. Je n’aime pas ce mot, je rejette les catégories. Le handicap peut être une chance, mieux, une grâce. Il y a chez Bobo un mystère, comme si les choses le traversaient. C’est devenu un grand acteur. Il ne projette pas. Une dimension magique. Tout se passe à travers lui-même. Quand il met un vêtement, il devient ce vêtement. Nous vivons à une époque de grande "homologation", d’obligation à la conformité. Depuis que je vis avec Bobo, je sais que la beauté de la vie, c’est la différence.
Quand on m’a proposé ce projet, je savais que je voulais tourner au château de Versailles.
Ce lieu immense à l’architecture très symétrique, la magnificence, les pièces avec les lustres, les meubles et les dorures, toutes ces traces des "puissants". Versailles est un symbole du pouvoir absolu.
J’ai voulu filmer la fragilité dans ce lieu de pouvoir. Je voulais deux personnes pour faire cette visite, comme une promenade. J’ai proposé à Michael Lonsdale de jouer avec Bobo. A plus de 83 ans, la maladie et la vieillesse l’ont rendu vulnérable. Le grand corps de Michael qui semble s’effondrer, à côté de celui nettement plus petit de Bobo, il y avait à la fois un contraste et une similarité. Il suffit qu’ils soient là, tous les deux dans ce cadre royal. Les paroles ne sont pas fondamentales. Surtout quand on a deux grands acteurs qui racontent beaucoup en faisant très peu." Pippo Delbono
1 crédit
Affiche du document Ananahi, demain

Ananahi, demain

Cécile Tessier-Gendreau

51min41

  • Faits de société
  • Histoire
  • Musique & Danse
  • Environnement
Quel avenir pour la jeunesse polynésienne ? Takanini, premier groupe marquisien à chanter sa culture, affirmer sa langue et ses valeurs à travers un style de reggae inédit, suscite par son originalité un engouement sans précédent dans le Pacifique Sud. Inattendu, ce groupe dérange par son message et subjugue par la puissance évocatrice de sa musique. A l’instar de nombreux jeunes polynésiens, cabossés, tiraillés entre tradition et modernité, les Takanini incarnent la complexité de se construire une identité après 200 ans d’acculturation… Ils ne cherchent pas à réécrire leur histoire, mais à s’y confronter pour s’inventer leur propre existence, en osant verbaliser la douleur enfouie de tout un peuple… Une prise de conscience pleine de force et de vie, qui leur permet de s’affranchir de l’héritage colonial et d’aspirer à une réussite sociale loin de toute assimilation occidentale... Un cri d’alerte à toute une génération pour l’inciter à se réveiller, se prendre en main… Alors qui sont ces jeunes polynésiens "nés dans cette dualité" "assis sur deux chaises", en quête de reconnaissance dans une société qui ne croit pas en leur capacité d’émancipation ? Entre résistance et résignation, comment parviennent-ils à exister ? Poiti, l'auteur-compositeur-interprète symbolise le dépassement de soi, la créativité – de vraies alternatives à toute schizophrénie culturelle - Il prône un mode de société plus respectueux de l’homme et de la terre, alors que la majorité des jeunes aspire à une société de consommation. Un véritable engagement du cœur qui interpelle et force l'admiration.
2 crédits

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