Catalogue - page 1

Affiche du document Histoires autour de la folie (1ère partie)

Histoires autour de la folie (1ère partie)

De Bertrand de Solliers

1h44min14

  • Documentaire
Ce film concerne la vie et les relations d'un certain nombre de personnes, soignants et soignés, à partir d'un important hôpital de soins en santé mentale de la région parisienne, Ville-Evrard, un ancien grand asile, appartenant à l'institution publique. La parole et la mémoire restituent des situations relatives à l'enfermement, au rejet, à l'exclusion, mais aussi à l'évolution, surtout du point de vue des mentalités, du XIXe siècle jusqu'à la période contemporaine. “Les histoires autour de la folie” sont d’abord une histoire, l’histoire de l’asile de Ville-Evrard fondé en 1868. Les auteurs commencent par le commencement, la genèse d’un lieu d’exclusion et des lois qui ont dicté sa création. Ils en explorent la mémoire, font l’historique des conditions d’enfermement, des rites barbares du XIXe siècle aux nouvelles méthodes actuelles. Les thérapies évoluent. Il y a le temps de l’agitation avant les neuroleptiques et le temps de la prostration après les neuroleptiques. Mais la peur de l’autre demeure qui engendre des systèmes de défense. De ce lieu de tragédie, une parole s’élève. La parole de ceux qui en ont vécu la réalité quotidienne, soignants et soignés. Parole jaillie d’une écoute qui n’est pas de l’ordre -si galvaudé- de la compassion mais de l’indignation qu’une telle réalité ait pu exister, perdurer. Ce réquisitoire contre l’exclusion, grâce au choix d’une mise en scène distanciée qui exclut voyeurisme et identification, à l’évidence du constat et découle des découvertes successives que les auteurs nous amènent à faire.
1 crédit
Affiche du document Histoires autour de la folie (2nde partie)

Histoires autour de la folie (2nde partie)

De Bertrand de Solliers

1h44min25

  • Documentaire
Ce film concerne la vie et les relations d'un certain nombre de personnes, soignants et soignés, à partir d'un important hôpital de soins en santé mentale de la région parisienne, Ville-Evrard, un ancien grand asile, appartenant à l'institution publique. La parole et la mémoire restituent des situations relatives à l'enfermement, au rejet, à l'exclusion, mais aussi à l'évolution, surtout du point de vue des mentalités, du XIXe siècle jusqu'à la période contemporaine. “Les histoires autour de la folie” sont d’abord une histoire, l’histoire de l’asile de Ville-Evrard fondé en 1868. Les auteurs commencent par le commencement, la genèse d’un lieu d’exclusion et des lois qui ont dicté sa création. Ils en explorent la mémoire, font l’historique des conditions d’enfermement, des rites barbares du XIXe siècle aux nouvelles méthodes actuelles. Les thérapies évoluent. Il y a le temps de l’agitation avant les neuroleptiques et le temps de la prostration après les neuroleptiques. Mais la peur de l’autre demeure qui engendre des systèmes de défense. De ce lieu de tragédie, une parole s’élève. La parole de ceux qui en ont vécu la réalité quotidienne, soignants et soignés. Parole jaillie d’une écoute qui n’est pas de l’ordre -si galvaudé- de la compassion mais de l’indignation qu’une telle réalité ait pu exister, perdurer. Ce réquisitoire contre l’exclusion, grâce au choix d’une mise en scène distanciée qui exclut voyeurisme et identification, à l’évidence du constat et découle des découvertes successives que les auteurs nous amènent à faire.
1 crédit
Affiche du document La digue

La digue

De Frédéric Touchard

1h07min02

  • Documentaire
Il y a cinquante ans, un vaste programme industriel installait un complexe sidérurgique et pétrochimique à l'ouest du port de Dunkerque. Afin de permettre aux tankers de livrer pétrole et minerais divers au plus près des sites de transformation, était érigée une digue artificielle, longue de sept kilomètres, la digue du Braek. Elle borde une très belle plage qui, l'été, malgré la dangerosité du lieu (7 usines « Seveso » la jouxte), est fréquentée par quantité de plagistes. La digue est une frontière entre l'ordre dit naturel des choses - la plage, la mer, les vagues -, et l'époustouflant ogre industriel que composent les usines et les raffineries, ravitaillées par les cargos, le long des quais minéraliers. J'ai voulu occuper la digue, et regarder ce monde - que nous avons créé et que nous continuons d'entretenir - à partir de cette digue, qu'elle devienne un lieu où s'arrêter un instant pour réfléchir à ce que nous faisons, à ce qu'implique notre consommation et à la modification de nos vies. J'ai voulu que s'opère un permanent aller-retour entre cette digue, ceux qui l'occupent et ceux de l'autre rive, qui travaillent là, qui surveillent cette immense machine, qui luttent et qui fabriquent la matière même de ce que nous consommons. Entre ces deux mondes, vient se glisser un possible ailleurs et c'est de la planète entière qu'arrivent les marins à bord des cargos. C'est avec eux tous que ce film a pu se faire, puisqu'ils sont les âmes vivantes de ce décor, les vies qui, à cette histoire, ont pu donner son âme.
1 crédit

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